Les Bleus sont finalement parvenus à décrocher un billet pour l'Afrique du Sud. Pourtant, ils ont quitté l'année 2009 couverts d'opprobre et, au lieu d'autoriser tous les espoirs pour leurs supporters, cette qualification sans gloire après des barrages a paradoxalement renforcé le camp des plus pessimistes.
La France a eu besoin d'une prolongation contre l'Irlande et d'un but entaché d'une main manifeste de Thierry Henry pour se qualifier.
Après ce match éprouvant, Raymond Domenech ne pensait qu'à une chose: savourer la qualification, se laisser aller au soulagement, bénéficier d'un instant de répit. Il a bien été obligé d'affronter le déchaînement médiatique et populaire qui s'est rapidement abattu sur les Bleus pour finalement se concentrer une nouvelle fois sur sa seule personne.
La main de Thierry Henry a entraîné un déferlement de jugements moraux plus ou moins autorisés, elle a relancé le débat sur l'arbitrage, elle a occupé les discussions des plus hautes instances internationales du football, elle a incité l'Irlande à réclamer de rejouer le match voire de disputer une Coupe du monde à 33 équipes. Elle a surtout un peu plus libéré la parole des détracteurs de Raymond Domenech.
La question de son maintien à la tête des Bleus pour la Coupe du monde a beau avoir été tranchée déjà à deux reprises en 2008, elle a été reposée en décembre et il a fallu que Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française, apaise une nouvelle fois l'esprit de révolte agitant certains dirigeants de la FFF.
Au-delà de la main de Thierry Henry, les partisans d'un changement à la tête de l'équipe de France ont aussi noté qu'elle avait livré sa pire prestation depuis bien longtemps lors de son match retour de barrage contre l'Irlande.
Constamment malmenée, dépassée, désorganisée, sauvée à plusieurs reprises par Hugo Lloris, désormais installé dans les buts bleus, l'équipe de France a effacé en un soir le sentiment de progrès qui l'a habitée en 2009.
Les Bleus ont dû passer par des barrages car ils n'ont pas réussi à rattraper la Serbie. Finalement deuxièmes de leur groupe 7, ils ont ragé contre des résultats frustrants au regard de prestations jugées réussies, notamment contre la Roumanie (1-1) au Stade de France et à Belgrade (1-1).
La France a manqué de maîtrise car elle reste en chantier: Steve Mandanda a dû laisser la place à Hugo Lloris dans les buts à partir du deuxième semestre, William Gallas n'a toujours pas de partenaire attitré en charnière centrale, Patrick Vieira n'est toujours pas officiellement écarté même s'il n'a joué qu'un match amical lors de la défaite contre le Nigeria en juin et, devant, outre l'absence prolongée de Franck Ribéry sur blessure, André-Pierre Gignac est apparu sans s'imposer fermement face à Karim Benzema.
La contestation de Raymond Domenech peut cependant difficilement s'appuyer sur les résultats. En 2009, la France n'a perdu aucune rencontre officielle, avec six victoires et trois nuls.
Ses deux défaites lors de matches amicaux, 2-0 contre l'Argentine en février à Marseille et 1-0 contre le Nigeria à Saint-Etienne, ont suffi pour alimenter les critiques contre le sélectionneur.
Raymond Domenech est conspué dans tous les stades de France et les Bleus ne sont pas toujours mieux lotis. Ils ont été hués en février au Vélodrome, ils ont été moqués en juin à Geoffroy-Guichard, ils ont été sifflés en novembre au Stade de France.
Mais les équipes sacrées championnes du monde sont rarement les plus "glamour".
Source: Reuters via Yahoo News
La France a eu besoin d'une prolongation contre l'Irlande et d'un but entaché d'une main manifeste de Thierry Henry pour se qualifier.
Après ce match éprouvant, Raymond Domenech ne pensait qu'à une chose: savourer la qualification, se laisser aller au soulagement, bénéficier d'un instant de répit. Il a bien été obligé d'affronter le déchaînement médiatique et populaire qui s'est rapidement abattu sur les Bleus pour finalement se concentrer une nouvelle fois sur sa seule personne.
La main de Thierry Henry a entraîné un déferlement de jugements moraux plus ou moins autorisés, elle a relancé le débat sur l'arbitrage, elle a occupé les discussions des plus hautes instances internationales du football, elle a incité l'Irlande à réclamer de rejouer le match voire de disputer une Coupe du monde à 33 équipes. Elle a surtout un peu plus libéré la parole des détracteurs de Raymond Domenech.
La question de son maintien à la tête des Bleus pour la Coupe du monde a beau avoir été tranchée déjà à deux reprises en 2008, elle a été reposée en décembre et il a fallu que Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française, apaise une nouvelle fois l'esprit de révolte agitant certains dirigeants de la FFF.
Au-delà de la main de Thierry Henry, les partisans d'un changement à la tête de l'équipe de France ont aussi noté qu'elle avait livré sa pire prestation depuis bien longtemps lors de son match retour de barrage contre l'Irlande.
Constamment malmenée, dépassée, désorganisée, sauvée à plusieurs reprises par Hugo Lloris, désormais installé dans les buts bleus, l'équipe de France a effacé en un soir le sentiment de progrès qui l'a habitée en 2009.
Les Bleus ont dû passer par des barrages car ils n'ont pas réussi à rattraper la Serbie. Finalement deuxièmes de leur groupe 7, ils ont ragé contre des résultats frustrants au regard de prestations jugées réussies, notamment contre la Roumanie (1-1) au Stade de France et à Belgrade (1-1).
La France a manqué de maîtrise car elle reste en chantier: Steve Mandanda a dû laisser la place à Hugo Lloris dans les buts à partir du deuxième semestre, William Gallas n'a toujours pas de partenaire attitré en charnière centrale, Patrick Vieira n'est toujours pas officiellement écarté même s'il n'a joué qu'un match amical lors de la défaite contre le Nigeria en juin et, devant, outre l'absence prolongée de Franck Ribéry sur blessure, André-Pierre Gignac est apparu sans s'imposer fermement face à Karim Benzema.
La contestation de Raymond Domenech peut cependant difficilement s'appuyer sur les résultats. En 2009, la France n'a perdu aucune rencontre officielle, avec six victoires et trois nuls.
Ses deux défaites lors de matches amicaux, 2-0 contre l'Argentine en février à Marseille et 1-0 contre le Nigeria à Saint-Etienne, ont suffi pour alimenter les critiques contre le sélectionneur.
Raymond Domenech est conspué dans tous les stades de France et les Bleus ne sont pas toujours mieux lotis. Ils ont été hués en février au Vélodrome, ils ont été moqués en juin à Geoffroy-Guichard, ils ont été sifflés en novembre au Stade de France.
Mais les équipes sacrées championnes du monde sont rarement les plus "glamour".
Source: Reuters via Yahoo News
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