Le bilan officiel des émeutes qui ont éclaté le 5 juillet après l'interdiction d'une manifestation ouïgoure par la police s'établit à 197 morts, pour la plupart des Hans, l'ethnie majoritaire en Chine.
Pékin accuse Rebiya Kadeer, qui dirige le Congrès mondial ouïgour (CMO) en exil aux Etats-Unis, d'avoir planifié les violences interethniques dans cette province turcophone du nord-ouest du pays, ce qu'elle dément catégoriquement.
En visite à Tokyo, elle a dit mercredi ne pas croire au bilan avancé par les autorités chinoises.
"Les quelque 10.000 personnes qui étaient à la manifestation, elles ont disparu d'Urumqi en une nuit", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. "S'ils sont morts, où sont les corps ? S'ils sont détenus, où sont-ils ?"
Elle a dit notamment avoir appris que les forces de sécurité chinoises avaient tiré à l'aveugle dans les rues de la ville une nuit où l'électricité avait été coupée.
Rebiya Kadeer a par ailleurs exhorté la communauté internationale à envoyer des enquêteurs indépendants au Xinjiang pour faire toute la lumière sur les événements du 5 juillet.
Sa visite à Tokyo a provoqué la colère de Pékin.
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur du Japon pour exprimer "le fort mécontentement" de son pays et "demander au Japon de prendre des mesures efficaces pour stopper (les) activités anti-chinoises et sécessionnistes (de Kader) au Japon".
Selon les médias officiels chinois, un millier de personnes ont été arrêtées peu de temps après les émeutes et 200 autres ces derniers jours. Aucune n'a été officiellement inculpée.
Source: Reuters via Yahoo News
Pékin accuse Rebiya Kadeer, qui dirige le Congrès mondial ouïgour (CMO) en exil aux Etats-Unis, d'avoir planifié les violences interethniques dans cette province turcophone du nord-ouest du pays, ce qu'elle dément catégoriquement.
En visite à Tokyo, elle a dit mercredi ne pas croire au bilan avancé par les autorités chinoises.
"Les quelque 10.000 personnes qui étaient à la manifestation, elles ont disparu d'Urumqi en une nuit", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. "S'ils sont morts, où sont les corps ? S'ils sont détenus, où sont-ils ?"
Elle a dit notamment avoir appris que les forces de sécurité chinoises avaient tiré à l'aveugle dans les rues de la ville une nuit où l'électricité avait été coupée.
Rebiya Kadeer a par ailleurs exhorté la communauté internationale à envoyer des enquêteurs indépendants au Xinjiang pour faire toute la lumière sur les événements du 5 juillet.
Sa visite à Tokyo a provoqué la colère de Pékin.
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur du Japon pour exprimer "le fort mécontentement" de son pays et "demander au Japon de prendre des mesures efficaces pour stopper (les) activités anti-chinoises et sécessionnistes (de Kader) au Japon".
Selon les médias officiels chinois, un millier de personnes ont été arrêtées peu de temps après les émeutes et 200 autres ces derniers jours. Aucune n'a été officiellement inculpée.
Source: Reuters via Yahoo News
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