Afrique/Tchad
Les forces de l’ordre ont emporté les clés des locaux devant lesquels deux éléments en armes ont été positionnés.
Le journal Notre Temps, dont le directeur de publication, Nadjikimo Benoudjita, est détenu depuis vendredi par les services des renseignements généraux à N’Djamena a été fermé samedi par la police tchadienne.
La police a d’abord perquisitionné les locaux de l’hebdomadaire et saisi sa dernière publication avant de procéder à la fermeture des bureaux. Les forces de l’ordre ont emporté les clés des locaux devant lesquels deux éléments en armes ont été positionnés.
Directeur de publication du journal Notre Temps et Président de l’Association des éditeurs de la presse privée du Tchad, Nadjikimo Benoudjita a été enlevé à son domicile à N’Djamena vendredi matin à 6h00 (5h00 TU) par des hommes en armes à bord d’un pick up.
C’est tard dans la soirée, sous la pression des organisations de défense de droits de l’homme et des associations professionnelles de la presse, que son lieu de détention a été rendu public.
Samedi matin, Nadjikimo Benoudjita a été conduit sous bonne escorte à la direction de la police judiciaire. Après son audition, il a été reconduit à la Direction des Renseignements où toute visite lui est interdite.
© APA News
La police a d’abord perquisitionné les locaux de l’hebdomadaire et saisi sa dernière publication avant de procéder à la fermeture des bureaux. Les forces de l’ordre ont emporté les clés des locaux devant lesquels deux éléments en armes ont été positionnés.
Directeur de publication du journal Notre Temps et Président de l’Association des éditeurs de la presse privée du Tchad, Nadjikimo Benoudjita a été enlevé à son domicile à N’Djamena vendredi matin à 6h00 (5h00 TU) par des hommes en armes à bord d’un pick up.
C’est tard dans la soirée, sous la pression des organisations de défense de droits de l’homme et des associations professionnelles de la presse, que son lieu de détention a été rendu public.
Samedi matin, Nadjikimo Benoudjita a été conduit sous bonne escorte à la direction de la police judiciaire. Après son audition, il a été reconduit à la Direction des Renseignements où toute visite lui est interdite.
© APA News
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Dimanche 16 Décembre 2007 - 17:59
17:59
Afrique/Tchad
En laissant la situation pourrir, toute la région sera embrasée et il nous sera impossible de résoudre cette crise. Alors pourquoi ne nous attaquons pas dès maintenant à la crise pour la juguler avant qu’elle ne déborde ?
27.6.2007 par Ahmat Yacoub
Je ne suis pas d’accord avec la sirène qui laisse entendre que la crise du Darfour commence à affecter le Tchad et la Centrafrique. Je suis de ceux qui croient que c’est la situaton au Tchad qui a contribué à l’instabilité dans le Darfour et la Rca. Aujourd’hui je suppose que le mal est déjà fait; les populations du Tchad, du Soudan et de la Centrafrique paient un lourd tribut. Alors, il n’est pas normal de tourner en rond dans la recherche de solution. Il est temps de trouver des solutions.
En laissant la situation pourrir, toute la région sera embrasée et il nous sera impossible de résoudre cette crise. Alors pourquoi ne nous attaquons pas dès maintenant à la crise pour la juguler avant qu’elle ne déborde ? C’est dans cet esprit que depuis quatre ans nous sommes arrivés avec quelques amis à une réflexion selon laquelle la recherche de la paix au Tchad est inéluctable. Cela étant, la résolution de la crise politique tchadienne passe par un dialogue sans exclusive. Elle nécessite l’intervention du de l’Union africaine, de l’Onu, surtout des Doyens africains. Puisqu’il s’agit d’exercer des pressions sur toutes les parties à savoir le Président tchadien qui demeure intransigeant et incapable d’amorcer une solution définitive négociée. Le régime de Ndjamena rejète tout dialogue sérieux et cherche des ralliements purement et simplement. Il n’a aucune vision de ce qui peut être la réconciliation nationale et ceci depuis 17 ans au pouvoir. Par sa politique désastreuse, il a crée une situation ingérable pour le pays. Une situation où on voit des multitudes de mouvements réels ou fictifs, tous ayant une ambition politique quelquefois démesurée. La multitude de mouvements à caractères claniques est devenue un handicap pour la paix au Tchad. Chaque jour, il y a un mouvement qui se crée. je me rappelle avoir lu en un seul jour la naissance de trois mouvements. Face à cette situation, je me suis souvent posé lla question suivante: “La solution quelle solution au Tchad”?
Depuis 2002, je me suis rendu compte qu’il faut se battre pour la paix. J’ai initié la première conférence de l’opposition tchadienne à Paris en 2005, laquelle a provoqué la tenue d’une deuxième en octobre 2006. J’ai compris qu’il manque une chose aux tchadiens, le Dialogue. Aujourd’hui, il y a déjà une expérience exploitable pour préparer la paix.
Quelle solution au Tchad?
En effet, depuis son indépendance, on n’a jamais connu de changement pacifique à la tête de l’état. En dehors du régime François Tombalbaye, tous ceux qui ont dirigé le Tchad, sont arrivés au pouvoir par un coup d’Etat ou une guerre civile. Cela démontre l’importance de revoir la forme de l’état. C’est à dire que nous devons désormais réfléchir à décentraliser les pouvoirs, à l’adopter à un système moderne à l’instar des pays réellement démocratiques, où le premier ministre dispose du pouvoir exécutif malgré qu’il existe un président ou une reine. Une telle démarche évitera au pays de sombrer dans l’anarchie, en même temps elle empêchera les seigneurs de guerre de s’emparer par la force du pouvoir pour instaurer un régime clanique, sanguinaire ou corrompu. C’est là où on peut parler de la possibilité d’une transition politique pacifique pour briser ce cycle infernal qui n’est pas une fatalité. Une telle transition se heurtera sans aucun doute à ceux qui ont l’ambition de gérer le Tchad dans un cadre purement clanique ou tribaliste. Cette démarche est une des solutions qui évitera au pays de tomber encore plus dans l’anarchie et l’instabilité endémique.
Quelle démarche pour aboutir à la paix au Tchad?
En clair, il est temps pour que les personnes ayant une grande expérience, anciens seigneurs de guerre, se convertissent dans le processus de recherche de la paix. Ceux là, peuvent par leur âge expérience, influence, créer un haut organe de paix comme par exemple un Conseil supérieur de la recherche de la paix (CSRP). Une telle structure peut faciliter le contact et préparer le dialogue tant attendu. Il est donc possible désormais de compter sur des personnalités ayant une grande expérience politique, capables par leur sagesse de jouer un rôle important non seulement dans les préparatifs d’une rencontre mais également dans le rapprochement des points de vue des uns et des autres à condition qu’ils se débarassent totalement de toute ambition politique et de se sacrifier pour la paix.
Je ne suis pas d’accord avec la sirène qui laisse entendre que la crise du Darfour commence à affecter le Tchad et la Centrafrique. Je suis de ceux qui croient que c’est la situaton au Tchad qui a contribué à l’instabilité dans le Darfour et la Rca. Aujourd’hui je suppose que le mal est déjà fait; les populations du Tchad, du Soudan et de la Centrafrique paient un lourd tribut. Alors, il n’est pas normal de tourner en rond dans la recherche de solution. Il est temps de trouver des solutions.
En laissant la situation pourrir, toute la région sera embrasée et il nous sera impossible de résoudre cette crise. Alors pourquoi ne nous attaquons pas dès maintenant à la crise pour la juguler avant qu’elle ne déborde ? C’est dans cet esprit que depuis quatre ans nous sommes arrivés avec quelques amis à une réflexion selon laquelle la recherche de la paix au Tchad est inéluctable. Cela étant, la résolution de la crise politique tchadienne passe par un dialogue sans exclusive. Elle nécessite l’intervention du de l’Union africaine, de l’Onu, surtout des Doyens africains. Puisqu’il s’agit d’exercer des pressions sur toutes les parties à savoir le Président tchadien qui demeure intransigeant et incapable d’amorcer une solution définitive négociée. Le régime de Ndjamena rejète tout dialogue sérieux et cherche des ralliements purement et simplement. Il n’a aucune vision de ce qui peut être la réconciliation nationale et ceci depuis 17 ans au pouvoir. Par sa politique désastreuse, il a crée une situation ingérable pour le pays. Une situation où on voit des multitudes de mouvements réels ou fictifs, tous ayant une ambition politique quelquefois démesurée. La multitude de mouvements à caractères claniques est devenue un handicap pour la paix au Tchad. Chaque jour, il y a un mouvement qui se crée. je me rappelle avoir lu en un seul jour la naissance de trois mouvements. Face à cette situation, je me suis souvent posé lla question suivante: “La solution quelle solution au Tchad”?
Depuis 2002, je me suis rendu compte qu’il faut se battre pour la paix. J’ai initié la première conférence de l’opposition tchadienne à Paris en 2005, laquelle a provoqué la tenue d’une deuxième en octobre 2006. J’ai compris qu’il manque une chose aux tchadiens, le Dialogue. Aujourd’hui, il y a déjà une expérience exploitable pour préparer la paix.
Quelle solution au Tchad?
En effet, depuis son indépendance, on n’a jamais connu de changement pacifique à la tête de l’état. En dehors du régime François Tombalbaye, tous ceux qui ont dirigé le Tchad, sont arrivés au pouvoir par un coup d’Etat ou une guerre civile. Cela démontre l’importance de revoir la forme de l’état. C’est à dire que nous devons désormais réfléchir à décentraliser les pouvoirs, à l’adopter à un système moderne à l’instar des pays réellement démocratiques, où le premier ministre dispose du pouvoir exécutif malgré qu’il existe un président ou une reine. Une telle démarche évitera au pays de sombrer dans l’anarchie, en même temps elle empêchera les seigneurs de guerre de s’emparer par la force du pouvoir pour instaurer un régime clanique, sanguinaire ou corrompu. C’est là où on peut parler de la possibilité d’une transition politique pacifique pour briser ce cycle infernal qui n’est pas une fatalité. Une telle transition se heurtera sans aucun doute à ceux qui ont l’ambition de gérer le Tchad dans un cadre purement clanique ou tribaliste. Cette démarche est une des solutions qui évitera au pays de tomber encore plus dans l’anarchie et l’instabilité endémique.
Quelle démarche pour aboutir à la paix au Tchad?
En clair, il est temps pour que les personnes ayant une grande expérience, anciens seigneurs de guerre, se convertissent dans le processus de recherche de la paix. Ceux là, peuvent par leur âge expérience, influence, créer un haut organe de paix comme par exemple un Conseil supérieur de la recherche de la paix (CSRP). Une telle structure peut faciliter le contact et préparer le dialogue tant attendu. Il est donc possible désormais de compter sur des personnalités ayant une grande expérience politique, capables par leur sagesse de jouer un rôle important non seulement dans les préparatifs d’une rencontre mais également dans le rapprochement des points de vue des uns et des autres à condition qu’ils se débarassent totalement de toute ambition politique et de se sacrifier pour la paix.
Afrique/Tchad
Le Darfour, signifiant « maison des Four » ou « Fòòra » en fūr. C' est une région de l'ouest du Soudan, dans le désert du Sahara. Elle est majoritairement peuplée par des populations musulmanes comme l'est du Soudan (Administrativement, le Darfour se compose de plusieurs provinces : Gharb Darfour (capitale Al-Genaïna), Chamal Darfour (capitale Al Fachir) et Djanoub Darfour (capitale Nyala). Elle est riche en uranium et cuivre.
La chronique du Darfour est celle de conflits entre les populations, composées essentiellement de bergers (éleveurs) et de paysans, qui se disputent l’eau et le pâturage. Dans leurs déplacements entre le nord et le sud de la région suivant la saison des pluies, les bergers, traversent avec leurs troupeaux les terres des paysans, d’où naissent des accrochages entre, d’un côté, les nomades qui tentent de sauver leurs animaux de la famine et, de l’autre côté, les sédentaires qui protègent leurs cultures. Dans ce pays riche en ressources, laissé à l’abandon, l’explosion démographique a rendu plus violente la compétition pour l’eau et l’espace. L’administration est quasi-inexistante depuis les années 80, après la chute du régime du général Niméri. La régulation traditionnelle des conflits, fondée sur le respect par les nomades d’itinéraires et de périodes précises de transhumance, a commencé à s’effondrer avec la grande sécheresse et la famine du milieu des années 1980 surtout avec l’arrivée au pouvoir, en 1989, dans les deux pays, Soudan et Tchad, des régimes militaires. Depuis, le Darfour est en crise. Les gouvernements ne s’intéressent pas ou du tout au développement de la région. L’eau commence à être rare, la situation s’y détériore année après année. Les affrontements entre des tribus dites de la même ethnie ne manquent pas : les “Mahiria” contre les “Bani Halba”, tribus dites “arabes” et les “Zaghawa” contre les “Mima” tribus dites”africaines”. En réalité, les conflits entre ces tribus relevaient, tout au long de l’histoire, de la seule concurrence sur les ressources de la région mais il y a eu un mécanisme traditionnel entre tribus qui permettait toujours de contenir les conflits et maintenir la paix entre les différentes composantes de la société de la région. Le prochain article développera tous ces thèmes dans l'espoir d'un débat fraternel. La zone commentaire n'est pas soumise à censure. Ahmat Yacoub
Ahmat Yacoub
Libertés sans frontières: nous offrons cette tribune à tous ceux qui se respectent et respectent les autres pour que tous ensemble nous œuvrions pour un monde sans haine.
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