Afrique/Tchad
وأكد ان كل ماتحتاجه البلاد من خبرات وتكنلوجيا ورأس مال ضخته بلدان أخرى مسميا الصين ، دون شروط سياسية او أجندة خفية بعكس اشتراطات الشركات الامريكية
قال رئيس الجمهورية المشير عمر البشير ان السودان لم يخسر من المقاطعة الاقتصاية الامريكية بل كسب منها أضعافا مضاعفة وأكد ان كل ماتحتاجه البلاد من خبرات وتكنلوجيا ورأس مال ضخته بلدان أخرى مسميا الصين ، دون شروط سياسية او أجندة خفية بعكس اشتراطات الشركات الامريكية التى غيبت معلومات البترول عن السلطات والشعب السودانى .وقال البشبر فى تنوير قدمه أمس للقيادات النقابية المشاركة فى الاجتماع الرئاسي للاتحاد العالمى للنقابات ان الوضع فى دارفور عاد الى طبيعته بنسبة 90% منتقدا أجهزة الاعلام التى تصور ان الاقليم يشهد كارثة انسانية ويعد أسوأ مناطق العالم ، لتغطية الجرائم فى العراق واعتبرها حملة استعمارية جديدة للسيطرة على ثروات السودان مجدداً القول ان مجمل ضحايا النزاع و الصراع فى دارفور لم يتجاوز(10) آلاف قتيل
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Mardi 15 Janvier 2008 - 16:54
16:54
Afrique/Tchad
Quand les responsables politiques et militaires sont dépassés par les situations qu’ils ont contribué à faire naître, Dieu ne nous appelle-t-il pas à nous engager davantage pour trouver des solutions autres que celles de la politique politicienne et des armes» ?
Tandis que le 7 janvier le gouvernement du Tchad a bombardé des positions rebelles au Darfour, provoquant au sein de la population une très vive inquiétude d'une confrontation directe entre les deux pays, et que la criminalité augmente chaque jour au Tchad, la Conférence épiscopale a adressé "à tous et à chacun", un appel pressant à plus de responsabilité.
«Tout le monde souhaite vivement la paix, y compris ceux-là même qui font la guerre. Mais de quelle paix s’agit-il ? Quelle paix voulons-nous pour notre pays ?» C’est par ces interrogations que la Conférence épiscopale du Tchad a adressé son message de Noël dernier qui représente un vibrant appel à toutes les parties en conflit de mettre fin à la violence et à la guerre au Tchad.
Tout en brossant un tableau sans concession et sans complaisance des comportements de tous, la Conférence épiscopale renvoie dos-à-dos les forces de sécurité qui « agissent trop souvent à l’inverse de la mission qui leur est confiée, devenant alors de vraies forces d’insécurité sans foi ni loi » et les auteurs de « tensions intercommunautaires, qui éclatent fréquemment en affrontements sanglants et mortels ». Les évêques dénoncent la corruption généralisée à tous les niveaux dans les institutions de l’État (douanes, gendarmerie, forces armées) et déplorent également le climat d’intimidation et de compromission instauré « où personne n’ose réagir ». Les populations fuient la violence des combats en se réfugiant hors des zones de conflit, quand d’autres sont tentés de créer de nouveaux groupes de rébellion en prenant les armes à leur tour.
L’année 2008 marque la cinquantième année de la proclamation de la République du Tchad. À cette occasion, la Conférence épiscopale lance «un appel pressant à tous et à chacun» à plus de responsabilité, qu’ils soient membres du gouvernement, de l’opposition ou de la société civile, en donnant des pistes concrètes d’action et de comportement. Désarmement, élaboration d’un programme politique fondé sur le respect du bien commun plutôt que sur des intérêts claniques, instauration d’une culture de paix passant par «une réconciliation réelle entre Tchadiens».
Quant au rôle des religieux, les évêques exhortent toutes les confessions à se réunir : «nous devrions être la conscience morale de la nation. Quand les responsables politiques et militaires sont dépassés par les situations qu’ils ont contribué à faire naître, Dieu ne nous appelle-t-il pas à nous engager davantage pour trouver des solutions autres que celles de la politique politicienne et des armes» ?
Enfin, les évêques se proposent de devenir des facilitateurs d’un dialogue visant à construire une paix durable pour leur pays et exhortent les Chrétiens à s’engager dans les commissions Justice et Paix et de redoubler d’efforts dans leur combat contre la pauvreté.
Télécharger le texte intégral de la Conférence épiscopale
Emmanuelle Dethomas
«Tout le monde souhaite vivement la paix, y compris ceux-là même qui font la guerre. Mais de quelle paix s’agit-il ? Quelle paix voulons-nous pour notre pays ?» C’est par ces interrogations que la Conférence épiscopale du Tchad a adressé son message de Noël dernier qui représente un vibrant appel à toutes les parties en conflit de mettre fin à la violence et à la guerre au Tchad.
Tout en brossant un tableau sans concession et sans complaisance des comportements de tous, la Conférence épiscopale renvoie dos-à-dos les forces de sécurité qui « agissent trop souvent à l’inverse de la mission qui leur est confiée, devenant alors de vraies forces d’insécurité sans foi ni loi » et les auteurs de « tensions intercommunautaires, qui éclatent fréquemment en affrontements sanglants et mortels ». Les évêques dénoncent la corruption généralisée à tous les niveaux dans les institutions de l’État (douanes, gendarmerie, forces armées) et déplorent également le climat d’intimidation et de compromission instauré « où personne n’ose réagir ». Les populations fuient la violence des combats en se réfugiant hors des zones de conflit, quand d’autres sont tentés de créer de nouveaux groupes de rébellion en prenant les armes à leur tour.
L’année 2008 marque la cinquantième année de la proclamation de la République du Tchad. À cette occasion, la Conférence épiscopale lance «un appel pressant à tous et à chacun» à plus de responsabilité, qu’ils soient membres du gouvernement, de l’opposition ou de la société civile, en donnant des pistes concrètes d’action et de comportement. Désarmement, élaboration d’un programme politique fondé sur le respect du bien commun plutôt que sur des intérêts claniques, instauration d’une culture de paix passant par «une réconciliation réelle entre Tchadiens».
Quant au rôle des religieux, les évêques exhortent toutes les confessions à se réunir : «nous devrions être la conscience morale de la nation. Quand les responsables politiques et militaires sont dépassés par les situations qu’ils ont contribué à faire naître, Dieu ne nous appelle-t-il pas à nous engager davantage pour trouver des solutions autres que celles de la politique politicienne et des armes» ?
Enfin, les évêques se proposent de devenir des facilitateurs d’un dialogue visant à construire une paix durable pour leur pays et exhortent les Chrétiens à s’engager dans les commissions Justice et Paix et de redoubler d’efforts dans leur combat contre la pauvreté.
Télécharger le texte intégral de la Conférence épiscopale
Emmanuelle Dethomas
Afrique/Tchad
La zone frontalière tchado-soudanaise vit depuis deux semaines une tension due aux informations selon lesquelles une attaque imminente se prépare contre la ville frontalière d'Eljeneina
En réponse aux multiples attaques des rebelles tchadiens contre les forces gouvernementales, les autorités tchadiennes semblent prendre au sérieux la menace des politico-militaires.
Par Ahmat Yacoub
La zone frontalière tchado-soudanaise vit depuis deux semaines une tension due aux informations selon lesquelles une attaque imminente se prépare contre la ville frontalière d'Eljeneina (capital du Darfour occidental). Les armées des deux pays et leurs opposants sont tous en état d'alerte maximum. A en croire ces informations, les rebelles du Darfour auraient reçu une importante aide militaire de la part du régime tchadien. En réponse aux multiples attaques des rebelles tchadiens contre les forces gouvernementales, les autorités tchadiennes semblent prendre au sérieux la menace des politico-militaires. Les derniers affrontements de fin octobre, qui ont opposé l'armée tchadienne aux forces rebelles ont fait un nombre important de morts et de blessés dans les deux camps. Tombée dans une embuscade, la garde républicaine aurait perdu plus d'une cinquantaine de corps. La décision du Président Déby serait d'aider les rebelles soudanais à s'emparer de la ville soudanaise d'Eljeneina. Le Tchad estime que les rebelles tchadiens préparent leurs opérations militaires contre ses forces à partir d'Eljeneina. Dans une attaque éclair contre un convoi de l'armée soudanaise près de la frontière avec le Tchad, les rebelles soudanais du Mouvement pour l'égalité et la justice ont déclaré avoir infligé une défaite à l'armée régulière soudanaise. "Nous avons défait deux bataillons, capturé 29 soldats et pris le contrôle de nombreux véhicules et armes de guerre", a indiqué à la BBC Mr. Abdel Aziz Al-Nour, un commandant rebelle. Une information aussitôt démentie par l'armée soudanaise qui reconnaît toutefois l'accrochage.
La semaine dernière, le même groupe rebelle a affirmé avoir attaqué un gisement pétrolier exploité par une firme chinoise dans le centre du Soudan. L'attaque a été dénoncée par Pékin qui a demandé que la sécurité de ses ressortissants au Soudan soit complétement assurée. Les rebelles accusent la Chine de protéger le Soudan contre tout vote de sanctions internationales. Pékin est le premier client de l'or noir soudanais.
La communauté internationale a finalement décidé d'envoyer des forces au Tchad et au Soudan, pour empêcher les atrocités devenues monnaie.
Par Ahmat Yacoub
La zone frontalière tchado-soudanaise vit depuis deux semaines une tension due aux informations selon lesquelles une attaque imminente se prépare contre la ville frontalière d'Eljeneina (capital du Darfour occidental). Les armées des deux pays et leurs opposants sont tous en état d'alerte maximum. A en croire ces informations, les rebelles du Darfour auraient reçu une importante aide militaire de la part du régime tchadien. En réponse aux multiples attaques des rebelles tchadiens contre les forces gouvernementales, les autorités tchadiennes semblent prendre au sérieux la menace des politico-militaires. Les derniers affrontements de fin octobre, qui ont opposé l'armée tchadienne aux forces rebelles ont fait un nombre important de morts et de blessés dans les deux camps. Tombée dans une embuscade, la garde républicaine aurait perdu plus d'une cinquantaine de corps. La décision du Président Déby serait d'aider les rebelles soudanais à s'emparer de la ville soudanaise d'Eljeneina. Le Tchad estime que les rebelles tchadiens préparent leurs opérations militaires contre ses forces à partir d'Eljeneina. Dans une attaque éclair contre un convoi de l'armée soudanaise près de la frontière avec le Tchad, les rebelles soudanais du Mouvement pour l'égalité et la justice ont déclaré avoir infligé une défaite à l'armée régulière soudanaise. "Nous avons défait deux bataillons, capturé 29 soldats et pris le contrôle de nombreux véhicules et armes de guerre", a indiqué à la BBC Mr. Abdel Aziz Al-Nour, un commandant rebelle. Une information aussitôt démentie par l'armée soudanaise qui reconnaît toutefois l'accrochage.
La semaine dernière, le même groupe rebelle a affirmé avoir attaqué un gisement pétrolier exploité par une firme chinoise dans le centre du Soudan. L'attaque a été dénoncée par Pékin qui a demandé que la sécurité de ses ressortissants au Soudan soit complétement assurée. Les rebelles accusent la Chine de protéger le Soudan contre tout vote de sanctions internationales. Pékin est le premier client de l'or noir soudanais.
La communauté internationale a finalement décidé d'envoyer des forces au Tchad et au Soudan, pour empêcher les atrocités devenues monnaie.
Ahmat Yacoub
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