"A bas ceux qui nous étranglent!", ont scandé les manifestants, de plus en plus nombreux au fil des minutes. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers, selon une estimation de journalistes sur place et la manifestation s'est étendue aux 13 quartiers de la capitale somalienne.
Les manifestants parmi lesquels se trouvaient des femmes et des enfants ont lancé des pierres, brisant les vitres de voitures et d'autobus. Ils ont ensuite dirigé leur colère contre les commerçants, notamment sur le marché Bakara, le principal marché de la capitale. Des centaines d'échoppes et de restaurants du sud de Mogadiscio ont baissé leurs rideaux par crainte de dégâts et de pillages.
Certains moyens de paiement comme les anciens billets de 1.000 shillings ne sont plus acceptés par les commerçants, accusés de faire monter les prix des produits alimentaires.
Selon des témoins, les soldats ont ouvert le feu dans au moins deux quartiers de la ville. Un médecin, le Dr Dahir Dhere, a fait état du décès d'un homme blessé lors des émeutes.
Abdinur Farah, l'un des manifestants, a de son côté expliqué que les soldats avaient ouvert le feu et blessé son oncle qui se trouvait en sa compagnie. Il est "mort avant que nous puissions l'emmener à l'hôpital", a-t-il dit. "Il ne faisait qu'exprimer pacifiquement ses opinions". D'autres témoins ont déclaré avoir vu plusieurs blessés.
"D'abord on nous tue avec des balles, et maintenant on nous tue par la faim", expliquait Halima Omar Hassan, une manifestante. Le prix d'un kilo de blé est passé de l'équivalent de sept centimes d'euros en janvier à 0,18 euro actuellement à Mogadiscio. Dans le même temps, le sac de riz est passé de l'équivalent de 16,7 euros à 30,6 euros.
Le shilling somalien a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l'année, tandis que des millions de faux billets circulent sur le marché. Selon les Nations unies, la moitié des sept millions de Somaliens risquent la famine.
A Paris où il a été reçu lundi par le président Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, le président somalien Abdullahi Yusuf Ahmed a annoncé la création d'une nouvelle devise pour combattre la contrefaçon.
"Le pays a été dans le chaos, dans l'anarchie pendant longtemps et était sans gouvernement. Toutes ces longues années ont permis à tous les falsificateurs et à tous les bandits de faire tout ce qu'ils voulaient", a noté le chef d'Etat somalien.
"Il y a eu un nombre incalculable de faux billets", à l'origine de "ce que nous avons eu comme problèmes financiers et économiques". Mais "nous sommes résolus à combattre cela et à créer une nouvelle monnaie", a-t-il ajouté.
Source: yahoo news
Les manifestants parmi lesquels se trouvaient des femmes et des enfants ont lancé des pierres, brisant les vitres de voitures et d'autobus. Ils ont ensuite dirigé leur colère contre les commerçants, notamment sur le marché Bakara, le principal marché de la capitale. Des centaines d'échoppes et de restaurants du sud de Mogadiscio ont baissé leurs rideaux par crainte de dégâts et de pillages.
Certains moyens de paiement comme les anciens billets de 1.000 shillings ne sont plus acceptés par les commerçants, accusés de faire monter les prix des produits alimentaires.
Selon des témoins, les soldats ont ouvert le feu dans au moins deux quartiers de la ville. Un médecin, le Dr Dahir Dhere, a fait état du décès d'un homme blessé lors des émeutes.
Abdinur Farah, l'un des manifestants, a de son côté expliqué que les soldats avaient ouvert le feu et blessé son oncle qui se trouvait en sa compagnie. Il est "mort avant que nous puissions l'emmener à l'hôpital", a-t-il dit. "Il ne faisait qu'exprimer pacifiquement ses opinions". D'autres témoins ont déclaré avoir vu plusieurs blessés.
"D'abord on nous tue avec des balles, et maintenant on nous tue par la faim", expliquait Halima Omar Hassan, une manifestante. Le prix d'un kilo de blé est passé de l'équivalent de sept centimes d'euros en janvier à 0,18 euro actuellement à Mogadiscio. Dans le même temps, le sac de riz est passé de l'équivalent de 16,7 euros à 30,6 euros.
Le shilling somalien a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l'année, tandis que des millions de faux billets circulent sur le marché. Selon les Nations unies, la moitié des sept millions de Somaliens risquent la famine.
A Paris où il a été reçu lundi par le président Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, le président somalien Abdullahi Yusuf Ahmed a annoncé la création d'une nouvelle devise pour combattre la contrefaçon.
"Le pays a été dans le chaos, dans l'anarchie pendant longtemps et était sans gouvernement. Toutes ces longues années ont permis à tous les falsificateurs et à tous les bandits de faire tout ce qu'ils voulaient", a noté le chef d'Etat somalien.
"Il y a eu un nombre incalculable de faux billets", à l'origine de "ce que nous avons eu comme problèmes financiers et économiques". Mais "nous sommes résolus à combattre cela et à créer une nouvelle monnaie", a-t-il ajouté.
Source: yahoo news
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