Mort d'un garçonnet dans le Gard: le concubin mis en examen pour homicide volontaire

Agé de 30 ans, sans emploi, le concubin, qui n'est pas le père de l'enfant, avait pris la fuite ce week-end, trouvant refuge dans sa famille à Marguerittes, commune au nord de Nîmes, avant d'être interpellé dimanche soir par les gendarmes.

"Il a reconnu qu'il battait l'enfant mais a minimisé les faits", a déclaré Christian Pasta. "Il n'est passé aux aveux que devant les gendarmes, pas devant le juge".

La mère, âgée de 25 ans et également sans emploi, a été mise en examen pour non dénonciation de crime. "Complètement perdue", selon le procureur, elle a reconnu que son compagnon battait son fils.

L'autopsie pratiquée sur le corps d'Enzo a révélé "des coups divers et des traces de brûlure", a précisé Christian Pasta. L'enfant n'est pas mort de ces mauvais traitements. Mais le décès "n'est pas accidentel", a précisé le procureur. "Il est consécutif à un étranglement".

Enzo ne s'était plus rendu à la crèche du village depuis la fin des vacances de la Toussaint, date à laquelle le suspect principal a emménagé chez Enzo et sa mère.

L'information judiciaire "va déterminer les responsabilités de chacun et qui est à l'origine du décès", de "forts doutes" pesant sur le compagnon. Le couple a été écroué lundi en fin d'après-midi.

Yahoo.com