Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Sa femme, Monique Olivier, a été mise en examen pour complicité d'enlèvements et d'assassinats.
Joanna Parrish, une Britannique originaire de Leeds, assistante d'anglais dans un lycée d'Auxerre, avait été retrouvée morte, violée et étranglée, le 17 mai 1990 près de la ville.
La jeune handicapée, Marie-Angèle Domèce, avait disparu le 8 juillet 1988 à Auxerre, entre le foyer où elle avait été placée par la Ddass et la gare. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Michel Fourniret, 65 ans, a été mis en examen pour leur enlèvement et leur assassinat, et aussi pour le viol de la Britannique et tentative de viol de la jeune handicapée, a précisé à la presse le procureur de Charleville-Mézières, Francis Nachbar.
Mme Olivier, 59 ans, est poursuivie pour complicité de tous les chefs de mise en examen de son mari. Ils ont chacun été entendus mardi pendant deux heures par les deux juges de Charleville.
Les affaires Parrish et Domèce "sont contestées par Michel Fourniret. Elles (avaient) été reconnues de manière relativement précises par Monique Olivier qui (était) revenue sur ses déclarations. Nous n'avons pas d'aveux", a déclaré M. Nachbar.
C'est Mme Olivier qui avait accusé en février 2005 Fourniret d'avoir tué les deux jeunes femmes. Elle avait évoqué "un enlèvement" près d'Auxerre "en rase campagne" en 1988, suivi d'une "tentative de viol", la victime ayant ensuite été "étranglée", ainsi qu'un enlèvement et un meurtre similaires commis en 1990, toujours près d'Auxerre.
Marie-Angèle Domèce avait disparu alors qu'elle se rendait chez sa tante résidant à Saint-Cyr-les-Colons, un village situé à une vingtaine de kilomètres d'Auxerre. Michel Fourniret s'était installé fin 1987 dans cette localité à sa sortie de prison.
Après cette disparition, une information judiciaire avait été ouverte contre X en août 1988 pour séquestration, suivie en février 1989, d'une ordonnance de non lieu.
L'enquête avait été relancée en avril 2002 par une plainte avec constitution de partie civile de la soeur et du père de la disparue, plainte consécutive à l'affaire Emile Louis, qui sera condamné en 2006 à la perpétuité pour l'assassinat de sept disparues dans l'Yonne.
Joanna Parrish avait fait passer le 8 mai 1990 une petite annonce proposant des cours d'anglais dans un journal gratuit. Le jour de sa disparition le 16 mai, un mystérieux interlocuteur lui avait donné rendez-vous devant la poste d'Auxerre. Son corps sera retrouvé le lendemain par un pêcheur dans l'Yonne.
Roger Parrish, le père de Joanna, avait critiqué à plusieurs reprises la justice française dans ce dossier.
"C'est un tournant. Au bout de six ans, nous arrivons à un aboutissement avec la mise en examen de M. Fourniret" a estimé Me Pierre Gonzalez de Gaspard, avocat de la famille Domèce présent à Charleville.
Fourniret et Olivier seront jugés à partir du 27 mars et pour deux mois devant la cour d'assises des Ardennes, lui pour sept homicides de jeunes femmes ou adolescentes et autant de viols ou tentatives, entre 1987 et 2003, et elle pour un meurtre et sa complicité présumée dans plusieurs autres affaires.
laprovence.com
Joanna Parrish, une Britannique originaire de Leeds, assistante d'anglais dans un lycée d'Auxerre, avait été retrouvée morte, violée et étranglée, le 17 mai 1990 près de la ville.
La jeune handicapée, Marie-Angèle Domèce, avait disparu le 8 juillet 1988 à Auxerre, entre le foyer où elle avait été placée par la Ddass et la gare. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Michel Fourniret, 65 ans, a été mis en examen pour leur enlèvement et leur assassinat, et aussi pour le viol de la Britannique et tentative de viol de la jeune handicapée, a précisé à la presse le procureur de Charleville-Mézières, Francis Nachbar.
Mme Olivier, 59 ans, est poursuivie pour complicité de tous les chefs de mise en examen de son mari. Ils ont chacun été entendus mardi pendant deux heures par les deux juges de Charleville.
Les affaires Parrish et Domèce "sont contestées par Michel Fourniret. Elles (avaient) été reconnues de manière relativement précises par Monique Olivier qui (était) revenue sur ses déclarations. Nous n'avons pas d'aveux", a déclaré M. Nachbar.
C'est Mme Olivier qui avait accusé en février 2005 Fourniret d'avoir tué les deux jeunes femmes. Elle avait évoqué "un enlèvement" près d'Auxerre "en rase campagne" en 1988, suivi d'une "tentative de viol", la victime ayant ensuite été "étranglée", ainsi qu'un enlèvement et un meurtre similaires commis en 1990, toujours près d'Auxerre.
Marie-Angèle Domèce avait disparu alors qu'elle se rendait chez sa tante résidant à Saint-Cyr-les-Colons, un village situé à une vingtaine de kilomètres d'Auxerre. Michel Fourniret s'était installé fin 1987 dans cette localité à sa sortie de prison.
Après cette disparition, une information judiciaire avait été ouverte contre X en août 1988 pour séquestration, suivie en février 1989, d'une ordonnance de non lieu.
L'enquête avait été relancée en avril 2002 par une plainte avec constitution de partie civile de la soeur et du père de la disparue, plainte consécutive à l'affaire Emile Louis, qui sera condamné en 2006 à la perpétuité pour l'assassinat de sept disparues dans l'Yonne.
Joanna Parrish avait fait passer le 8 mai 1990 une petite annonce proposant des cours d'anglais dans un journal gratuit. Le jour de sa disparition le 16 mai, un mystérieux interlocuteur lui avait donné rendez-vous devant la poste d'Auxerre. Son corps sera retrouvé le lendemain par un pêcheur dans l'Yonne.
Roger Parrish, le père de Joanna, avait critiqué à plusieurs reprises la justice française dans ce dossier.
"C'est un tournant. Au bout de six ans, nous arrivons à un aboutissement avec la mise en examen de M. Fourniret" a estimé Me Pierre Gonzalez de Gaspard, avocat de la famille Domèce présent à Charleville.
Fourniret et Olivier seront jugés à partir du 27 mars et pour deux mois devant la cour d'assises des Ardennes, lui pour sept homicides de jeunes femmes ou adolescentes et autant de viols ou tentatives, entre 1987 et 2003, et elle pour un meurtre et sa complicité présumée dans plusieurs autres affaires.
laprovence.com
Le gène de la paresse
