Gazprom s'est engagé à ce que ses exportations vers l'Europe ne soient pas affectées. Un quart des livraisons de gaz vers l'Europe transitent via l'Ukraine.
"Gazprom est un fournisseur de gaz fiable, mais nous ne pouvons pas et ne fournirons pas de gaz sans qu'il soit payé", a déclaré à Moscou Sergueï Kouprianov, porte-parole de Gazprom. Les livraisons, a-t-il dit, ont été réduites de 40 millions de mètres cubes par jour.
La compagnie énergétique nationale ukrainienne, Naftogaz, a confirmé que les livraisons avaient diminué, mais a parlé pour sa part de 30 millions de m3/jour.
Cette réduction, a indiqué la firme, n'est pas importante et n'aura pas de conséquence pour les consommateurs ukrainiens.
Par comparaison, Gazprom fournit à l'Europe 410 millions de m3/jour et l'Ukraine en reçoit 135 millions.
Gazprom dit ne pas être parvenu à trouver un compromis avec l'Ukraine sur la dette de Kiev (600 millions de dollars selon Moscou, portant sur des livraisons antérieures) et s'inquiète de l'absence de tout contrat pour les livraisons de 2008. La Russie avait déjà, au Nouvel an 2006, coupé le robinet du gaz à l'Ukraine, en raison de dissensions sur le prix de livraison.
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"Gazprom est un fournisseur de gaz fiable, mais nous ne pouvons pas et ne fournirons pas de gaz sans qu'il soit payé", a déclaré à Moscou Sergueï Kouprianov, porte-parole de Gazprom. Les livraisons, a-t-il dit, ont été réduites de 40 millions de mètres cubes par jour.
La compagnie énergétique nationale ukrainienne, Naftogaz, a confirmé que les livraisons avaient diminué, mais a parlé pour sa part de 30 millions de m3/jour.
Cette réduction, a indiqué la firme, n'est pas importante et n'aura pas de conséquence pour les consommateurs ukrainiens.
Par comparaison, Gazprom fournit à l'Europe 410 millions de m3/jour et l'Ukraine en reçoit 135 millions.
Gazprom dit ne pas être parvenu à trouver un compromis avec l'Ukraine sur la dette de Kiev (600 millions de dollars selon Moscou, portant sur des livraisons antérieures) et s'inquiète de l'absence de tout contrat pour les livraisons de 2008. La Russie avait déjà, au Nouvel an 2006, coupé le robinet du gaz à l'Ukraine, en raison de dissensions sur le prix de livraison.
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