En France: Altadis prévoit de supprimer 1.060 emplois, avec la fermeture des sites de Metz et Strasbourg

Le cigarettier Altadis (groupe Imperial Tobacco) a annoncé jeudi lors d'un comité central d'entreprise à Paris qu'il entendait supprimer 1.060 emplois sur 4.700 en France, projetant notamment de fermer les sites de Metz (Moselle) et de Strasbourg (Bas-Rhin), a-t-on appris de source syndicale. Cette restructuration fait partie d'un plan européen qui se soldera au total par 2.440 suppressions d'emplois et la fermeture de six des 58 sites du groupe.

Il a ajouté qu'à Riom (Puy-de-Dôme), l'effectif sera divisé par deux, ainsi qu'aux Aubrais (Loiret). Le siège parisien qui emploie environ 650 salariés verra le départ de la moitié du personnel. Reste Bergerac avec 40 salariés et Nantes qui retrouve son effectif de 2006 avec l'embauche en CDI de 25 personnes actuellement intérimaires. Selon M. Schouller, le prochain CCE "concernera les mesures d'âge".

Dans le cadre de son plan européen de restructuration, le groupe britannique va supprimer 830 emplois en Espagne, 260 en Grande-Bretagne, 250 en Allemagne, 200 en Pologne et 100 en Russie. Selon les syndicats, il aurait provisionné à cette fin 600 millions d'euros. Né de la fusion fin 1999 du Français Seita et de l'Espagnol Tabacalera, Altadis a été racheté en juillet dernier par Imperial Tobacco.

Source: news.yahoo.com