Afrique/Tchad
La zone frontalière tchado-soudanaise vit depuis deux semaines une tension due aux informations selon lesquelles une attaque imminente se prépare contre la ville frontalière d'Eljeneina
En réponse aux multiples attaques des rebelles tchadiens contre les forces gouvernementales, les autorités tchadiennes semblent prendre au sérieux la menace des politico-militaires.
Par Ahmat Yacoub
La zone frontalière tchado-soudanaise vit depuis deux semaines une tension due aux informations selon lesquelles une attaque imminente se prépare contre la ville frontalière d'Eljeneina (capital du Darfour occidental). Les armées des deux pays et leurs opposants sont tous en état d'alerte maximum. A en croire ces informations, les rebelles du Darfour auraient reçu une importante aide militaire de la part du régime tchadien. En réponse aux multiples attaques des rebelles tchadiens contre les forces gouvernementales, les autorités tchadiennes semblent prendre au sérieux la menace des politico-militaires. Les derniers affrontements de fin octobre, qui ont opposé l'armée tchadienne aux forces rebelles ont fait un nombre important de morts et de blessés dans les deux camps. Tombée dans une embuscade, la garde républicaine aurait perdu plus d'une cinquantaine de corps. La décision du Président Déby serait d'aider les rebelles soudanais à s'emparer de la ville soudanaise d'Eljeneina. Le Tchad estime que les rebelles tchadiens préparent leurs opérations militaires contre ses forces à partir d'Eljeneina. Dans une attaque éclair contre un convoi de l'armée soudanaise près de la frontière avec le Tchad, les rebelles soudanais du Mouvement pour l'égalité et la justice ont déclaré avoir infligé une défaite à l'armée régulière soudanaise. "Nous avons défait deux bataillons, capturé 29 soldats et pris le contrôle de nombreux véhicules et armes de guerre", a indiqué à la BBC Mr. Abdel Aziz Al-Nour, un commandant rebelle. Une information aussitôt démentie par l'armée soudanaise qui reconnaît toutefois l'accrochage.
La semaine dernière, le même groupe rebelle a affirmé avoir attaqué un gisement pétrolier exploité par une firme chinoise dans le centre du Soudan. L'attaque a été dénoncée par Pékin qui a demandé que la sécurité de ses ressortissants au Soudan soit complétement assurée. Les rebelles accusent la Chine de protéger le Soudan contre tout vote de sanctions internationales. Pékin est le premier client de l'or noir soudanais.
La communauté internationale a finalement décidé d'envoyer des forces au Tchad et au Soudan, pour empêcher les atrocités devenues monnaie.
Par Ahmat Yacoub
La zone frontalière tchado-soudanaise vit depuis deux semaines une tension due aux informations selon lesquelles une attaque imminente se prépare contre la ville frontalière d'Eljeneina (capital du Darfour occidental). Les armées des deux pays et leurs opposants sont tous en état d'alerte maximum. A en croire ces informations, les rebelles du Darfour auraient reçu une importante aide militaire de la part du régime tchadien. En réponse aux multiples attaques des rebelles tchadiens contre les forces gouvernementales, les autorités tchadiennes semblent prendre au sérieux la menace des politico-militaires. Les derniers affrontements de fin octobre, qui ont opposé l'armée tchadienne aux forces rebelles ont fait un nombre important de morts et de blessés dans les deux camps. Tombée dans une embuscade, la garde républicaine aurait perdu plus d'une cinquantaine de corps. La décision du Président Déby serait d'aider les rebelles soudanais à s'emparer de la ville soudanaise d'Eljeneina. Le Tchad estime que les rebelles tchadiens préparent leurs opérations militaires contre ses forces à partir d'Eljeneina. Dans une attaque éclair contre un convoi de l'armée soudanaise près de la frontière avec le Tchad, les rebelles soudanais du Mouvement pour l'égalité et la justice ont déclaré avoir infligé une défaite à l'armée régulière soudanaise. "Nous avons défait deux bataillons, capturé 29 soldats et pris le contrôle de nombreux véhicules et armes de guerre", a indiqué à la BBC Mr. Abdel Aziz Al-Nour, un commandant rebelle. Une information aussitôt démentie par l'armée soudanaise qui reconnaît toutefois l'accrochage.
La semaine dernière, le même groupe rebelle a affirmé avoir attaqué un gisement pétrolier exploité par une firme chinoise dans le centre du Soudan. L'attaque a été dénoncée par Pékin qui a demandé que la sécurité de ses ressortissants au Soudan soit complétement assurée. Les rebelles accusent la Chine de protéger le Soudan contre tout vote de sanctions internationales. Pékin est le premier client de l'or noir soudanais.
La communauté internationale a finalement décidé d'envoyer des forces au Tchad et au Soudan, pour empêcher les atrocités devenues monnaie.
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Lundi 17 Décembre 2007 - 18:44
18:44
Ahmat Yacoub
Libertés sans frontières: nous offrons cette tribune à tous ceux qui se respectent et respectent les autres pour que tous ensemble nous œuvrions pour un monde sans haine.
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