Le Mardi 31 juillet 2007 aux environs de 14h30, j'étais dans le restaurant de l'hôtel Atlantique à Libreville, assis autour d'une table avec des amis dont : Senoussi Faki, Moussa Saleh et Issa Faki Président du MDD. Après avoir déjeuné ensemble, Issa Faki est allé dans sa chambre se préparer puisque nous devions tous rejoindre l'hôtel Méridien pour une réunion générale qui doit se tenir à 15h30. En attendant la réunion, j'ai emprunté de Issa Faki, le journal Afrique Éducation. Quelques temps après, je voyais venir Ley Nguardigual Djimadoums'asseoir en face de ma table à cinq mètres environs. J'ai remarquéqu'il a pris son téléphone et appeler.

Je lisais avec concentration un article relatif au Tchad paru dans ce journal quand j'ai été brusquement agressé par derrière par un certain Ousmane Hissène, se réclamant du collectif pour la défense de l'ancien dictateur Hissène Habré, porte parole du MDJT et conseiller des affaires politiques !!! C'est à ce moment que j'ai effectivement compris qu'une conspiration se préparait à mon encontre par le duo Ley et Ousmane.


J'ai reçu deux coups à la tête improvisés. Je n'ai jamais imaginé un tel acte d'agressivité. Une fois, retourné que je me suis aperçu avoir à affaire sans surprise à un aliéné mental qui s'acharne sur moi en haussant le ton pour dire : "je vais te tuer, je vais te tuer..." S'en est suivi, subitement, un troisième coup qui devrait m'être fatal, n'eût été l'intervention de Senoussi Faki grièvement blessé au bras.


Le personnel et les agents de sécurité de l'hôtel se sont regroupés pour attacher Ousman Hissène et vouloir le remettre à la police mais j'ai finalement estimé que cela affecterait l'image de toute la délégation présente à Libreville. Ainsi, sa détention a été évitée de justesse !

Quelques temps après, une réunion d'urgence a été convoquée par l'ex Président tchadien Goukouni Weddeye et le Général Adoum Togoi. A l'issue de cette mini rencontre, Ousmane Hissène a tenté d'expliquer en vain le mobile de son agression (...)

Tout le monde était unanime pour condamner son acte. La majorité des membres de la délégation lui a signifié clairement qu'il a commis une grosse bêtise et qu'il a terni la réputation et l'image de la délégation. Le Président Goukouni Weddeye et le Général Adoum Togoï lui ont réclamé de me présenter ses excuses. Choses faites après vaines tergiversations.

C'est bien dommage ! La preuve est que tous les internautes ont vu sans commune mesure que le duo Ley et Ousmane m'ont diffamé² sur le Net en empruntant des différents pseudonymes. Aujourd'hui, ils ont atteint le paroxysme de leur haine viscérale qui les a stimulés, gonflés à bloc à faire usage de toutes les accusations inhérentes à ma modeste personne.

Arrivés à Libreville, ils ont passé tout leur temps, à faire porte à porte pour diffamer Ahmat Yacoub. Pourquoi une telle animosité ? Personne, à part eux n'a compris ce comportement. Tous les participants à la consultation de Libreville ont apprécié ma bonne conduite tout au long du séjours. Je n'ai jamais imaginé un seul instant que le développement de leur haine peut engendrer un tel débordement jusqu'à vouloir mon élimination physique.

Aujourd'hui, je dois dire que les deux coupables ont décidé de mettre fin à leur avenir politique.

Je me désole profondément pour ce qui est arrivé à mon ami Senoussi Faki, victime directe de cet acte de cruauté, blessé dans son bras. J'implore Dieu le tout puissant à ce qu'il retrouve rapidement sa santé et lui présente mes vœux de prompts rétablissement. En même temps, je présente mes sincères excuses aux autorités Gabonaises et aux autres membres de la délégation pour la mauvaise image que ce comportement agressif a laissé sur place comme triste souvenir.

Je remercie Dieu d'être sorti indemne, sain et sauf de cette tentative d'assassinat et suis sincèrement surpris comme à l'instar des autres. Rien ne peut justifier une telle agressivité, car aucun clash n'existe entre nous pour que ces individus puissent agir de la sorte !

Bien au contraire, cette tentative d'assassinat renforce une fois encore ma conviction, celle de contribuer à la recherche d'une paix durable et définitive au Tchad. Une paix qui évitera aux opportunistes d'exploiter cet état d'instabilité.

C'est aussi pour moi l'occasion d'exprimer ma grande déception pour la position négative d'Alwihda par rapport à la rencontre de Libreville. J'avoue que je n'ai pas compris cette attitude.

Pour terminer, j'aimerai dire à Ley et Ousmane que Dieu nous préserve et nous protège de votre haine, mépris et autres diffamations sur la toile mondiale.
Que Dieu vous pardonne !

Ahmat Yacoub
Réfugié politique tchadien en France

Ex-Secrétaire Général du Front national du Tchad rénové, FNTR

Ex-Directeur Général du journal Alwihda
Président de Liberté Sans Frontière (LSF)

1/ ça s'est passé lors de la rencontre de l'opposition tchadienne de Libreville du 15 au 31 juillet 2007
2/ Depuis décembre 2006, les deux personnes utilisent des faux noms pour me diffamer.

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Source: www.dabio.net