Selon la préfecture, le détenu, âgé d'une trentaine d'années, qui menaçait son otage à la gorge avec une lame en plastique, "devenait très menaçant et le GIGN a été obligé d'agir".
La gendarmerie a déclaré dans un premier temps que l'homme avait "été grièvement blessé avec un pronostic vital menacé", mais la ministre de la Justice Rachida Dati, prenant la parole un peu plus tard, a précisé que la vie de l'individu n'était pas menacée.
Une seule balle de "neutralisation" aurait été tirée dans son bras, selon une source proche de l'administration.
Mme Dati s'est rendue sur place pour féliciter les personnels et a qualifié l'intervention du GIGN de "remarquable". "Le détenu, connu pour être violent, avait commis des actes de violence en détention et à la fin juillet, l'administration avait demandé un examen particulier de ce détenu au centre national d'observation à Fresnes", a-t-elle dit.
"Aujourd'hui, compte tenu des faits, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité et avec les nouvelles dispositions légales, ce type de détenu ne peut pas être remis en liberté sans surveillance judiciaire, même au-delà de sa peine", a-t-elle précisé.
Le détenu, condamné à 15 ans de réclusion criminelle -- dont 10 ans de période de sûreté -- pour viol avec arme par la cour d'assises d'Eure-et-Loir, avait profité d'une consultation en salle de soins lundi vers 11h30 pour prendre en otage le psychologue, âgé d'une cinquantaine d'années.
Il s'était installé dans une coursive au premier étage, tenant son otage devant lui et le menaçant au niveau de la gorge avec son arme, a affirmé un syndicaliste de FO, précisant qu'un téléphone mural permettait la communication avec les négociateurs du GIGN. Il avait demandé dans un premier temps de changer d'établissement, puis avait réclamé une voiture.
La gendarmerie avait aussitôt envoyé sur place une vingtaine de membres du GIGN avec une cellule de négociation comprenant un psychologue ainsi que les forces d'intervention. Sa mère avait également tenté de le calmer, sans succès.
D'après Frédéric Parmentier, secrétaire FO à Fleury, le détenu "était déjà connu des services médicaux pour ses antécédents psychologiques et n'avait plus rien à faire en maison d'arrêt".
Une maison d'arrêt ne doit en théorie recevoir que les prévenus (détenus en attente de jugement) et les condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas un an lors de leur condamnation définitive.
La dernière prise d'otage à Fleury-Mérogis, une des plus grandes prisons d'Europe, touchée par la surpopulation (3.900 détenus, selon FO), remonte à plus de 23 ans. Le 5 mai 1985, des dizaines de détenus avaient retenu un surveillant et jeté dans la cour des matelas enflammés jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.
Construit dans les années 60, le centre pénitentiaire comprend une maison d'arrêt pour hommes, un établissement pour jeunes adultes de 18 à 21 ans et une maison d'arrêt pour femmes. Il abrite également un quartier pour mineurs, où Rachida Dati doit se rendre mardi après-midi pour marquer la rentrée scolaire en milieu carcéral.
Source: Yahoo News
La gendarmerie a déclaré dans un premier temps que l'homme avait "été grièvement blessé avec un pronostic vital menacé", mais la ministre de la Justice Rachida Dati, prenant la parole un peu plus tard, a précisé que la vie de l'individu n'était pas menacée.
Une seule balle de "neutralisation" aurait été tirée dans son bras, selon une source proche de l'administration.
Mme Dati s'est rendue sur place pour féliciter les personnels et a qualifié l'intervention du GIGN de "remarquable". "Le détenu, connu pour être violent, avait commis des actes de violence en détention et à la fin juillet, l'administration avait demandé un examen particulier de ce détenu au centre national d'observation à Fresnes", a-t-elle dit.
"Aujourd'hui, compte tenu des faits, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité et avec les nouvelles dispositions légales, ce type de détenu ne peut pas être remis en liberté sans surveillance judiciaire, même au-delà de sa peine", a-t-elle précisé.
Le détenu, condamné à 15 ans de réclusion criminelle -- dont 10 ans de période de sûreté -- pour viol avec arme par la cour d'assises d'Eure-et-Loir, avait profité d'une consultation en salle de soins lundi vers 11h30 pour prendre en otage le psychologue, âgé d'une cinquantaine d'années.
Il s'était installé dans une coursive au premier étage, tenant son otage devant lui et le menaçant au niveau de la gorge avec son arme, a affirmé un syndicaliste de FO, précisant qu'un téléphone mural permettait la communication avec les négociateurs du GIGN. Il avait demandé dans un premier temps de changer d'établissement, puis avait réclamé une voiture.
La gendarmerie avait aussitôt envoyé sur place une vingtaine de membres du GIGN avec une cellule de négociation comprenant un psychologue ainsi que les forces d'intervention. Sa mère avait également tenté de le calmer, sans succès.
D'après Frédéric Parmentier, secrétaire FO à Fleury, le détenu "était déjà connu des services médicaux pour ses antécédents psychologiques et n'avait plus rien à faire en maison d'arrêt".
Une maison d'arrêt ne doit en théorie recevoir que les prévenus (détenus en attente de jugement) et les condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas un an lors de leur condamnation définitive.
La dernière prise d'otage à Fleury-Mérogis, une des plus grandes prisons d'Europe, touchée par la surpopulation (3.900 détenus, selon FO), remonte à plus de 23 ans. Le 5 mai 1985, des dizaines de détenus avaient retenu un surveillant et jeté dans la cour des matelas enflammés jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.
Construit dans les années 60, le centre pénitentiaire comprend une maison d'arrêt pour hommes, un établissement pour jeunes adultes de 18 à 21 ans et une maison d'arrêt pour femmes. Il abrite également un quartier pour mineurs, où Rachida Dati doit se rendre mardi après-midi pour marquer la rentrée scolaire en milieu carcéral.
Source: Yahoo News
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