Des rives de l'Etang de Berre à la Plaine de la Crau, Istres, 4e ville des Bouches-du-Rhône, par sa superficie, fière de se mirer dans l'eau de ses étangs, a su accueillir dans un berceau de traditions, construire en prenant appui sur ses forteresses, entretenir ses racines et aménager ses terres cultivées de longue date.

Des traces du paléolithique aux fouilles encouragées et poursuivies par les plus jeunes, les pages du patrimoine istréen se relient, se lisent en parcourant la ville.
Les rues se souviennent, leurs noms rappellent personnages illustres et chapitres d'une histoire locale, particulièrement riche, que les anciens racontent et qui continue de s'écrire au jour le jour. L'archéologie sous-marine s'offre au regard, les sites classés s'ouvrent à l'art contemporain comme à la haute couture, les nouvelles réalisations sportives et culturelles colorent, relèvent le tissu urbain.

Dans son art d'accommoder les vestiges, de ménager les susceptibilités de la mémoire, de bousculer habitudes et idées reçues, la ville s'est peu à peu agrandi autour du centre ancien.
Ce noyau féodal, tel une araignée paisible a tissé sa toile, tendu des fils entre ses deux étangs, demeurant un centre vivant et toujours animé.

Curieuse et entreprenante, la ville d'Istres a su profiter d'atouts naturels, a compté de nombreux passionnés et visionnaires jouant la carte de l'ambition en calculant les risques, en misant sur des projets audacieux aux couleurs de l'innovation, opérant des choix, au coeur de l'actualité, au carrefour d'idées nouvelles.
Des oliveraies et cerisaies à l'élevage des moutons ou des vers à soie jusqu'au développement de l'industrie chimique sans oublier la grande aventure de l'aviation, on note toujours un dynamisme ambitieux.

S'inscrivant, dans les années 70, dans la procédure des villes nouvelles, la ville va continuer à puiser énergie et richesses dans le dialogue qu'elle entretient avec le passé, dans l'imagination qu'elle cultive au quotidien et dans le maintien de ses acquis, de ses potentialités économiques. Istres, sur un nouvel échiquier, au centre de La ville Nouvelle de Fos, abritera le siège du SAN, deviendra sous-préfecture et compte aujourd'hui une population jeune de 40000 habitants .

Ville fleurie, ville du sport, ville lecture... autant de labels qui affichent Istres comme une ville de contrastes où les volontés se fédèrent et les objectifs convergent.
Toujours à l'initiative de grandes décisions dans la lutte contre les exclusions aux couleurs de la solidarité et de l'innovation, elle tisse une dynamique originale d'un "mieux vivre ensemble".
De la Fête des bergers aux fêtes de la St Jean et de la musique jusqu'à l'Usine de Rassuen, (site archéologique industriel réhabilité ?), le passé répond suivant des musiques nouvelles sur un même tempo.

Du temps des cerises à l'ère du multimédia, chemins de traverse et autoroutes de l'information se croisent harmonieusement dans un art de ville où chacun se félicite des réalisations multiples et du large éventail des actions et activités socioculturelles à la portée de tous.