Cet homme du sérail, qui a survécu à huit ministres, réagissait à une enquête disant avoir eu accès à ses "carnets secrets" saisis par la justice lors de l'affaire Clearstream.
"Patron" des RG sous différents gouvernements de droite et de gauche entre 1992 et 2004, Yves Bertrand affirme que ces documents couvrant la période 1998-2003 étaient de simples "brouillons" strictement privés où il rapportait des rumeurs.
"Pour ce qui est du président, il y avait des trucs qui circulaient qui le concernaient, à l'époque" où Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, assure-t-il.
"Evidemment, je notais, mais ce n'est pas moi qui faisais circuler. C'était une personnalité en devenir et une personnalité en devenir, évidemment, on se fait attaquer", ajoute Yves Bertrand.
Pour l'ancien patron des RG, "si on veut déstabiliser quelqu'un, on utilise des affaires à caractère privé, ça veut dire des affaires financières ou des histoires sexuelles ou autres."
Selon lui, le fait que des ragots circulent dans plusieurs villes "peut avoir une signification" pour un service comme les RG. "Quand il y a des ragots sur quelqu'un ou quand on veut déstabiliser quelqu'un, ça commence par des ragots,", insiste-t-il.
Prié de dire s'il les a utilisés pour déstabiliser en particulier l'actuel chef de l'Etat, il répond : "pas du tout, moi je notais, un brouillon c'est un instrument de travail, c'est comme un journaliste qui a un carnet."
Ces carnets montrent que le directeur des RG a amassé des informations vraies ou fausses sur Nicolas Sarkozy, y compris sur sa vie privée, pendant des années.
Fin mai 2002, alors que Nicolas Sarkozy est son ministre de l'Intérieur, Yves Bertrand affirme qu'un prévenu de l'affaire de l'Angolagate, dont le procès vient de s'ouvrir à Paris, "tient" le futur chef de l'Etat.
Au fil des pages, on découvre également que le "patron" des RG s'intéresse à celui qui deviendra un proche de Nicolas Sarkozy, son propre adjoint Bernard Squarcini.
Ce dernier se retrouvera un an plus tard dans les faux listings d'une autre affaire, Clearstream, pour laquelle l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, soupçonné d'avoir voulu déstabiliser l'actuel président français, risque d'être renvoyé en correctionnelle.
"Beaucoup à gauche comme à droite soupçonnent Yves Bertrand d'avoir été la pièce maîtresse d'un cabinet noir piloté par Dominique de Villepin au service de Jacques Chirac".
Les carnets secrets montrent également l'ampleur des moyens déployés pour mettre hors jeu l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua et l'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin dans la course à la présidentielle de 2002.
Dans un livre, Yves Bertrand a rejeté ces accusations en expliquant avoir servi sous de nombreux gouvernements de gauche comme de droite. "On ne peut pas rester douze ans à la tête des RG et servir sous autant de gouvernements sans susciter d'inévitables jalousies", écrit-il.
Source: Yahoo News
"Patron" des RG sous différents gouvernements de droite et de gauche entre 1992 et 2004, Yves Bertrand affirme que ces documents couvrant la période 1998-2003 étaient de simples "brouillons" strictement privés où il rapportait des rumeurs.
"Pour ce qui est du président, il y avait des trucs qui circulaient qui le concernaient, à l'époque" où Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, assure-t-il.
"Evidemment, je notais, mais ce n'est pas moi qui faisais circuler. C'était une personnalité en devenir et une personnalité en devenir, évidemment, on se fait attaquer", ajoute Yves Bertrand.
Pour l'ancien patron des RG, "si on veut déstabiliser quelqu'un, on utilise des affaires à caractère privé, ça veut dire des affaires financières ou des histoires sexuelles ou autres."
Selon lui, le fait que des ragots circulent dans plusieurs villes "peut avoir une signification" pour un service comme les RG. "Quand il y a des ragots sur quelqu'un ou quand on veut déstabiliser quelqu'un, ça commence par des ragots,", insiste-t-il.
Prié de dire s'il les a utilisés pour déstabiliser en particulier l'actuel chef de l'Etat, il répond : "pas du tout, moi je notais, un brouillon c'est un instrument de travail, c'est comme un journaliste qui a un carnet."
Ces carnets montrent que le directeur des RG a amassé des informations vraies ou fausses sur Nicolas Sarkozy, y compris sur sa vie privée, pendant des années.
Fin mai 2002, alors que Nicolas Sarkozy est son ministre de l'Intérieur, Yves Bertrand affirme qu'un prévenu de l'affaire de l'Angolagate, dont le procès vient de s'ouvrir à Paris, "tient" le futur chef de l'Etat.
Au fil des pages, on découvre également que le "patron" des RG s'intéresse à celui qui deviendra un proche de Nicolas Sarkozy, son propre adjoint Bernard Squarcini.
Ce dernier se retrouvera un an plus tard dans les faux listings d'une autre affaire, Clearstream, pour laquelle l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, soupçonné d'avoir voulu déstabiliser l'actuel président français, risque d'être renvoyé en correctionnelle.
"Beaucoup à gauche comme à droite soupçonnent Yves Bertrand d'avoir été la pièce maîtresse d'un cabinet noir piloté par Dominique de Villepin au service de Jacques Chirac".
Les carnets secrets montrent également l'ampleur des moyens déployés pour mettre hors jeu l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua et l'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin dans la course à la présidentielle de 2002.
Dans un livre, Yves Bertrand a rejeté ces accusations en expliquant avoir servi sous de nombreux gouvernements de gauche comme de droite. "On ne peut pas rester douze ans à la tête des RG et servir sous autant de gouvernements sans susciter d'inévitables jalousies", écrit-il.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française