Vaccinés ou non, tous les Français ont le droit de savoir si, oui ou non, la vaccination massive à laquelle ils ont été fortement incités et souvent même contraints, a eu des effets bénéfiques ou néfastes sur leur santé, et dans quelles proportions. La litanie des « effets secondaires » dont se plaignent des personnes vaccinées sur les réseaux sociaux mérite pour le moins une enquête. A fortiori, s’agissant de la mortalité post-vaccinale.
Dans une tribune publiée le 21 mars par le site « Quartier Général », 700 universitaires, chercheurs, professionnels de la santé et du droit interpellent le Sénat afin d’obtenir une commission d’enquête sur les effets des vaccins.
Leur interpellation est d’autant plus pressante que l’on prête à l’actuelle majorité parlementaire l’intention d’instaurer l’obligation vaccinale en cas de réélection d’Emmanuel Macron. Or, deux précédentes requêtes n’ont pas obtenu gain de cause : le 14 janvier 2022, le Dr Julien Devilleger a déposé au Sénat une pétition demandant l’ouverture d’une commission d’enquête sur les effets secondaires ; le 19 février 2022, le Dr Laurent Toubiana a déposé une seconde pétition réclamant que le Sénat fasse procéder à une analyse de la mortalité, toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal des personnes.
Cette tribune souligne que la vaccination massive pratiquée en France est sans précédent historique. « En un peu plus d’un an, quelques 140 millions de doses ont été administrées en France. » Pour quel résultat ?
L’annonce d’une cinquième vague laisse planer des doutes sur l’efficacité d’une vaccination « tous azimuts ». Cependant, avec le « pass sanitaire » obligatoire pour voyager et accéder à de nombreux lieux publics, devenu en décembre 2021 le « pass vaccinal », la vaccination a été imposée plus que proposée aux Français. 94% des plus de 12 ans ont reçu au moins une dose, la plupart, deux ou trois.
Qui plus est, le principe de précaution a volé en éclats : « Les dits « vaccins » utilisés sont (…) des produits innovants, mis au point en à peine quelques mois. D’ordinaire, la création de nouveaux médicaments, a fortiori ceux à but prophylactique comme un vaccin, requiert de nombreuses années et de longs essais thérapeutiques avant leur mise sur le marché. » On aura brûlé les étapes, sans prendre la peine d’informer le grand public sur la veille sanitaire mise en place, ni sur la fréquence et l’importance des effets indésirables.
Certes, les données existent : « Le dernier rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) fait état de plus de 137 000 effets indésirables renseignés en France, dont un quart considérés graves.
Eudravigilance met par ailleurs en ligne les remontées de pharmacovigilance européenne et comptabilisait à la mi-février 2022 plus de 17 000 décès signalés par des professionnels de santé. » Reste à les analyser, à les croiser, et à les mettre à la portée du grand public. Relayé par les médias, le rapport sénatorial demandé par cette tribune pourrait avoir un effet comparable à celui que le Sénat vient de publier sur le rôle des bureaux de conseil privés au sein des rouages de l’État. On peut même s’attendre, vu l’enjeu pour la santé de chacun et des membres de sa famille, à ce qu’il soit beaucoup plus retentissant. Trop pour que les sénateurs sautent le pas ?
Sources : Philippe Oswald
Dans une tribune publiée le 21 mars par le site « Quartier Général », 700 universitaires, chercheurs, professionnels de la santé et du droit interpellent le Sénat afin d’obtenir une commission d’enquête sur les effets des vaccins.
Leur interpellation est d’autant plus pressante que l’on prête à l’actuelle majorité parlementaire l’intention d’instaurer l’obligation vaccinale en cas de réélection d’Emmanuel Macron. Or, deux précédentes requêtes n’ont pas obtenu gain de cause : le 14 janvier 2022, le Dr Julien Devilleger a déposé au Sénat une pétition demandant l’ouverture d’une commission d’enquête sur les effets secondaires ; le 19 février 2022, le Dr Laurent Toubiana a déposé une seconde pétition réclamant que le Sénat fasse procéder à une analyse de la mortalité, toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal des personnes.
Cette tribune souligne que la vaccination massive pratiquée en France est sans précédent historique. « En un peu plus d’un an, quelques 140 millions de doses ont été administrées en France. » Pour quel résultat ?
L’annonce d’une cinquième vague laisse planer des doutes sur l’efficacité d’une vaccination « tous azimuts ». Cependant, avec le « pass sanitaire » obligatoire pour voyager et accéder à de nombreux lieux publics, devenu en décembre 2021 le « pass vaccinal », la vaccination a été imposée plus que proposée aux Français. 94% des plus de 12 ans ont reçu au moins une dose, la plupart, deux ou trois.
Qui plus est, le principe de précaution a volé en éclats : « Les dits « vaccins » utilisés sont (…) des produits innovants, mis au point en à peine quelques mois. D’ordinaire, la création de nouveaux médicaments, a fortiori ceux à but prophylactique comme un vaccin, requiert de nombreuses années et de longs essais thérapeutiques avant leur mise sur le marché. » On aura brûlé les étapes, sans prendre la peine d’informer le grand public sur la veille sanitaire mise en place, ni sur la fréquence et l’importance des effets indésirables.
Certes, les données existent : « Le dernier rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) fait état de plus de 137 000 effets indésirables renseignés en France, dont un quart considérés graves.
Eudravigilance met par ailleurs en ligne les remontées de pharmacovigilance européenne et comptabilisait à la mi-février 2022 plus de 17 000 décès signalés par des professionnels de santé. » Reste à les analyser, à les croiser, et à les mettre à la portée du grand public. Relayé par les médias, le rapport sénatorial demandé par cette tribune pourrait avoir un effet comparable à celui que le Sénat vient de publier sur le rôle des bureaux de conseil privés au sein des rouages de l’État. On peut même s’attendre, vu l’enjeu pour la santé de chacun et des membres de sa famille, à ce qu’il soit beaucoup plus retentissant. Trop pour que les sénateurs sautent le pas ?
Sources : Philippe Oswald
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