Tchernobyl, le mensonge français

Après le passage du nuage de Tchernobyl au dessus de la France le 29 avril 1986 (et oui, il n'a pas respecté les frontières !) MM. Carignon et Madelin, respectivement ministres de l'environnement et de l'industrie assuraient qu'il n'y avait aucun risque pour la santé. Aujourd'hui encore, Monsieur Madelin assure "qu'à aucun moment, au niveau du gouvernement, on a eu le sentiment que la santé des français était menacée".
Et pourtant, dès le 3 mai 1986, des analyses faites par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur du lait de brebis transmis par un médecin corse, le Dr Fauconnier, montraient que la contamination de ce lait était de 76 800 Bq/l soit… plus de 150 fois la limite maximale !
Il existait donc un réel danger en Corse et plus généralement dans tout l'est de la France où les pluies avaient déposé au sol la radioactivité portée par le nuage.
Et nos dirigeants ne se doutaient de rien ? Alors que notre voisine, l'Italie, mettait en place rapidement un contrôle de contamination à ses frontières, et que des mesures, en particulier concernant l'alimentation, étaient prises dans de nombreux pays européens (Pologne, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Italie, Grèce etc.) ?
Quelles sont encore les conséquences sur la santé aujourd'hui, et à quelles doses peut-on développer des maladies ?
Aujourd'hui, Le réseau sortir du nucléaire
diffuse une chronologie de ce qu'il appelle justement "un mensonge d'Etat".
Un Etat qui, lui, continue à prévoir des implantations de réacteurs nucléaires sur le territoire !