Les combats du week-end à N'Djamena ont fait au moins un millier de blessés, a estimé mardi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sans pouvoir se prononcer sur le nombre de morts dans la capitale tchadienne.
"Conscientes des souffrances des populations tchadiennes et souscrivant aux initiatives de paix des pays frères, la Libye et le Burkina Faso, les forces de la résistance nationale donnent leur accord pour un cessez-le-feu immédiat", a déclaré le porte-parole des rebelle, Abderaman Koulamallah.
Cette annonce intervient alors que le chef de l'Etat, qui a vécu les combats du week-end retranché dans son palais au coeur de la capitale, et dont la chute semblait presque inéluctable samedi, a bénéficié lundi du soutien appuyé des Nations unies, des Etats-Unis, et de la France, son principal allié.
Tous ont fermement condamné le raid rebelle, parti le 28 janvier du Soudan, parrain des groupes armés hostiles au président Deby. Khartoum est soupçonné de vouloir empêcher le déploiement d'une force de 3.700 hommes de l'Union européenne à ses portes, l'Eufor, destinée à la protection des réfugiés du Darfour et de déplacés des pays voisins.
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