Pourquoi une telle tension au Sri Lanka ?
La cause semble être liée à la crise économique que traverse le monde entier. Seulement que dans ce pays, la responsabilité de la crise est attribuée au président Gotabaya Rajapaksa. La pénurie de : Carburant, nourriture, médicaments … est une réalité depuis un moment. Il faut donc le chasser du pouvoir et visiblement avec toute son équipe. C’est l’origine de cette crise qui commence par durer dans le temps. Des centaines de manifestants dans la rue au début et maintenant dans le palais présidentiel et au domicile du premier ministre.
Le pays est paralysé avec un affrontement entre partisans anti-gouvernementaux et pro-gouvernementaux. On dénombre malheureusement déjà plusieurs morts et des centaines de blessés.
Le pays est paralysé avec un affrontement entre partisans anti-gouvernementaux et pro-gouvernementaux. On dénombre malheureusement déjà plusieurs morts et des centaines de blessés.
L’évolution de la crise au Sri Lanka
La situation est confuse et avoisine progressivement un État de non droit. La nuit du 31 mars au 1er avril fut le point de départ des manifestations les plus violentes dans l’intention de mettre fin aux fonctions des dirigeants jugés incapables de trouver des solutions à la cherté de la vie. Les manifestants réclament la démission du président. Tout le pays entre en mouvement à partir du 1er Avril, ce qui déplut au président Gotabaya Rajapaksa. L’homme décrète un couvre-feu de 36h à partir du 2 Avril. La population ne tardera pas à désobéir malgré les interventions de l’armée.
Le gouvernement se plie et dépose sa démission le 3 Avril, malheureusement sans le président. Le peuple n’est pas satisfait alors que le couvre-feu est levé le 4 Avril. Les jours suivants ont enregistré une fragilisation du parti au pouvoir par des défections au parlement et aussi la démission de Ajith Cabraal gouverneur de la Banque centrale.
Avec plusieurs mesures restées infructueuses et insatisfaisantes D’Avril à Mai le président finit par fuir ce samedi 9 Juillet avec une promesse de démission. Son successeur provisoire qui n’est personne d’autre que son premier ministre nommé après la volatilisation de son gouvernement ne reçoit pas l’accord de la foule. L’homme démissionne aussi appelant à un gouvernement d’union.
La résidence du premier ministre Ranil Wickremesinghe est incendiée par les manifestants, alors que l’armée a pu assurer son évacuation.
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