"Kismayo est calme après plusieurs jours de combats. Il y a eu des tirs sporadiques cette nuit mais pas de combats", a expliqué à l'AFP un commerçant de la ville, Abdisalan Mohamud.
Une mère de quatre enfants, Asha Hirsi, a confirmé cette accalmie, précisant que les enfants allaient reprendre le chemin de l'école dès samedi.
"La principale bataille est terminée, et +Hirale+ (surnom de l'ex-homme fort de la ville, le colonel Aden Bare Shire) a perdu Kismayo. Mais les miliciens qui ont été délogés par les islamistes tenteront peut-être leur chance pour récupérer la ville", a pour sa part estimé Liban Abdi, un chauffeur de taxi de Kismayo, située à 500 km au sud de la capitale Mogadiscio.
"+Hirale+ s'est emparé de Kismayo par la force et l'a perdue de la même manière. De nouveaux combats sont possibles mais la probabilité qu'il récupère la ville est de moins de 1%", a ajouté M. Abdi.
Le marché principal de Kismayo était ouvert samedi matin, selon ces habitants.
Mais un accrochage entre islamistes et une colonne de miliciens chassés de Kismayo a éclaté samedi matin dans la localité de Janayabdale, située à 60 km à l'ouest de Kismayo.
"Kismayo est relativement calme aujourd'hui (samedi), mais des habitants du village de Janayabdale nous ont rapporté de nouveaux combats dans la zone", a déclaré à l'AFP un chef coutumier de Kismayo, Moalin Adan Warfa.
"Les restes des milices et certains de leurs commandants ont été attaqués par les islamistes lorsqu'ils ont tenté de traverser Janayabdale. Plusieurs personnes ont été blessées dans ces combats", a témoigné Hassan Muktar, un habitant de Janayabdale.
Des insurgés islamistes ont pris vendredi le contrôle de Kismayo, la plus grande ville du sud de la Somalie, au terme de combats qui ont fait au moins 34 morts.
Kismayo était jusqu'à vendredi contrôlé par des milices locales dirigées par l'homme fort de la ville, le colonel Aden Bare Shire, un membre du Parlement.
Les forces du gouvernement de transition somalien, de son allié éthiopien ou même de la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) y sont complètement absentes.
Les troupes éthiopiennes sont intervenues fin 2006 en Somalie à la demande du gouvernement de transition et ont battu les tribunaux islamiques qui contrôlaient depuis six mois la majeure partie du sud et du centre de la Somalie.
Source: Yahoo News
Une mère de quatre enfants, Asha Hirsi, a confirmé cette accalmie, précisant que les enfants allaient reprendre le chemin de l'école dès samedi.
"La principale bataille est terminée, et +Hirale+ (surnom de l'ex-homme fort de la ville, le colonel Aden Bare Shire) a perdu Kismayo. Mais les miliciens qui ont été délogés par les islamistes tenteront peut-être leur chance pour récupérer la ville", a pour sa part estimé Liban Abdi, un chauffeur de taxi de Kismayo, située à 500 km au sud de la capitale Mogadiscio.
"+Hirale+ s'est emparé de Kismayo par la force et l'a perdue de la même manière. De nouveaux combats sont possibles mais la probabilité qu'il récupère la ville est de moins de 1%", a ajouté M. Abdi.
Le marché principal de Kismayo était ouvert samedi matin, selon ces habitants.
Mais un accrochage entre islamistes et une colonne de miliciens chassés de Kismayo a éclaté samedi matin dans la localité de Janayabdale, située à 60 km à l'ouest de Kismayo.
"Kismayo est relativement calme aujourd'hui (samedi), mais des habitants du village de Janayabdale nous ont rapporté de nouveaux combats dans la zone", a déclaré à l'AFP un chef coutumier de Kismayo, Moalin Adan Warfa.
"Les restes des milices et certains de leurs commandants ont été attaqués par les islamistes lorsqu'ils ont tenté de traverser Janayabdale. Plusieurs personnes ont été blessées dans ces combats", a témoigné Hassan Muktar, un habitant de Janayabdale.
Des insurgés islamistes ont pris vendredi le contrôle de Kismayo, la plus grande ville du sud de la Somalie, au terme de combats qui ont fait au moins 34 morts.
Kismayo était jusqu'à vendredi contrôlé par des milices locales dirigées par l'homme fort de la ville, le colonel Aden Bare Shire, un membre du Parlement.
Les forces du gouvernement de transition somalien, de son allié éthiopien ou même de la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) y sont complètement absentes.
Les troupes éthiopiennes sont intervenues fin 2006 en Somalie à la demande du gouvernement de transition et ont battu les tribunaux islamiques qui contrôlaient depuis six mois la majeure partie du sud et du centre de la Somalie.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises