La communication d'un porte-parole anglais de la Commission, lundi, est à l'origine de l'incident. Denis Abbott avait évoqué une lettre adressée par Bruxelles à Rome au sujet du refoulement de clandestins. Dimanche, un bateau provenant de Libye et transportant 75 clandestins avait été renvoyé par la police italienne.
Il s'agit d''une simple demande d'éclaircissements, d'informations', a affirmé la Commission européenne. M. Abbott soulignait que tout être humain avait le droit d'introduire une demande en vue de se faire reconnaître comme réfugié ou de bénéficier d'une protection internationale. Cette position avait déjà été exprimée, le 15 juillet, par Jacques Barrot. Le commissaire à l'immigration avait alors indiqué qu'un Etat ne pouvait refouler un demandeur d'asile sans examiner son cas au préalable.
M. Berlusconi estime, lui, que seuls le président de la Commission et son propre porte-parole devraient désormais être autorisés à s'exprimer publiquement. Selon certaines sources, le premier ministre aurait aussi conditionné son soutien futur à la réélection du président de la Commission, José Manuel Barroso, à une réforme de la politique de communication de l'exécutif bruxellois. Il compte évoquer le sujet lors du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, fin octobre à Bruxelles.
L'énervement de M. Berlusconi a été d'autant plus grand que la Commission a déjà critiqué d'autres de ses initiatives, dont le fichage des Roms ou la création d'un délit d'immigration clandestine. En juillet, l'exécutif européen avait aussi indiqué qu'il souhaitait examiner la 'compatibilité' de certaines lois italiennes avec le droit communautaire.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Il s'agit d''une simple demande d'éclaircissements, d'informations', a affirmé la Commission européenne. M. Abbott soulignait que tout être humain avait le droit d'introduire une demande en vue de se faire reconnaître comme réfugié ou de bénéficier d'une protection internationale. Cette position avait déjà été exprimée, le 15 juillet, par Jacques Barrot. Le commissaire à l'immigration avait alors indiqué qu'un Etat ne pouvait refouler un demandeur d'asile sans examiner son cas au préalable.
M. Berlusconi estime, lui, que seuls le président de la Commission et son propre porte-parole devraient désormais être autorisés à s'exprimer publiquement. Selon certaines sources, le premier ministre aurait aussi conditionné son soutien futur à la réélection du président de la Commission, José Manuel Barroso, à une réforme de la politique de communication de l'exécutif bruxellois. Il compte évoquer le sujet lors du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, fin octobre à Bruxelles.
L'énervement de M. Berlusconi a été d'autant plus grand que la Commission a déjà critiqué d'autres de ses initiatives, dont le fichage des Roms ou la création d'un délit d'immigration clandestine. En juillet, l'exécutif européen avait aussi indiqué qu'il souhaitait examiner la 'compatibilité' de certaines lois italiennes avec le droit communautaire.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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