Les salariés précaires laissés pour compte
GÉANT CASINO, Air France, Yoplait, Conforama, Darty, et maintenant Fabio Lucci et Marionnaud. A qui le tour ? Depuis trois mois, les grèves pour de « vraies » augmentations de salaires se multiplient dans le secteur privé. Pas de doute : il y a de l'électricité dans l'air. Sans doute le signe d'une profonde inquiétude chez les petits ou bas salaires alors que le pouvoir d'achat est la préoccupation numéro un des Français (lire ci-dessous) et que l'inflation repart (+ 2,4 % sur un an en novembre).
Les mesures Sarkozy suffiront-elles à désamorcer la grogne ? Demain, mardi, les députés entameront au pas de charge la discussion du projet de loi sur le pouvoir d'achat. Au programme : prime exceptionnelle de 1 000 € défiscalisée, déblocage anticipé de la participation des salariés, rachat des RTT non prises en 2007, à hauteur de dix jours seulement, et, en matière de logement, un dépôt de garantie ramené à un mois de loyer (au lieu de deux) ainsi que l'indexation des loyers sur l'inflation.
Objectifs : assurer aux ménages un mois de salaire supplémentaire et libérer 30 milliards d'euros en faveur du pouvoir d'achat. Sauf que la plupart de ces mesures restent au bon vouloir des entreprises et qu'elles ne bénéficieront qu'à une minorité des salariés. Un exemple : seulement 38 % des salariés sont concernés par un dispositif de RTT.
Autre grief : « On risque de voir des augmentations normales de salaires transformés en primes exceptionnelles, déblocage de participation et rachat de RTT », s'inquiète Michel Sapin (PS). En attendant, les salariés précaires - près d'un sur trois aujourd'hui - risquent, eux, de ne pas en voir la couleur. L'impatience monte aussi chez les fonctionnaires. Aujourd'hui, ministère et syndicats de la fonction publique se retrouvent pour discuter rémunération. Les syndicats, qui dénoncent une perte de 6 % de pouvoir d'achat entre 2000 et 2006, exigent une revalorisation du point d'indice au 1 e r janvier 2008. Là aussi, ça pourrait bien tanguer.
Entre 1991 et 2006, la proportion de salariés rémunérés en France au niveau du Smic est passée de 8,6 % à 17 %. On n'a pas fini d'entendre parler de salaires.
Les mesures Sarkozy suffiront-elles à désamorcer la grogne ? Demain, mardi, les députés entameront au pas de charge la discussion du projet de loi sur le pouvoir d'achat. Au programme : prime exceptionnelle de 1 000 € défiscalisée, déblocage anticipé de la participation des salariés, rachat des RTT non prises en 2007, à hauteur de dix jours seulement, et, en matière de logement, un dépôt de garantie ramené à un mois de loyer (au lieu de deux) ainsi que l'indexation des loyers sur l'inflation.
Objectifs : assurer aux ménages un mois de salaire supplémentaire et libérer 30 milliards d'euros en faveur du pouvoir d'achat. Sauf que la plupart de ces mesures restent au bon vouloir des entreprises et qu'elles ne bénéficieront qu'à une minorité des salariés. Un exemple : seulement 38 % des salariés sont concernés par un dispositif de RTT.
Autre grief : « On risque de voir des augmentations normales de salaires transformés en primes exceptionnelles, déblocage de participation et rachat de RTT », s'inquiète Michel Sapin (PS). En attendant, les salariés précaires - près d'un sur trois aujourd'hui - risquent, eux, de ne pas en voir la couleur. L'impatience monte aussi chez les fonctionnaires. Aujourd'hui, ministère et syndicats de la fonction publique se retrouvent pour discuter rémunération. Les syndicats, qui dénoncent une perte de 6 % de pouvoir d'achat entre 2000 et 2006, exigent une revalorisation du point d'indice au 1 e r janvier 2008. Là aussi, ça pourrait bien tanguer.
Entre 1991 et 2006, la proportion de salariés rémunérés en France au niveau du Smic est passée de 8,6 % à 17 %. On n'a pas fini d'entendre parler de salaires.
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