Revue de Presse du jour

Six mois après son entrée à l’Élysée, le chef de l’État doit faire face à une montée de la contestation contre sa politique. Début de contestation dans les facs. La CFDT se joint à la grève des cheminots. Fortes concessions aux marins pêcheurs.

Nombreux sont les ministres comme Michel Barnier, hier au Guilvinec, marginalisés par un Président omniprésent. Il faisait presque peine à voir. Hier, au Guilvinec, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, avait du mal à cacher son irritation de devoir jouer la potiche derrière Nicolas Sarkozy, qui avait décidé la veille de se rendre en Bretagne pour rencontrer des marins pêcheurs.

"Attachez vos ceintures" : en une phrase, François Fillon a défini, mardi 6 novembre, devant les députés du groupe UMP, la ligne choisie par le gouvernement à la veille des mouvements sociaux de la mi-novembre. Quelques heures plus tard, à Washington, le chef de l'Etat a affiché sa fermeté devant les entrepreneurs franco-américains du French American Business Council : "Il y aura des grèves, des manifestations, mais je tiendrai. Non pas parce que je suis obstiné, mais parce que c'est l'intérêt de mon pays. Nous avons trop reculé, nous ne pouvons plus reculer", a affirmé M. Sarkozy.

C’est dans une mise en scène déjà bien rodée que Nicolas Sarkozy a fait sont apparition, hier à 10 heures pétantes, sur le parvis de la criée du Guilvinec. Déploiement policier et médiatique des grands jours. Des centaines de marins pêcheurs l’attendent eux aussi sur le quai, de pied ferme. « On voudrait bien voir augmenter nos salaires de 140 % nous aussi », « On travaille toujours plus et on gagne de moins en moins », « Nous, ça n’est pas la France qui se lève tôt, c’est la Bretagne qui se couche tard. »

Venu à la rencontre de marins pêcheurs exaspérés par la hausse des prix du gazole, le président de la République a annoncé des exonérations de charges. Les responsables des marins-pêcheurs ont appelé mercredi 7 novembre à la reprise du travail dans les ports, jugeant suffisantes les garanties apportées par le gouvernement. La veille, Nicolas Sarkozy avait rendu visite aux marins en colère.

Lourdeur des dispositifs, opacité, retard de paiement aux associations... Alors que se profile un énième plan Banlieue, une enquête cinglante de la Cour des comptes, présentée hier, pointe les dysfonctionnements de l'Etat dans la conduite de la politique de la ville.

Après avoir racheté " Les Échos ", LVMH va, dans les prochaines heures, décider à qui il vend " La Tribune ". Ce processus, piloté par LVMH, a fait émerger 4 offres officielles et laissé apparaître une candidature informelle. En l'état des informations communiquées aux représentants du personnel de " La Tribune " et à leurs experts, ces offres n'apportent pas les garanties éditoriales, sociales et économiques suffisantes. LVMH ne peut définir sans garde-fous le nouveau paysage concurrentiel de la presse économique française. Les facilités financières que Bernard Arnault entend accorder au repreneur ne sauraient l'exonérer de son obligation d'assurer la pérennité et l'indépendance de " La Tribune ".

L'annonce de la vente du groupe Les Echos à LVMH a créé un choc dans la presse et suscite des inquiétudes dans les milieux économiques et politiques

Quinze jours après sa victoire en Allemagne (2-0), l'Olympique Lyonnais est toujours dans l'obligation de gagner mercredi à Gerland (20h45) contre Stuttgart pour entretenir l'espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale. L'OL a retrouvé le rythme et n'a plus perdu depuis 10 matches toutes compétitions confondues. Barcelone et les Rangers se disputent la première place du groupe E.