"On en discute lundi mais je ne crois pas qu'on sera signataire", a déclaré le leader syndical interrogé sur RTL, alors qu'une réunion du bureau confédéral de FO doit avoir lieu lundi.
"Ce n'est pas un accord qui améliore le droit syndical, mais qui retire du droit syndical (...) ça va changer les relations sociales", a-t-il critiqué, reconnaissant que ce projet empoisonne les relations avec les autres syndicats, notamment la CGT.
"La représentativité, (Ernest-Antoine, ndlr) Sellières en rêvait, (Laurence, ndlr) Parisot le fait, d'autres organisations syndicales sont d'accord", a-t-il reproché, affirmant être "prêt à en débattre avec n'importe quel signataire (...) pour expliquer que ce pseudo accord va remettre en cause le droit syndical".
"Le problème de fond dans cette négociation, c'est que demain, avec cette logique, il n'y aura plus d'accord de branche. C'est ce que souhaite le patronat depuis longtemps. On privilégiera essentiellement l'accord d'entreprise, (...) ça veut dire que les salariés vont se retrouver seuls, (...) plus facilement victimes du chantage à l'emploi par exemple", a-t-il expliqué.
Jean-Claude Mailly a notamment accusé certains syndicats de "raisonner dans cette affaire en terme d'appareil", pour "préserver" leur syndicat, avant de désigner clairement le leader de la CGT Bernard Thibault, auquel il a reproché auparavant de "donner des leçons" sur l'unité syndicale.
Les partenaires sociaux ont achevé dans la nuit de mercredi à jeudi leurs négociations sur la représentativité syndicale, sur la base d'un texte ouvrant la voie à une réforme de règles inchangées depuis 42 ans. Le gouvernement doit maintenant légiférer pour que cette réforme entre en vigueur et devrait pour cela s'inspirer de ce document.
Cette réforme pourrait modifier le paysage syndical français et conduire à la reconnaissance dans le privé de l'UNSA, de la FSU ou encore de Sud. Les syndicats devraient rendre leur position officielle sur ce texte à partir de la semaine prochaine après avoir réuni leurs instances.
yahoo.com
"Ce n'est pas un accord qui améliore le droit syndical, mais qui retire du droit syndical (...) ça va changer les relations sociales", a-t-il critiqué, reconnaissant que ce projet empoisonne les relations avec les autres syndicats, notamment la CGT.
"La représentativité, (Ernest-Antoine, ndlr) Sellières en rêvait, (Laurence, ndlr) Parisot le fait, d'autres organisations syndicales sont d'accord", a-t-il reproché, affirmant être "prêt à en débattre avec n'importe quel signataire (...) pour expliquer que ce pseudo accord va remettre en cause le droit syndical".
"Le problème de fond dans cette négociation, c'est que demain, avec cette logique, il n'y aura plus d'accord de branche. C'est ce que souhaite le patronat depuis longtemps. On privilégiera essentiellement l'accord d'entreprise, (...) ça veut dire que les salariés vont se retrouver seuls, (...) plus facilement victimes du chantage à l'emploi par exemple", a-t-il expliqué.
Jean-Claude Mailly a notamment accusé certains syndicats de "raisonner dans cette affaire en terme d'appareil", pour "préserver" leur syndicat, avant de désigner clairement le leader de la CGT Bernard Thibault, auquel il a reproché auparavant de "donner des leçons" sur l'unité syndicale.
Les partenaires sociaux ont achevé dans la nuit de mercredi à jeudi leurs négociations sur la représentativité syndicale, sur la base d'un texte ouvrant la voie à une réforme de règles inchangées depuis 42 ans. Le gouvernement doit maintenant légiférer pour que cette réforme entre en vigueur et devrait pour cela s'inspirer de ce document.
Cette réforme pourrait modifier le paysage syndical français et conduire à la reconnaissance dans le privé de l'UNSA, de la FSU ou encore de Sud. Les syndicats devraient rendre leur position officielle sur ce texte à partir de la semaine prochaine après avoir réuni leurs instances.
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