Réélection de Faure Gnassingbé à la tête du Togo

A propos de la mission d'observation de l'UE:
Michael Gahler: "Le message de la transparente des élections a été abondamment relayé. Pour avoir rencontré le président togolais, je pense qu’il a une très bonne volonté de vraiment tenir une élection crédible. J’en suis vraiment convaincu."
Deux jours après le scrutin, la mission d'observation de l'Union européenne (UE) a fait un premier point samedi sur le processus électoral au Togo.
La mission a noté que les acquis de 2007 en matière d'organisation du scrutin avaient été consolidés.
"Cette élection s'est tenue dans le calme avec une participation moindre qu'en 2007" constate l’UE, qui note que la campagne électorale s'est déroulée dans une atmosphère calme et sans incident majeur".
"La liberté d'expression a été généralement respectée tout comme la liberté de circulation et d'assemblée; tous les candidats se sont exprimés à plusieurs reprise en faveur d'une élection apaisée et le secret du vote a été garanti", note la mission.

A propos de l'UFC:
« Le comportent de l’UFC est enfantin, c’est une grave erreur politique que cette annonce farfelue de vendredi. M. Fabre aurait tout intérêt à reconnaître rapidement les résultats officiels qui sont sans appel et ne laissent pas de place à la contestation », explique, sous couvert d’anonymat, un membre de la mission d’observation de l’Union européenne.

Le candidat de l’UFC, Jean-Pierre Fabre, qui ne veut toujours pas reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle, tente de mobiliser la rue en appelant ses militants à protester. Après des heures de conclave dimanche au siège du parti, Fabre et ses proches, notamment le député du Habia Nicodème, ont pris la tête d’un cortège qui s’est dirigée vers Fréau Jardin (place Anani Santos) ; certains jeunes tentant alors d’édifier des barricades de fortune. La Fosep (Force de sécurité élection présidentielle) est intervenue presque aussitôt sur le boulevard du 13 janvier pour disperser le groupe et ramener le calme.