Paris favorable à un bouclier anti-missile en Europe et actus France

Paris favorable à un bouclier anti-missile en Europe
La France est favorable à la mise en place en Europe du bouclier anti-missile proposé par les Etats-Unis mais comme un "complément utile" à la dissuasion nucléaire qui reste "irremplaçable", a fait savoir vendredi la présidence française. La France avait émis jeudi des réserves sur le projet de bouclier anti-missile par la voix de son ministre de la Défense, Hervé Morin, lors d'une réunion ministérielle de l'Alliance atlantique. "S'agissant du bouclier anti-missile, non seulement la France n'est pas contre mais elle est franchement pour", a déclaré vendredi l'Elysée. "Elle conçoit le bouclier comme un complément utile à la force de dissuasion, qui demeure, elle, irremplaçable."  (Reuters)

La police débloque le dépôt pétrolier de Fos
Les forces de l'ordre ont dégagé vendredi matin, peu après 4h, l'accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), qui était bloqué depuis jeudi matin par une cinquantaine de syndicalistes CGT, a-t-on appris auprès de la préfecture.  L'intervention des forces de l'ordre s'est déroulée sans incident. La rotation d'une trentaine de poids lourds qui attendaient depuis la veille a repris normalement sur le dépôt, confirme-t-on de même source. Le site de Fos alimente la plupart des stations-service du sud de la France. (AP)

L'opposition à la réforme des retraites reste forte
Les opposants à la réforme des retraites maintiennent une forte pression sur l'exécutif vendredi avec des transports perturbés, la reconduction de la grève dans toutes les raffineries et la mobilisation des jeunes. La CFDT, premier syndicat du transport routier, a appelé les salariés du secteur à se joindre au mouvement en organisant des barrages filtrants ou des opérations "escargot". Trois dépôts de carburant ont été débloqués dans la matinée sous la pression des forces de l'ordre, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Bassens (Gironde) et Cournon (Puy-de-Dôme).  (Reuters)

Un 50e militaire français tué en Afghanistan
Un militaire français a été tué en Afghanistan lors d'une opération dans la vallée d'Uzbeen, a annoncé vendredi la présidence de la République. Il s'agit du 50e militaire français tué en Afghanistan depuis 2001 et le début de l'intervention militaire. Grièvement blessé jeudi au cours d'un accrochage, ce sous-officier du 126e régiment d'infanterie de Brive, est décédé de ses blessures vendredi. Un autre militaire français a été blessé au cours de l'opération, précise la présidence dans un communiqué. "Ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", poursuit le texte. (Reuters)

La CFDT appelle les routiers à l'action
La CFDT, premier syndicat du transport routier, a appelé vendredi les salariés du secteur à se joindre au mouvement contre la réforme des retraites en organisant des blocages sur les routes, les sites pétroliers et éventuellement les dépôts alimentaires. éunion du conseil de ce syndicat jeudi soir pour aider à "maintenir et amplifier le mouvement contre la réforme", a expliqué à Reuters une représentante de ce mouvement. Il est envisagé des opérations "escargot", des blocages routiers, mais aussi l'aide aux syndicalistes du secteur de l'énergie pour bloquer les dépôts de carburants et les raffineries, ainsi que le blocage des plates-formes de ravitaillement desservant la distribution, a dit à Reuters le secrétaire général de la CFDT Route, Maxime Dumont. (Reuters)

Nouvelles perturbations dans les lycées
Plus de 300 lycées étaient encore perturbés vendredi dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Des perturbations à des degrés divers affectaient 306 lycées en France, soit 50 de moins que la veille et 7,1% des 4.302 établissements du pays, a-t-on appris auprès du ministère de l'Education nationale. La mobilisation des lycéens et des étudiants s'est amplifiée jeudi en France en dépit des mises en garde du gouvernement contre des risques de manipulation et de dérapages. Les lycéens, qui avaient pour la première fois rejoint la contestation mardi, n'ont pas voulu attendre la nouvelle journée intersyndicale de samedi pour se faire entendre. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités