Sept personnes sont entendues dans le cadre d'une information judiciaire ouverte suite à l'attentat commis le 11 juin 2006 contre le complexe hôtelier d'Alain Ducasse à Bidarray. Les juges d'instruction antiterroristes Laurence Le Vert, Edmond Brunaud et Marie-Antoinette Houyvet se sont rendus sur place, a-t-on ajouté de même source.
Quatre autres militants sont actuellement interrogés par la police saisie d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris à la suite d'informations transmises par le juge espagnol Baltasar Garzon sur des transferts illicites de fonds du parti communiste des terres basques (PCTB) à destination de personnes physiques résidant au pays basque français et proches de la mouvance nationaliste, selon la même source.
C'est dans ce dossier que les policiers ont effectué une perquisition dans le local de Batasuna, le parti indépendantiste basque autorisé en France, mais interdit en Espagne pour ses liens présumés avec l'ETA. Il y a également eu des perquisitions aux domiciles des personnes interpellées qui ont permis la saisie de quelques documents et de faibles sommes d'argent, a-t-on précisé de même source.
L'association de soutien aux prisonniers basques Askatasuna faisait état mercredi matin d'au moins 13 interpellations de membres de Batasuna, parmi lesquels figurent tous les dirigeants du parti indépendantiste basque.
A Bayonne, le porte-parole de Batasuna Xabi Larralde a été conduit dans les locaux du parti pour procéder à une perquisition où un important dispositif policier était déployé, a-t-on constaté sur place.
Les interpellations ont été conduites par les enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste (SDAT), de l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), de la police judiciaire de Bordeaux et de la section de recherche de la gendarmerie de Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Askatasuna a dénoncé une "rafle contre Batasuna". Selon l'association, parmi les personnes interpellées figurent Xabi Larralde, Jean-François Lefort dit "Lof", Jean-Claude Aguerre, Jokin Etxeberria, Patricia Martinon, Jon Irrasola, Aurore Martin, Juliano Cavaterra, Frédéric Carricart, Maider Duhalde, Haritza Gallaraga, Antton Etxeberria et Mirentxu Laco. Toutes sont membres du parti indépendantiste basque.
Par ailleurs les gardes à vue de deux militants présumés de l'ETA interpellés mardi matin à Trélins (Loire) ont été prolongées mercredi. Unai Fano Aldatassano, 30 ans, et Maria Lizzaruga Meriono, 25 ans, ont été identifiés grâce à la comparaison de leurs empreintes digitales. Lui est selon les autorités espagnoles, un ancien dirigeant de Batasuna. Elle est une ancienne membre de Segi, une organisation de jeunes basques, également déclarée illégale.
Ce couple de nationalité espagnole avait été appréhendé par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) alors qu'ils campaient sur cette commune proche de Montbrison. Les policiers avaient été alertés par un passant intrigué par leur campement. Les Espagnols étaient en possession de deux armes de poing, de nombreux faux documents d'identité. Ils détenaient également deux véhicules volés en France, l'un ayant été dérobé la veille, munis de fausses plaques d'immatriculation.
Source: Yahoo News
Quatre autres militants sont actuellement interrogés par la police saisie d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris à la suite d'informations transmises par le juge espagnol Baltasar Garzon sur des transferts illicites de fonds du parti communiste des terres basques (PCTB) à destination de personnes physiques résidant au pays basque français et proches de la mouvance nationaliste, selon la même source.
C'est dans ce dossier que les policiers ont effectué une perquisition dans le local de Batasuna, le parti indépendantiste basque autorisé en France, mais interdit en Espagne pour ses liens présumés avec l'ETA. Il y a également eu des perquisitions aux domiciles des personnes interpellées qui ont permis la saisie de quelques documents et de faibles sommes d'argent, a-t-on précisé de même source.
L'association de soutien aux prisonniers basques Askatasuna faisait état mercredi matin d'au moins 13 interpellations de membres de Batasuna, parmi lesquels figurent tous les dirigeants du parti indépendantiste basque.
A Bayonne, le porte-parole de Batasuna Xabi Larralde a été conduit dans les locaux du parti pour procéder à une perquisition où un important dispositif policier était déployé, a-t-on constaté sur place.
Les interpellations ont été conduites par les enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste (SDAT), de l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), de la police judiciaire de Bordeaux et de la section de recherche de la gendarmerie de Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Askatasuna a dénoncé une "rafle contre Batasuna". Selon l'association, parmi les personnes interpellées figurent Xabi Larralde, Jean-François Lefort dit "Lof", Jean-Claude Aguerre, Jokin Etxeberria, Patricia Martinon, Jon Irrasola, Aurore Martin, Juliano Cavaterra, Frédéric Carricart, Maider Duhalde, Haritza Gallaraga, Antton Etxeberria et Mirentxu Laco. Toutes sont membres du parti indépendantiste basque.
Par ailleurs les gardes à vue de deux militants présumés de l'ETA interpellés mardi matin à Trélins (Loire) ont été prolongées mercredi. Unai Fano Aldatassano, 30 ans, et Maria Lizzaruga Meriono, 25 ans, ont été identifiés grâce à la comparaison de leurs empreintes digitales. Lui est selon les autorités espagnoles, un ancien dirigeant de Batasuna. Elle est une ancienne membre de Segi, une organisation de jeunes basques, également déclarée illégale.
Ce couple de nationalité espagnole avait été appréhendé par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) alors qu'ils campaient sur cette commune proche de Montbrison. Les policiers avaient été alertés par un passant intrigué par leur campement. Les Espagnols étaient en possession de deux armes de poing, de nombreux faux documents d'identité. Ils détenaient également deux véhicules volés en France, l'un ayant été dérobé la veille, munis de fausses plaques d'immatriculation.
Source: Yahoo News
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