L'enseignant, âgé de 49 ans, a frappé le jeune garçon qui lui a manqué de respect à son égard au cours d'une altercation, a rapporté l'inspecteur d'académie Michel Soussan, joint par l'Associated Press. "Le professeur s'est énervé, l'élève lui a dit un mot qu'on ne doit pas prononcer envers son enseignant. Le professeur a perdu son sang-froid et a donné une gifle à l'élève", a résumé M. Soussan.
Le professeur, placé 24 heures en garde à vue, selon son établissement, a reconnu les faits. Il devra comparaître fin mars lors d'une audience de "plaider coupable" devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, selon l'inspecteur d'académie.
Aucune procédure disciplinaire n'a été engagée pour le moment et l'enseignant n'a pas été suspendu. "Il a compris dès lundi qu'il avait intérêt à prendre un peu de recul et s'est mis en congé maladie", a affirmé M. Soussan, qui a souhaité relativiser les faits, trop largement médiatisés à ses yeux. "C'est un tout petit incident", a-t-il insisté.
"Sans aucun doute, ce professeur a eu tort", a de son côté jugé le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, interrogé sur France-Info. Il a également observé que les faits de violences à l'encontre des professeurs "sont plus nombreux" que ceux commis par les profs. "Les exemples que j'ai tous les jours, c'est plutôt des professeurs qui sont victimes de brutalités, de violences, d'insultes, de parents qui les méprisent, de jeunes qui les bousculent", a-t-il rapporté, mettant en avant l'existence d'une "confusion des rapports d'autorité". AP
Le professeur, placé 24 heures en garde à vue, selon son établissement, a reconnu les faits. Il devra comparaître fin mars lors d'une audience de "plaider coupable" devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, selon l'inspecteur d'académie.
Aucune procédure disciplinaire n'a été engagée pour le moment et l'enseignant n'a pas été suspendu. "Il a compris dès lundi qu'il avait intérêt à prendre un peu de recul et s'est mis en congé maladie", a affirmé M. Soussan, qui a souhaité relativiser les faits, trop largement médiatisés à ses yeux. "C'est un tout petit incident", a-t-il insisté.
"Sans aucun doute, ce professeur a eu tort", a de son côté jugé le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, interrogé sur France-Info. Il a également observé que les faits de violences à l'encontre des professeurs "sont plus nombreux" que ceux commis par les profs. "Les exemples que j'ai tous les jours, c'est plutôt des professeurs qui sont victimes de brutalités, de violences, d'insultes, de parents qui les méprisent, de jeunes qui les bousculent", a-t-il rapporté, mettant en avant l'existence d'une "confusion des rapports d'autorité". AP
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française