Moussa Kaka, directeur d'une station de radio privée et correspondant de RFI à Niamey, avait été arrêté le 20 septembre 2007 et accusé d'avoir reçu des cadeaux ou de l'argent pour des reportages sur le Mouvement nigérien pour la Justice (MNJ).
"Je suis vraiment très ému. Je reviens de très loin, à la limite des portes de l'enfer", a-t-il déclaré aux journalistes à sa sortie de la prison civile de Niamey.
L'information avait été divulguée plus tôt à Paris par l'organisation Reporters sans frontières et le comité de soutien du journaliste.
"Il est sorti de prison à la mi-journée. Une cinquantaine de personnes, dont sa famille, l'attendaient", a dit à Reuters Juliette Rengeval, présidente du comité de soutien.
"Nous sommes soulagés mais préoccupés. Moussa est libre mais il reste poursuivi. Une menace pèse encore sur lui, sur RFI et sur les correspondants africains", a-t-elle souligné.
Cette libération, "c'est une bonne nouvelle", s'est félicité pour sa part Bernard Kouchner, à l'issue d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
"Nous sommes en faveur de la liberté de la presse même si dans un pays difficile comme le Niger (...) prendre contact avec des rebelles constitue aux yeux du gouvernement une grande atteinte à l'ordre public", a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Reporters sans frontières a expliqué que la justice nigérienne avait ordonné la remise en liberté provisoire de Moussa Kaka et requalifié les faits qui lui sont reprochés.
Il était jusqu'alors inculpé de "complicité de complot contre l'autorité de l'Etat". La chambre d'accusation de la cour d'appel de Niamey a requalifié les charges en "acte de nature à nuire à la défense nationale" et l'a renvoyé devant un tribunal correctionnel, a précisé l'organisation dans un communiqué.
Source: Yahoo News
"Je suis vraiment très ému. Je reviens de très loin, à la limite des portes de l'enfer", a-t-il déclaré aux journalistes à sa sortie de la prison civile de Niamey.
L'information avait été divulguée plus tôt à Paris par l'organisation Reporters sans frontières et le comité de soutien du journaliste.
"Il est sorti de prison à la mi-journée. Une cinquantaine de personnes, dont sa famille, l'attendaient", a dit à Reuters Juliette Rengeval, présidente du comité de soutien.
"Nous sommes soulagés mais préoccupés. Moussa est libre mais il reste poursuivi. Une menace pèse encore sur lui, sur RFI et sur les correspondants africains", a-t-elle souligné.
Cette libération, "c'est une bonne nouvelle", s'est félicité pour sa part Bernard Kouchner, à l'issue d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
"Nous sommes en faveur de la liberté de la presse même si dans un pays difficile comme le Niger (...) prendre contact avec des rebelles constitue aux yeux du gouvernement une grande atteinte à l'ordre public", a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Reporters sans frontières a expliqué que la justice nigérienne avait ordonné la remise en liberté provisoire de Moussa Kaka et requalifié les faits qui lui sont reprochés.
Il était jusqu'alors inculpé de "complicité de complot contre l'autorité de l'Etat". La chambre d'accusation de la cour d'appel de Niamey a requalifié les charges en "acte de nature à nuire à la défense nationale" et l'a renvoyé devant un tribunal correctionnel, a précisé l'organisation dans un communiqué.
Source: Yahoo News
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