Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Le premier voyage du président de la République en Asie depuis son élection comportera trois étapes: Xian, l'ancienne capitale impériale où il visitera le site de l'armée enterrée, Pékin et Shanghai.
"Nous voulons établir avec la Chine une relation forte, au moment où les relations entre Pékin et certains pays occidentaux ont tendance à se tendre", affirme l'Elysée, tandis que Pékin a qualifié cette visite d'"importante".
"L'Eldorado chinois attire massivement les entreprises françaises (800 implantées dans le pays) mais nous avons un effort de rattrapage à accomplir", ajoute-t-on.
M. Sarkozy emmène avec lui, outre sept ministres et secrétaires d'Etat - pas Rama Yade, en charge des droits de l'Homme au Quai d'Orsay car "c'est le président qui se chargera de cette question", selon l'Elysée - une quarantaine de chefs d'entreprise.
Parmi eux, Anne Lauvergeon (Areva), Patrick Kron (Alstom) et Louis Gallois (EADS).
Le chef de l'Etat espère pouvoir "signer d'importants contrats", selon son porte-parole David Martinon, notamment dans le domaine de l'électro-nucléaire et du transport aérien.
Areva et Alstom tablent sur la vente de deux réacteurs de 3e génération EPR et EADS sur une commande d'Airbus.
EDF, dont le patron Pierre Gadonneix fait partie de la délégation, s'apprête de son côté à investir dans le nucléaire chinois: l'électricien français serait proche d'un accord avec son partenaire chinois, la CGNPC, qui lui permettrait d'avoir 30% du capital d'une co-entreprise.
Les questions d'environnement et de développement durable seront un autre grand dossier.
"La marque de cette visite", c'est "le mot environnement", a affirmé Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de M. Sarkozy. En matière de "croissance économe en énergie, on a de puissantes sociétés, telles que Suez, Veolia ou Lafarge, qui peuvent partager leur savoir-faire".
Les PDG de Suez, Gérard Mestrallet, et de Veolia-Environnement, Henri Proglio, sont également du voyage.
Le président, qui doit prononcer mardi un discours sur ce thème devant les étudiants de l'université de Qinghua, à Pékin, espère signer avec son homologue chinois une déclaration sur le sujet.
"Si on y arrive, ce serait la première fois que les Chinois signent en bilatéral une déclaration sur le thème de l'environnement", soulignait-on jeudi à la présidence.
Comme il l'avait fait à Washington, le président français plaidera auprès des autorités chinoises pour la réévaluation du yuan, afin de rééquilibrer la balance commerciale très déficitaire (-16 milliards d'euros en 2006) entre les deux pays.
"Nous souhaitons établir des relations harmonieuses et justes entre le dollar, l'euro, le yen et le yuan", affirme l'Elysée. "Le président redira qu'il faut établir une relation plus équitable entre les quatre monnaies".
Autres questions à l'ordre du jour: la propriété intellectuelle (Danone et Schneider ont quelques difficultés dans ce domaine), la contrefaçon, dont 80% provient d'Asie, essentiellement de Chine, et les fonds souverains (détenus par des Etats).
Enfin, les questions internationales seront abordées: Afrique surtout, en particulier le Darfour, mais aussi Birmanie et Iran, la France espérant de Pékin sur ce dossier le "même engagement positif qu'elle a eu pour résoudre la crise nucléaire nord-coréenne".
Photo: xinhuanet
"Nous voulons établir avec la Chine une relation forte, au moment où les relations entre Pékin et certains pays occidentaux ont tendance à se tendre", affirme l'Elysée, tandis que Pékin a qualifié cette visite d'"importante".
"L'Eldorado chinois attire massivement les entreprises françaises (800 implantées dans le pays) mais nous avons un effort de rattrapage à accomplir", ajoute-t-on.
M. Sarkozy emmène avec lui, outre sept ministres et secrétaires d'Etat - pas Rama Yade, en charge des droits de l'Homme au Quai d'Orsay car "c'est le président qui se chargera de cette question", selon l'Elysée - une quarantaine de chefs d'entreprise.
Parmi eux, Anne Lauvergeon (Areva), Patrick Kron (Alstom) et Louis Gallois (EADS).
Le chef de l'Etat espère pouvoir "signer d'importants contrats", selon son porte-parole David Martinon, notamment dans le domaine de l'électro-nucléaire et du transport aérien.
Areva et Alstom tablent sur la vente de deux réacteurs de 3e génération EPR et EADS sur une commande d'Airbus.
EDF, dont le patron Pierre Gadonneix fait partie de la délégation, s'apprête de son côté à investir dans le nucléaire chinois: l'électricien français serait proche d'un accord avec son partenaire chinois, la CGNPC, qui lui permettrait d'avoir 30% du capital d'une co-entreprise.
Les questions d'environnement et de développement durable seront un autre grand dossier.
"La marque de cette visite", c'est "le mot environnement", a affirmé Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de M. Sarkozy. En matière de "croissance économe en énergie, on a de puissantes sociétés, telles que Suez, Veolia ou Lafarge, qui peuvent partager leur savoir-faire".
Les PDG de Suez, Gérard Mestrallet, et de Veolia-Environnement, Henri Proglio, sont également du voyage.
Le président, qui doit prononcer mardi un discours sur ce thème devant les étudiants de l'université de Qinghua, à Pékin, espère signer avec son homologue chinois une déclaration sur le sujet.
"Si on y arrive, ce serait la première fois que les Chinois signent en bilatéral une déclaration sur le thème de l'environnement", soulignait-on jeudi à la présidence.
Comme il l'avait fait à Washington, le président français plaidera auprès des autorités chinoises pour la réévaluation du yuan, afin de rééquilibrer la balance commerciale très déficitaire (-16 milliards d'euros en 2006) entre les deux pays.
"Nous souhaitons établir des relations harmonieuses et justes entre le dollar, l'euro, le yen et le yuan", affirme l'Elysée. "Le président redira qu'il faut établir une relation plus équitable entre les quatre monnaies".
Autres questions à l'ordre du jour: la propriété intellectuelle (Danone et Schneider ont quelques difficultés dans ce domaine), la contrefaçon, dont 80% provient d'Asie, essentiellement de Chine, et les fonds souverains (détenus par des Etats).
Enfin, les questions internationales seront abordées: Afrique surtout, en particulier le Darfour, mais aussi Birmanie et Iran, la France espérant de Pékin sur ce dossier le "même engagement positif qu'elle a eu pour résoudre la crise nucléaire nord-coréenne".
Photo: xinhuanet
A lire également:
▹ Partagez vos posts dans notre rubrique Courrier des Lecteurs (Publiez vous-même)
