Le rassemblement formel, mardi à l'Académie navale d'Annapolis, dans l'est des Etats-Unis, devait être précédé d'une intense activité diplomatique lundi à Washington. Le président Bush, qui s'est déclaré optimiste quant aux chances de succès du sommet lundi, devait recevoir séparément à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Les trois hommes se verront ensemble à Annapolis mardi matin avant de nouveaux entretiens bilatéraux, mercredi dans la capitale fédérale.
A la veille de la conférence, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice devait animer lundi une rencontre du Quartette pour la paix au Proche-Orient (ONU, Union européenne, Russie et Etats-Unis), avant de recevoir l'ensemble des participants, près de 50 ministres des Affaires étrangères et représentants d'organisations internationales, pour un dîner au cours duquel devait faire son premier discours.
Mardi matin, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de la capitale américaine, George Bush ouvrira les travaux de la conférence en insistant sur l'importance qu'il confère désormais au dossier -la paix au Proche-Orient figurera parmi les priorités de la fin de son mandat. Selon le conseiller pour la sécurité intérieure Stephen Hadley, il ne devrait toutefois pas dévoiler sa position sur les mesures envisageables pour répondre aux questions-clés qui divisent encore profondément Israéliens et Palestiniens, incapables jusqu'à la dernière minute de les aborder dans le document conjoint qui sera présenté à Annapolis.
Echafauder des solutions sera le but de la conférence elle-même, qui commencera par un déjeuner de travail à huis clos. L'après-midi sera consacré, en plénière, à balayer trois thèmes: le soutien international au processus de paix, puis le développement économique, les réformes institutionnelles et les outils de l'autonomie et, enfin, la paix complète.
Après avoir réussi l'exploit de faire venir à la table un aussi grand nombre de pays arabes, y compris les très réticentes Syrie et Arabie saoudite, George Bush espère donner tort aux nombreux pessimistes et pousser la conférence à accoucher d'un cadre pour les négociations israélo-palestiniennes qui s'engageront par la suite.
Il s'agit de conduire Israéliens et Palestiniens à régler les trois grands problèmes qui subsistent: les frontières du futur Etat palestinien, le statut de Jérusalem et le droit au retour des réfugiés palestiniens.
"J'espère qu'Annapolis permettra de lancer des négociations sérieuses sur tous les dossiers centraux, qui conduiront à une solution avec deux Etats pour deux peuples", a dit Ehoud Olmert, resté prudent avant l'ouverture des discussions.
Mais le négociateur palestinien Yasser Abed Rabo a estimé de son côté que la préparation de la réunion avait permis de "confirmer que toutes les parties sont prêtes" à engager un processus de paix. C'est d'ores et déjà "suffisant pour lancer des négociations après la conférence", veut-il croire.
A la veille de la conférence, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice devait animer lundi une rencontre du Quartette pour la paix au Proche-Orient (ONU, Union européenne, Russie et Etats-Unis), avant de recevoir l'ensemble des participants, près de 50 ministres des Affaires étrangères et représentants d'organisations internationales, pour un dîner au cours duquel devait faire son premier discours.
Mardi matin, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de la capitale américaine, George Bush ouvrira les travaux de la conférence en insistant sur l'importance qu'il confère désormais au dossier -la paix au Proche-Orient figurera parmi les priorités de la fin de son mandat. Selon le conseiller pour la sécurité intérieure Stephen Hadley, il ne devrait toutefois pas dévoiler sa position sur les mesures envisageables pour répondre aux questions-clés qui divisent encore profondément Israéliens et Palestiniens, incapables jusqu'à la dernière minute de les aborder dans le document conjoint qui sera présenté à Annapolis.
Echafauder des solutions sera le but de la conférence elle-même, qui commencera par un déjeuner de travail à huis clos. L'après-midi sera consacré, en plénière, à balayer trois thèmes: le soutien international au processus de paix, puis le développement économique, les réformes institutionnelles et les outils de l'autonomie et, enfin, la paix complète.
Après avoir réussi l'exploit de faire venir à la table un aussi grand nombre de pays arabes, y compris les très réticentes Syrie et Arabie saoudite, George Bush espère donner tort aux nombreux pessimistes et pousser la conférence à accoucher d'un cadre pour les négociations israélo-palestiniennes qui s'engageront par la suite.
Il s'agit de conduire Israéliens et Palestiniens à régler les trois grands problèmes qui subsistent: les frontières du futur Etat palestinien, le statut de Jérusalem et le droit au retour des réfugiés palestiniens.
"J'espère qu'Annapolis permettra de lancer des négociations sérieuses sur tous les dossiers centraux, qui conduiront à une solution avec deux Etats pour deux peuples", a dit Ehoud Olmert, resté prudent avant l'ouverture des discussions.
Mais le négociateur palestinien Yasser Abed Rabo a estimé de son côté que la préparation de la réunion avait permis de "confirmer que toutes les parties sont prêtes" à engager un processus de paix. C'est d'ores et déjà "suffisant pour lancer des négociations après la conférence", veut-il croire.
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