Accord. Samedi, la convention nationale du PS n’a pas tranché, comme prévu, entre les deux partenaires : «On va voir avec les camarades pendant la semaine en leur demandant une décision claire», a botté en touche Bruno Le Roux, le secrétaire national aux élections, ajoutant que «la tendance serait plutôt à un accord avec Jean-Pierre Brard, mais ce n’est pas gagné». Et François Hollande d’annoncer une réunion de la section «avec la chef de file Geneviève de Kerautem, qui va rendre compte de ses contacts» avec les deux candidats.
Dimanche, Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF, s’est réjouie de l’absence de Montreuil dans la liste des villes où des primaires auront lieu à gauche. Elle a demandé aux socialistes «un soutien clair et entier à la liste de rassemblement de Jean-Pierre Brard». Ce dernier a enfoncé le clou hier en confirmant son intention de «donner toute leur place aux socialistes montreuillois dans cette formidable dynamique».
Hier soir, l’AG de section du PS s’annonçait donc houleuse. Il y a trois semaines, lors d’un vote consultatif, les militants socialistes ont en effet donné à Voynet une courte majorité. La tenue d’une nouvelle consultation d’ici la fin de la semaine, envisagée par la rue de Solférino, semblait faire hier l’unanimité contre elle. «On nous demande de revoter jusqu’à ce que le résultat convienne à la direction du PS», dénonce un militant. «La section va exploser. Si le PS national nous demande de rempiler avec Brard, une bonne partie entrera en dissidence et ira sur la liste Voynet», pronostique une autre.
Jouet. Désignée par la direction du PS pour mener les négociations, Geneviève de Kerautem, maire adjointe à l’éducation, penche «pour repartir avec Brard», tout en jugeant que «les propositions des deux candidats se valent». Difficile, il est vrai, pour le PS de rompre le cordon ombilical avec le maire sortant après des années passées dans sa majorité municipale. «Avec ou sans le PS, je serais candidate, indique pour sa part Voynet à Libération. Mon seul souhait est que les socialistes se prononcent sur la base d’un projet pour Montreuil. Et non pas pour préserver des avantages acquis.» Mais l’ex-candidate des Verts à la présidentielle commence à se lasser d’être «le jouet» d’affrontements entre les ténors locaux du PS, dont la préoccupation est toute autre : ravir au PCF la présidence du Conseil général de Seine-Saint-Denis.
Dimanche, Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF, s’est réjouie de l’absence de Montreuil dans la liste des villes où des primaires auront lieu à gauche. Elle a demandé aux socialistes «un soutien clair et entier à la liste de rassemblement de Jean-Pierre Brard». Ce dernier a enfoncé le clou hier en confirmant son intention de «donner toute leur place aux socialistes montreuillois dans cette formidable dynamique».
Hier soir, l’AG de section du PS s’annonçait donc houleuse. Il y a trois semaines, lors d’un vote consultatif, les militants socialistes ont en effet donné à Voynet une courte majorité. La tenue d’une nouvelle consultation d’ici la fin de la semaine, envisagée par la rue de Solférino, semblait faire hier l’unanimité contre elle. «On nous demande de revoter jusqu’à ce que le résultat convienne à la direction du PS», dénonce un militant. «La section va exploser. Si le PS national nous demande de rempiler avec Brard, une bonne partie entrera en dissidence et ira sur la liste Voynet», pronostique une autre.
Jouet. Désignée par la direction du PS pour mener les négociations, Geneviève de Kerautem, maire adjointe à l’éducation, penche «pour repartir avec Brard», tout en jugeant que «les propositions des deux candidats se valent». Difficile, il est vrai, pour le PS de rompre le cordon ombilical avec le maire sortant après des années passées dans sa majorité municipale. «Avec ou sans le PS, je serais candidate, indique pour sa part Voynet à Libération. Mon seul souhait est que les socialistes se prononcent sur la base d’un projet pour Montreuil. Et non pas pour préserver des avantages acquis.» Mais l’ex-candidate des Verts à la présidentielle commence à se lasser d’être «le jouet» d’affrontements entre les ténors locaux du PS, dont la préoccupation est toute autre : ravir au PCF la présidence du Conseil général de Seine-Saint-Denis.
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