Manuel Valls parle le "Sarkozy"

Sur la taxe carbone, l’autonomie des universités, la présidentialisation du régime ou l’Impôt sur la fortune, il prend à rebrousse-poil ses petits camarades de Solférino. Dans son livre, il tape sans retenue sur les 35 heures de Martine Aubry. Sur le dossier chaud du moment, les retraites, il n’attend pas que les négociations aient pris leur vitesse de croisière pour prôner l’allongement de la durée de cotisation – alors que Vincent Peillon, de son côté, a redit ce week-end sur Radio J qu’il en était hors de question.
Bref, ses détracteurs au PS, qui voient dans ce quadra ambitieux un "Sarko de gauche", ne sont pas prêts de manquer d’eau pour alimenter leur moulin. Lui-même ne déclarait-il pas au lendemain de la débâcle de son parti aux européennes de 2009 : « Il serait logique que le maire d’Evry succède au maire de Neuilly » - à l’Elysée comprenez.

Source: Lepost.fr via Yahoo