La conclusion avant la fin de l'année d'un accord sur une réduction de 20% de émissions polluantes de l'UE d'ici à 2020 constitue la première priorité de la présidence française de l'Union européenne.
"C'est très difficile", a reconnu Jean-Louis Borloo, le ministre français de l'Ecologie. "Tout le monde se dit qu'on ne va jamais y arriver (...), mais on n'a pas le choix."
Pour déblayer le terrain, la France s'est ingéniée à trouver avec l'Allemagne des terrains d'entente sur deux dossiers qui risquaient de perturber, voire de torpiller les pourparlers.
Les ministres de l'Energie des Vingt-Sept sont parvenus le 6 juin à un accord sur la libéralisation du marché européen qui préserve les grands groupes intégrés de production et de distribution, comme EDF, même si le Parlement européen, co-décideur en la matière, persiste à vouloir les démanteler.
Paris et Berlin sont également parvenus à un accord sur la réduction des émissions de CO2 des automobiles, qui fait partie du projet global mais qui doit encore être adopté à Vingt-Sept.
Reste le plus gros morceau car, même si les dirigeants européens se sont mis d'accord en mars 2007 sur un objectif général de réduction des gaz à effet de serre par les transports ou l'industrie, le partage du fardeau et le mécanisme pour y parvenir constituent un casse-tête difficile à résoudre.
Même si certains de ses intérêts nationaux risquent d'en pâtir, la France se dit prête à coller le plus possible aux propositions présentées par la Commission européenne.
ALLER VITE EN BESOGNE
L'UE veut aller vite en besogne afin d'être en position de force pour aborder la négociation internationale qui s'ouvrira fin 2009 à Copenhague sur l'après-protocole de Kyoto...
Lire la suite:
http://www.actualite.lycos.fr/infos/energie-et-climat-priorites-de-la-presidence-francaise-de-lue-31320
"C'est très difficile", a reconnu Jean-Louis Borloo, le ministre français de l'Ecologie. "Tout le monde se dit qu'on ne va jamais y arriver (...), mais on n'a pas le choix."
Pour déblayer le terrain, la France s'est ingéniée à trouver avec l'Allemagne des terrains d'entente sur deux dossiers qui risquaient de perturber, voire de torpiller les pourparlers.
Les ministres de l'Energie des Vingt-Sept sont parvenus le 6 juin à un accord sur la libéralisation du marché européen qui préserve les grands groupes intégrés de production et de distribution, comme EDF, même si le Parlement européen, co-décideur en la matière, persiste à vouloir les démanteler.
Paris et Berlin sont également parvenus à un accord sur la réduction des émissions de CO2 des automobiles, qui fait partie du projet global mais qui doit encore être adopté à Vingt-Sept.
Reste le plus gros morceau car, même si les dirigeants européens se sont mis d'accord en mars 2007 sur un objectif général de réduction des gaz à effet de serre par les transports ou l'industrie, le partage du fardeau et le mécanisme pour y parvenir constituent un casse-tête difficile à résoudre.
Même si certains de ses intérêts nationaux risquent d'en pâtir, la France se dit prête à coller le plus possible aux propositions présentées par la Commission européenne.
ALLER VITE EN BESOGNE
L'UE veut aller vite en besogne afin d'être en position de force pour aborder la négociation internationale qui s'ouvrira fin 2009 à Copenhague sur l'après-protocole de Kyoto...
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