Sur le Vieux continent, les principales Bourses ont ouvert en hausse et deux heures plus tard, à 09H15 GMT, Londres gagnait 2,25%, Paris 2,05% et Francfort 1,76%.
Les places asiatiques avaient auparavant montré la voie: Tokyo a terminé en hausse de 3,59%, Hong Kong de 5,3%, Singapour de 3,2% et Shanghai de 2,25%. La Bourse de Ryad, la plus importante dans le Golfe, a ouvert en hausse de 2,2%.
Les marchés ont visiblement apprécié l'accord entre Européens et Américains sur une série de sommets internationaux afin de tenter d'enrayer la pire crise financière depuis 1929.
En France, en tout cas, les sociétés de Bourse en ligne ne désemplissent pas, voyant même défiler depuis quelque temps un nombre croissant de nouveaux clients, persuadés que "c'est le moment ou jamais d'investir".
Mais les opérateurs, suspendus aux moindres indicateurs économiques, attendent surtout les résultats des grandes entreprises américaines, qui donneront une idée plus précise de la contagion de la crise financière à l'économie réelle.
Microsoft, Ford, Apple, Boeing, Wachovia, Bank of America, Pfizer, Merck ou encore Texas Instruments annonceront dans les prochains jours leurs résultats trimestriels. Plusieurs grands groupes européens (Crédit Suisse, KPN, Daimler, Saint-Gobain, GlaxoSmithKline, etc.) doivent également publier leurs comptes cette semaine. La saison des résultats commence la semaine prochaine au Japon.
Quelques premiers chiffres sont cependant déjà tombés, avec une bonne surprise en Europe, où le numéro un mondial des réseaux de téléphonie mobile, le suédois Ericsson, a annoncé lundi un bénéfice net en baisse de 28% au troisième trimestre, bien meilleur que prévu, et affirmé ne pas avoir souffert des turbulences financières.
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a lui annoncé sur les neuf premiers mois de l'année un bénéfice net en hausse de 19%, à 5 milliards d'euros, malgré un environnement économique décrit comme difficile par son PDG.
Côté macroéconomique, les investisseurs attendent également la publication de l'indicateur composite de l'activité économique des Etats-Unis pour septembre, à 14H00 GMT.
A la même heure le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke doit s'exprimer à la Chambre des représentants sur "les perspectives économiques et les marchés financiers".
En Chine, la croissance est passée pour la première fois depuis 2005 sous la barre des 10% sur les trois premiers trimestres 2008. La crise internationale affecte l'économie chinoise, a reconnu le porte-parole du Bureau national des statistiques.
Au Japon, le gouverneur de la Banque du Japon a indiqué que l'économie nippone continuerait à stagner, après avoir subi au 2e trimestre sa pire contraction en sept ans (-0,7%). Pour beaucoup d'économistes la deuxième économie mondiale est déjà entrée en récession.
En France, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a averti lundi qu'elle pourrait "éventuellement" être amenée à réviser en baisse la prévision de croissance pour 2009, toujours fixée à 1%.
En Italie, le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini a lui souhaité que la part des fonds souverains dans le capital des entreprises italiennes soit limitée à 5%.
Côté bancaire, le gouvernement suédois a présenté lundi un plan de 152,2 milliards d'euros pour aider son secteur financier en cas d'impact fort de la crise internationale.
La banque centrale d'Inde a baissé de 9% à 8% l'un de ses taux d'intérêt à court terme, afin de faciliter l'accès au crédit.
Quant au gouvernement allemand d'Angela Merkel, il a précisé lundi son plan de sauvetage des banques de 480 milliards d'euros en limitant à 10 milliards l'aide maximale possible pour chaque banque.
Aux Pays-Bas, l'Etat a volé au secours dimanche d'ING, une des 20 plus grandes banques du monde, annonçant son intention de renforcer le capital du groupe à hauteur de 10 milliards d'euros.
Pendant ce temps, le bras de fer continue entre Américains et Européens sur une éventuelle refonte du système financier.
Le président George W. Bush a accepté une série de sommets, dont le premier pourrait avoir lieu à New York, peu après la présidentielle américaine du 4 novembre. La première rencontre devrait énoncer les principes des réformes jugées nécessaires, les suivants serviraient à appliquer les mesures décidées.
L'Union européenne veut une réforme profonde des règles du jeu actuelles et propose une supervision mondiale des marchés par le FMI.
"Fermement attaché à la liberté des marchés", M. Bush a lui affirmé "essentiel" de préserver "les fondements du capitalisme démocratique".
Pour le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE, ces sommets devraient réunir les pays industrialisés du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie), les grands pays émergents du G5 (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique) ainsi qu'"un pays arabe".
Du côté du pétrole, les cours remontaient légèrement lundi matin en Asie, au dessus de 70 dollars le baril.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), censée produire actuellement 28,8 millions de barils par jour, devrait se prononcer sur une baisse de production vendredi lors d'une réunion extraordinaire, afin de soutenir les cours de l'or noir, qui avait flambé à 147 dollars le baril en juillet.
Dimanche, le représentant iranien au cartel a envisagé une baisse de production d'un à trois millions de barils/jour. Pour le président vénézuelien Hugo Chavez, l'objectif est de ne pas laisser le baril sous les 80 dollars.
Source: Yahoo News
Les places asiatiques avaient auparavant montré la voie: Tokyo a terminé en hausse de 3,59%, Hong Kong de 5,3%, Singapour de 3,2% et Shanghai de 2,25%. La Bourse de Ryad, la plus importante dans le Golfe, a ouvert en hausse de 2,2%.
Les marchés ont visiblement apprécié l'accord entre Européens et Américains sur une série de sommets internationaux afin de tenter d'enrayer la pire crise financière depuis 1929.
En France, en tout cas, les sociétés de Bourse en ligne ne désemplissent pas, voyant même défiler depuis quelque temps un nombre croissant de nouveaux clients, persuadés que "c'est le moment ou jamais d'investir".
Mais les opérateurs, suspendus aux moindres indicateurs économiques, attendent surtout les résultats des grandes entreprises américaines, qui donneront une idée plus précise de la contagion de la crise financière à l'économie réelle.
Microsoft, Ford, Apple, Boeing, Wachovia, Bank of America, Pfizer, Merck ou encore Texas Instruments annonceront dans les prochains jours leurs résultats trimestriels. Plusieurs grands groupes européens (Crédit Suisse, KPN, Daimler, Saint-Gobain, GlaxoSmithKline, etc.) doivent également publier leurs comptes cette semaine. La saison des résultats commence la semaine prochaine au Japon.
Quelques premiers chiffres sont cependant déjà tombés, avec une bonne surprise en Europe, où le numéro un mondial des réseaux de téléphonie mobile, le suédois Ericsson, a annoncé lundi un bénéfice net en baisse de 28% au troisième trimestre, bien meilleur que prévu, et affirmé ne pas avoir souffert des turbulences financières.
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a lui annoncé sur les neuf premiers mois de l'année un bénéfice net en hausse de 19%, à 5 milliards d'euros, malgré un environnement économique décrit comme difficile par son PDG.
Côté macroéconomique, les investisseurs attendent également la publication de l'indicateur composite de l'activité économique des Etats-Unis pour septembre, à 14H00 GMT.
A la même heure le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke doit s'exprimer à la Chambre des représentants sur "les perspectives économiques et les marchés financiers".
En Chine, la croissance est passée pour la première fois depuis 2005 sous la barre des 10% sur les trois premiers trimestres 2008. La crise internationale affecte l'économie chinoise, a reconnu le porte-parole du Bureau national des statistiques.
Au Japon, le gouverneur de la Banque du Japon a indiqué que l'économie nippone continuerait à stagner, après avoir subi au 2e trimestre sa pire contraction en sept ans (-0,7%). Pour beaucoup d'économistes la deuxième économie mondiale est déjà entrée en récession.
En France, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a averti lundi qu'elle pourrait "éventuellement" être amenée à réviser en baisse la prévision de croissance pour 2009, toujours fixée à 1%.
En Italie, le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini a lui souhaité que la part des fonds souverains dans le capital des entreprises italiennes soit limitée à 5%.
Côté bancaire, le gouvernement suédois a présenté lundi un plan de 152,2 milliards d'euros pour aider son secteur financier en cas d'impact fort de la crise internationale.
La banque centrale d'Inde a baissé de 9% à 8% l'un de ses taux d'intérêt à court terme, afin de faciliter l'accès au crédit.
Quant au gouvernement allemand d'Angela Merkel, il a précisé lundi son plan de sauvetage des banques de 480 milliards d'euros en limitant à 10 milliards l'aide maximale possible pour chaque banque.
Aux Pays-Bas, l'Etat a volé au secours dimanche d'ING, une des 20 plus grandes banques du monde, annonçant son intention de renforcer le capital du groupe à hauteur de 10 milliards d'euros.
Pendant ce temps, le bras de fer continue entre Américains et Européens sur une éventuelle refonte du système financier.
Le président George W. Bush a accepté une série de sommets, dont le premier pourrait avoir lieu à New York, peu après la présidentielle américaine du 4 novembre. La première rencontre devrait énoncer les principes des réformes jugées nécessaires, les suivants serviraient à appliquer les mesures décidées.
L'Union européenne veut une réforme profonde des règles du jeu actuelles et propose une supervision mondiale des marchés par le FMI.
"Fermement attaché à la liberté des marchés", M. Bush a lui affirmé "essentiel" de préserver "les fondements du capitalisme démocratique".
Pour le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE, ces sommets devraient réunir les pays industrialisés du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie), les grands pays émergents du G5 (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique) ainsi qu'"un pays arabe".
Du côté du pétrole, les cours remontaient légèrement lundi matin en Asie, au dessus de 70 dollars le baril.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), censée produire actuellement 28,8 millions de barils par jour, devrait se prononcer sur une baisse de production vendredi lors d'une réunion extraordinaire, afin de soutenir les cours de l'or noir, qui avait flambé à 147 dollars le baril en juillet.
Dimanche, le représentant iranien au cartel a envisagé une baisse de production d'un à trois millions de barils/jour. Pour le président vénézuelien Hugo Chavez, l'objectif est de ne pas laisser le baril sous les 80 dollars.
Source: Yahoo News