Le responsable de WikiLeaks risque la peine de mort

Fin novembre 2010, le site WikiLeaks avait commencé à publier plus de 250 000 documents confidentiels américains produits entre 1966 et 2010: 251 287 télégrammes très exactement venant du Département d'État à Washington ou des ambassades américaines disséminées dans le monde. Condamnée par de nombreux gouvernements, la révélation de ces "câbles diplomatiques" avait offert des informations parfois anecdotiques mais toujours passionnantes sur les échanges entre chefs d'État, ambassadeurs et autres diplomates.

Julian Assange est accusé d’agressions sexuelles sur deux de ses employées en Suède. L'une des accusatrices de Julian Assange, "Mlle A", affirme qu'il a refusé d'utiliser un préservatif lors d'un rapport sexuel. L'autre, "Mlle W", dit qu'il lui a imposé un rapport sexuel sans préservatif alors qu'elle dormait. Ces faits sont punis d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 4 ans.
Le tribunal de Londres est actuellement chargé d'examiner la demande d'extradition du fondateur de WikiLeaks par la Suède.Toutefois, s'il est extradé vers la Suède, Julian Assange risque d’être extradé vers les États-Unis où le gouvernement envisage de le poursuivre après la divulgation des télégrammes diplomatiques. Il pourrait y encourir la peine de mort pour divulgation de secrets d'État