A l'ouverture devant la presse de l'université d'été de son parti à Evian, En Haute-Savoie, le leader de 80 ans, qui a fondé le FN en 1972, a tenté de donner une image d'unité en apparaissant devant la presse flanqué des deux prétendants à sa succession, Bruno Gollnisch et la benjamine de ses filles, Marine, tous deux vice-présidents de la formation.
Il nie tout retrait de la scène malgré son annonce cette semaine dans la presse qu'il abandonnerait la tête du parti en 2010 et ne serait pas candidat à l'Elysée en 2012 sauf "circonstances exceptionnelles".
"Je ne suis pas enterré, je ne suis pas mort", a-t-il ajouté (...) Contrairement à ce qu'ont affirmé un peu légèrement les commentateurs, je ne prends pas ma retraite, pas avant que le grand patron me signifie que c'est terminé", a-t-il dit aux journalistes.
Après ses revers électoraux de 2007 et ses déboires financiers qui l'ont contraint à vendre son siège, "le Front national est en état de reprendre le combat", pense-t-il.
"Dans les différentes fonctions qui sont les miennes, je continuerai à mener le combat de mes idées jusqu'au dernier moment. Je suis candidat aux élections européennes, je vais être encore député pendant plusieurs années", a-t-il assuré.
Jean-Marie Le Pen a abordé la question de sa succession à la tête du FN, semblant implicitement soutenir sa fille Marine pour ce poste, mais précisant que tout restait ouvert pour la candidature à la présidentielle de 2012.
"Je ne suis pas omniscient et il faudra qu'à un moment donné je fasse confiance à ceux qui seront appelés à me suivre. Ils seront choisis par les adhérents du FN, ils choisiront séparément le président du FN et le candidat à élection présidentielle", a-t-il dit.
Il a favorisé à demi-mots sa fille, "plus récente comme dirigeante du FN, les autres le sont depuis 20 ou 25 ans".
"J'ai dit les qualités des uns et des autres. Bruno Gollnisch a suffisamment de qualités pour avoir été pendant des années le délégué général. Marine Le Pen s'est révélée comme très performante dans les médias", a-t-il poursuivi.
Alors que les adhérents du FN semblent marquer un penchant pour Bruno Gollnisch, Le Pen a évoqué les enquêtes d'opinion montrant que les sympathisants, eux, préféraient plutôt sa fille.
"Je préférerais que Jean-Marie Le Pen appuie ma candidature plutôt que celle de Marine ou qu'il soit neutre", a répondu Gollnisch. "Il a parfaitement le droit de changer d'avis même si c'est lui qui en premier avait évoqué l'idée, à plusieurs reprises, que je puisse lui succéder. Je n'ai pas l'intention de le museler, il fera ce qu'il voudra", a-t-il ajouté.
Bruno Gollnisch reconnaît dans sa candidature la faiblesse de l'âge mais s'attribue le bénéfice de l'expérience: "Moi, j'ai quand même participé à la rédaction des programmes successifs du FN, j'ai bataillé dans les assemblées."
Dans cette bataille interne, Marine Le Pen considère de son côté être capable d'élargir l'audience du parti: "J'ai peut-être plus la possibilité d'attirer des électeurs qui ne sont pas l'étiage naturel du Front national", estime-t-elle.
Marine Le Pen veut croire en une reconquête. "Les électeurs de Nicolas Sarkozy regrettent d'avoir voté pour lui, il n'y a pas un jour sans que je rencontre des gens qui disent: un impôt de plus par mois, la guerre en Afghanistan, la régularisation des clandestins, un demi-milliard de cadeau pour Tapie, on n'a pas voté Sarko pour ça !", dit-elle.
Source: Yahoo News
Il nie tout retrait de la scène malgré son annonce cette semaine dans la presse qu'il abandonnerait la tête du parti en 2010 et ne serait pas candidat à l'Elysée en 2012 sauf "circonstances exceptionnelles".
"Je ne suis pas enterré, je ne suis pas mort", a-t-il ajouté (...) Contrairement à ce qu'ont affirmé un peu légèrement les commentateurs, je ne prends pas ma retraite, pas avant que le grand patron me signifie que c'est terminé", a-t-il dit aux journalistes.
Après ses revers électoraux de 2007 et ses déboires financiers qui l'ont contraint à vendre son siège, "le Front national est en état de reprendre le combat", pense-t-il.
"Dans les différentes fonctions qui sont les miennes, je continuerai à mener le combat de mes idées jusqu'au dernier moment. Je suis candidat aux élections européennes, je vais être encore député pendant plusieurs années", a-t-il assuré.
Jean-Marie Le Pen a abordé la question de sa succession à la tête du FN, semblant implicitement soutenir sa fille Marine pour ce poste, mais précisant que tout restait ouvert pour la candidature à la présidentielle de 2012.
"Je ne suis pas omniscient et il faudra qu'à un moment donné je fasse confiance à ceux qui seront appelés à me suivre. Ils seront choisis par les adhérents du FN, ils choisiront séparément le président du FN et le candidat à élection présidentielle", a-t-il dit.
Il a favorisé à demi-mots sa fille, "plus récente comme dirigeante du FN, les autres le sont depuis 20 ou 25 ans".
"J'ai dit les qualités des uns et des autres. Bruno Gollnisch a suffisamment de qualités pour avoir été pendant des années le délégué général. Marine Le Pen s'est révélée comme très performante dans les médias", a-t-il poursuivi.
Alors que les adhérents du FN semblent marquer un penchant pour Bruno Gollnisch, Le Pen a évoqué les enquêtes d'opinion montrant que les sympathisants, eux, préféraient plutôt sa fille.
"Je préférerais que Jean-Marie Le Pen appuie ma candidature plutôt que celle de Marine ou qu'il soit neutre", a répondu Gollnisch. "Il a parfaitement le droit de changer d'avis même si c'est lui qui en premier avait évoqué l'idée, à plusieurs reprises, que je puisse lui succéder. Je n'ai pas l'intention de le museler, il fera ce qu'il voudra", a-t-il ajouté.
Bruno Gollnisch reconnaît dans sa candidature la faiblesse de l'âge mais s'attribue le bénéfice de l'expérience: "Moi, j'ai quand même participé à la rédaction des programmes successifs du FN, j'ai bataillé dans les assemblées."
Dans cette bataille interne, Marine Le Pen considère de son côté être capable d'élargir l'audience du parti: "J'ai peut-être plus la possibilité d'attirer des électeurs qui ne sont pas l'étiage naturel du Front national", estime-t-elle.
Marine Le Pen veut croire en une reconquête. "Les électeurs de Nicolas Sarkozy regrettent d'avoir voté pour lui, il n'y a pas un jour sans que je rencontre des gens qui disent: un impôt de plus par mois, la guerre en Afghanistan, la régularisation des clandestins, un demi-milliard de cadeau pour Tapie, on n'a pas voté Sarko pour ça !", dit-elle.
Source: Yahoo News
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