Le dirigeant centriste a demandé à ses amis "d'accepter la différence et, s'il le faut, la concurrence" pour l'emporter à la présidentielle de 2012.
"Nous attendons de M. Bayrou qu'il précise un certain nombre de ses idées", a répondu Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections du PS, lors du point presse hebdomadaire au siège du parti.
"Si nous pouvons nous retrouver aujourd'hui sur la condamnation de la politique de Nicolas Sarkozy (...), il lui reste un certain nombre d'éléments à préciser sur ce qui fonde sa politique économique", a ajouté le député PS de Seine-Saint-Denis.
Il a notamment demandé si M. Bayrou reprenait à son compte la proposition de son conseiller économique Jean Peyrelevade d'abroger totalement la loi sur les 35 heures. Selon Bruno Le Roux, "rien n'a montré" que François Bayrou "était de gauche".
Le secrétaire national aux élections a rappelé les conditions du PS à une éventuelle alliance avec François Bayrou, fixées par François Hollande lors des élections municipales de mars dernier: "préciser" le projet du PS, "rassembler toute la gauche et ouvrir au débat à tous ceux qui se reconnaissent dans ce projet et veulent l'accompagner".
Cette stratégie divise les socialistes dans la préparation de leur congrès du 14 au 16 novembre à Reims. Proche de Ségolène Royal, qui avait tendu la main au centriste entre les deux tours de la présidentielle de 2007, Vincent Peillon a proposé vendredi au président du MoDem "un débat sincère, qui pourrait déboucher sur un contrat de gouvernement".
L'UMP ironisait lundi sur la stratégie du président du MoDem. "François Bayrou est en politique le type-même du coucou, cet oiseau qui n'a pas le courage ou les moyens de construire son abri et essaie de se glisser dans celui des autres quand il sent que la maison est un peu désertée. C'est ce qu'il essaie de faire avec le Parti socialiste", a raillé Dominique Paillé, porte-parole du parti sarkozyste.
Source: Yahoo News
"Nous attendons de M. Bayrou qu'il précise un certain nombre de ses idées", a répondu Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections du PS, lors du point presse hebdomadaire au siège du parti.
"Si nous pouvons nous retrouver aujourd'hui sur la condamnation de la politique de Nicolas Sarkozy (...), il lui reste un certain nombre d'éléments à préciser sur ce qui fonde sa politique économique", a ajouté le député PS de Seine-Saint-Denis.
Il a notamment demandé si M. Bayrou reprenait à son compte la proposition de son conseiller économique Jean Peyrelevade d'abroger totalement la loi sur les 35 heures. Selon Bruno Le Roux, "rien n'a montré" que François Bayrou "était de gauche".
Le secrétaire national aux élections a rappelé les conditions du PS à une éventuelle alliance avec François Bayrou, fixées par François Hollande lors des élections municipales de mars dernier: "préciser" le projet du PS, "rassembler toute la gauche et ouvrir au débat à tous ceux qui se reconnaissent dans ce projet et veulent l'accompagner".
Cette stratégie divise les socialistes dans la préparation de leur congrès du 14 au 16 novembre à Reims. Proche de Ségolène Royal, qui avait tendu la main au centriste entre les deux tours de la présidentielle de 2007, Vincent Peillon a proposé vendredi au président du MoDem "un débat sincère, qui pourrait déboucher sur un contrat de gouvernement".
L'UMP ironisait lundi sur la stratégie du président du MoDem. "François Bayrou est en politique le type-même du coucou, cet oiseau qui n'a pas le courage ou les moyens de construire son abri et essaie de se glisser dans celui des autres quand il sent que la maison est un peu désertée. C'est ce qu'il essaie de faire avec le Parti socialiste", a raillé Dominique Paillé, porte-parole du parti sarkozyste.
Source: Yahoo News
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