Après dix mois de gestation, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale détaillé mardi par Nicolas Sarkozy, fixe de nouvelles priorités stratégiques pour la France avec à la clef une réduction des effectifs des armées et l'accent mis sur le renseignement.
"Des mesures d'accompagnement seront mises en oeuvres", a-t-il promis. "Nous allons être inventifs pour compenser la fermeture ou le transfert des implantations militaires". "Les territoires les plus fragiles seront accompagnés", a-t-il ajouté. "Dans mon esprit l'armée, ça assure la sécurité de la nation, pas l'aménagement du territoire", a-t-il justifié. "Je sais parfaitement qu'avec le Premier ministre et le ministre de la Défense, nous serons confrontés à des manifestations, il y a des protestations", a-t-il reconnu. Mais "il faut choisir" entre "une armée qui fait de l'aménagement du territoire et qui n'est pas opérationnelle" et une armée "qui assure la sécurité des Français".
"La menace immédiate est celle d'une attaque terroriste", "avec des moyens radiologiques, chimiques et biologiques", avait déclaré le chef de l'Etat, en commencant son discours devant plus de 3.000 militaires, gendarmes, policiers et responsables de la sécurité civile réunis Porte de Versailles à Paris. "Nous ne pouvons exclure la réapparition d'une menace majeure, de quelque nature qu'elle soit, qui mettrait en péril la survie même de la nation", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"Mais aujourd'hui, la menace immédiate est celle d'une attaque terroriste", a-t-il ajouté. "Grâce à l'efficacité de l'ensemble de nos forces de sécurité, la France n'a pas été atteinte au cours de ces dernières années", a-t-il dit. M. Sarkozy a toutefois estimé que "la menace est là, réelle, et nous savons qu'elle peut prendre demain une forme nouvelle, encore plus grave, avec des moyens radiologiques, chimiques et biologiques".
Le président Nicolas Sarkozy a confirmé mardi que la France rejoindrait prochainement le commandement militaire intégré de l'Otan, mais en assurant que la dissuasion nucléaire resterait "strictement nationale".
Il a affirmé que la "vocation" de l'Europe est d'incarner dans le monde un "idéal de paix et de liberté", "quels que soient les aléas institutionnels". "J'en ai la conviction, c'est la vocation de la France de porter cet idéal de paix et de liberté. C'est la vocation de l'Europe de l'incarner dans le monde actuel", a déclaré le chef de l'Etat. "Car l'Europe, quels que soient les aléas institutionnels, a surmonté ses divisions, ses affrontements historiques, pour créer, par une union toujours plus étroite, un modèle unique de coopération entre les nations", a-t-il plaidé, dans une allusion au "non" irlandais au Traité de Lisbonne. "Notre Europe démontre ainsi au monde entier qu'entre des peuples qui se sont tant combattus, on peut construire un destin commun de paix et de prospérité", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a assuré que le budget de la Défense progresserait à partir de 2012 et s'est engagé à consacrer 377 milliards d'euros aux armées d'ici 2020, dont 200 milliards pour l'équipement de leurs forces. "Je m'engage à consacrer 377 milliards d'euros d'ici 2020 à nos armées, dont 200 milliards d'euros pour les équipements. Qu'on m'entende bien, le budget de la défense ne baissera pas, l'inflation sera compensée, et le budget progressera dès 2012, donc pendant mon mandat", a déclaré M. Sarkozy, lors d'un discours prononcé devant plus de 3.000 militaires.
"Les réformes que j'ai confiées à Hervé Morin, c'est 3 milliards d'euros de plus par an pour l'équipement des forces. C'est quelque chose, quand même, 3 milliards d'euros par an, c'est une hausse de près de 20% des crédits d'équipement (...) ce n'est pas du luxe", a-t-il ajouté. "C'est pour cela que ces réformes, il faut les faire : parce qu'on va réinvestir dans la défense tout ce que l'on aura économisé. Dans les matériels, mais aussi dans l'entraînement et dans la condition militaire. Le Premier ministre et moi, allons inscrire ce principe dans la loi de programmation militaire", a promis Nicolas Sarkozy.
Le président français Nicolas Sarkozy a également souligné sa volonté de "rénover" les accords de défense avec l'Afrique, sans "abandonner" ce continent, dans un discours présentant la nouvelle politique de défense de la France.
Source: news.yahoo.com
"Des mesures d'accompagnement seront mises en oeuvres", a-t-il promis. "Nous allons être inventifs pour compenser la fermeture ou le transfert des implantations militaires". "Les territoires les plus fragiles seront accompagnés", a-t-il ajouté. "Dans mon esprit l'armée, ça assure la sécurité de la nation, pas l'aménagement du territoire", a-t-il justifié. "Je sais parfaitement qu'avec le Premier ministre et le ministre de la Défense, nous serons confrontés à des manifestations, il y a des protestations", a-t-il reconnu. Mais "il faut choisir" entre "une armée qui fait de l'aménagement du territoire et qui n'est pas opérationnelle" et une armée "qui assure la sécurité des Français".
"La menace immédiate est celle d'une attaque terroriste", "avec des moyens radiologiques, chimiques et biologiques", avait déclaré le chef de l'Etat, en commencant son discours devant plus de 3.000 militaires, gendarmes, policiers et responsables de la sécurité civile réunis Porte de Versailles à Paris. "Nous ne pouvons exclure la réapparition d'une menace majeure, de quelque nature qu'elle soit, qui mettrait en péril la survie même de la nation", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"Mais aujourd'hui, la menace immédiate est celle d'une attaque terroriste", a-t-il ajouté. "Grâce à l'efficacité de l'ensemble de nos forces de sécurité, la France n'a pas été atteinte au cours de ces dernières années", a-t-il dit. M. Sarkozy a toutefois estimé que "la menace est là, réelle, et nous savons qu'elle peut prendre demain une forme nouvelle, encore plus grave, avec des moyens radiologiques, chimiques et biologiques".
Le président Nicolas Sarkozy a confirmé mardi que la France rejoindrait prochainement le commandement militaire intégré de l'Otan, mais en assurant que la dissuasion nucléaire resterait "strictement nationale".
Il a affirmé que la "vocation" de l'Europe est d'incarner dans le monde un "idéal de paix et de liberté", "quels que soient les aléas institutionnels". "J'en ai la conviction, c'est la vocation de la France de porter cet idéal de paix et de liberté. C'est la vocation de l'Europe de l'incarner dans le monde actuel", a déclaré le chef de l'Etat. "Car l'Europe, quels que soient les aléas institutionnels, a surmonté ses divisions, ses affrontements historiques, pour créer, par une union toujours plus étroite, un modèle unique de coopération entre les nations", a-t-il plaidé, dans une allusion au "non" irlandais au Traité de Lisbonne. "Notre Europe démontre ainsi au monde entier qu'entre des peuples qui se sont tant combattus, on peut construire un destin commun de paix et de prospérité", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a assuré que le budget de la Défense progresserait à partir de 2012 et s'est engagé à consacrer 377 milliards d'euros aux armées d'ici 2020, dont 200 milliards pour l'équipement de leurs forces. "Je m'engage à consacrer 377 milliards d'euros d'ici 2020 à nos armées, dont 200 milliards d'euros pour les équipements. Qu'on m'entende bien, le budget de la défense ne baissera pas, l'inflation sera compensée, et le budget progressera dès 2012, donc pendant mon mandat", a déclaré M. Sarkozy, lors d'un discours prononcé devant plus de 3.000 militaires.
"Les réformes que j'ai confiées à Hervé Morin, c'est 3 milliards d'euros de plus par an pour l'équipement des forces. C'est quelque chose, quand même, 3 milliards d'euros par an, c'est une hausse de près de 20% des crédits d'équipement (...) ce n'est pas du luxe", a-t-il ajouté. "C'est pour cela que ces réformes, il faut les faire : parce qu'on va réinvestir dans la défense tout ce que l'on aura économisé. Dans les matériels, mais aussi dans l'entraînement et dans la condition militaire. Le Premier ministre et moi, allons inscrire ce principe dans la loi de programmation militaire", a promis Nicolas Sarkozy.
Le président français Nicolas Sarkozy a également souligné sa volonté de "rénover" les accords de défense avec l'Afrique, sans "abandonner" ce continent, dans un discours présentant la nouvelle politique de défense de la France.
Source: news.yahoo.com
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