La Bourse de Paris était en légère baisse mardi en fin de matinée, le CAC 40 reculant de 0,46% et s'éloignant des 5.000 points, dans un marché marqué par la nette baisse de l'action Crédit Agricole, sanctionné après un premier trimestre difficile.
Londres reculait de 0,86%, Francfort de 0,21% et l'Eurostoxx 50 de 0,36%.
Société Générale a publié mardi ses résultats trimestriels, qui n'étaient "pas trop mauvais", a jugé Jean-Philippe Muge, de SwissLife Gestion Privée, interrogé par l'AFP.
Ils contrastaient avec le mauvais accueil réservé à l'annonce par le Crédit Agricole d'une prochaine augmentation de capital de 5,9 milliards d'euros. "Compte tenu de la capitalisation boursière qui est de 32 milliards d'euros, la dilution approche les 15%, ce qui est considérable", a souligné M. Muge.
Ces informations ne réussissaient cependant pas à mettre de l'animation sur un marché qui "est globalement hésitant avant de revenir à la macroéconomie", selon le gérant.
"Même si les résultats trimestriels des sociétés américaines étaient pour 60% supérieurs aux attentes du consensus, tous les feux ne sont pas au vert. Le pétrole par exemple a déjà beaucoup pesé sur les actions, mais il pèsera encore demain sur la consommation", a expliqué M. Muge.
L'après-midi doit voir la publication de quelques statistiques économiques de second plan aux Etats-Unis, avec les prix à l'importation et les ventes de détail en avril (12h30 GMT), ainsi que les stocks des entreprises en mars (14h00 GMT).
"L'essentiel, ce sont les ventes de détail, attendues en baisse, qui donneront une première indication sur le deuxième trimestre aux Etats-Unis", a souligné le gérant.
CREDIT AGRICOLE (-7,04% à 19,27 euros), qui a publié une estimation de son bénéfice net, à 892 millions d'euros au premier trimestre, souffre de ses 3,3 milliards d'euros de nouvelles dépréciations d'actifs, qui l'obligent à se recapitaliser.
SOCIETE GENERALE (-3,12% à 69,27 euros), après de nombreuses hésitations sur la direction à prendre, baisse après la publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu, mais qui selon les analystes n'effacent pas la crise dans laquelle la banque a été prise.
BNP PARIBAS (-1,08% à 66,58 euros), DEXIA (-2,54% à 16,90 euros) et NATIXIS (-4,06% à 10,63 euros) réagissent mal aux annonces de Crédit Agricole.
CARREFOUR (+1,75% à 45,89 euros) est en tête des hausses du CAC 40 après avoir nommé à la présidence de son conseil de surveillance l'ancien vice-président Amaury de Sèze, qui remplace Robert Halley, désormais président d'honneur avec une "voix consultative".
EADS (+0,06% à 15,75 euros) ne souffre pas de l'annonce de nouveaux retards de livraisons du gros-porteur d'Airbus, l'A380, du fait que la cadence prévue précédemment n'était "pas entièrement réalisable".
HERMES INTERNATIONAL (-10,20% à 95 euros) chute après plusieurs séances de spéculation autour d'une tentative de prise de contrôle du groupe.
Source: news.yahoo.com
Londres reculait de 0,86%, Francfort de 0,21% et l'Eurostoxx 50 de 0,36%.
Société Générale a publié mardi ses résultats trimestriels, qui n'étaient "pas trop mauvais", a jugé Jean-Philippe Muge, de SwissLife Gestion Privée, interrogé par l'AFP.
Ils contrastaient avec le mauvais accueil réservé à l'annonce par le Crédit Agricole d'une prochaine augmentation de capital de 5,9 milliards d'euros. "Compte tenu de la capitalisation boursière qui est de 32 milliards d'euros, la dilution approche les 15%, ce qui est considérable", a souligné M. Muge.
Ces informations ne réussissaient cependant pas à mettre de l'animation sur un marché qui "est globalement hésitant avant de revenir à la macroéconomie", selon le gérant.
"Même si les résultats trimestriels des sociétés américaines étaient pour 60% supérieurs aux attentes du consensus, tous les feux ne sont pas au vert. Le pétrole par exemple a déjà beaucoup pesé sur les actions, mais il pèsera encore demain sur la consommation", a expliqué M. Muge.
L'après-midi doit voir la publication de quelques statistiques économiques de second plan aux Etats-Unis, avec les prix à l'importation et les ventes de détail en avril (12h30 GMT), ainsi que les stocks des entreprises en mars (14h00 GMT).
"L'essentiel, ce sont les ventes de détail, attendues en baisse, qui donneront une première indication sur le deuxième trimestre aux Etats-Unis", a souligné le gérant.
CREDIT AGRICOLE (-7,04% à 19,27 euros), qui a publié une estimation de son bénéfice net, à 892 millions d'euros au premier trimestre, souffre de ses 3,3 milliards d'euros de nouvelles dépréciations d'actifs, qui l'obligent à se recapitaliser.
SOCIETE GENERALE (-3,12% à 69,27 euros), après de nombreuses hésitations sur la direction à prendre, baisse après la publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu, mais qui selon les analystes n'effacent pas la crise dans laquelle la banque a été prise.
BNP PARIBAS (-1,08% à 66,58 euros), DEXIA (-2,54% à 16,90 euros) et NATIXIS (-4,06% à 10,63 euros) réagissent mal aux annonces de Crédit Agricole.
CARREFOUR (+1,75% à 45,89 euros) est en tête des hausses du CAC 40 après avoir nommé à la présidence de son conseil de surveillance l'ancien vice-président Amaury de Sèze, qui remplace Robert Halley, désormais président d'honneur avec une "voix consultative".
EADS (+0,06% à 15,75 euros) ne souffre pas de l'annonce de nouveaux retards de livraisons du gros-porteur d'Airbus, l'A380, du fait que la cadence prévue précédemment n'était "pas entièrement réalisable".
HERMES INTERNATIONAL (-10,20% à 95 euros) chute après plusieurs séances de spéculation autour d'une tentative de prise de contrôle du groupe.
Source: news.yahoo.com