Le PIB des Quinze s'est contracté de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, comme lors de la période avril-juin. Un pays est considéré en récession après deux trimestres de contraction du PIB.
En rythme annuel, le taux de croissance s'est établi à 0,6% au troisième trimestre (0,7% en première estimation), en net ralentissement par rapport au rythme annuel de 1,4% du deuxième trimestre et de 2,1% au premier trimestre.
"C'est simplement le prélude à une grave récession parce que, deux mois sur trois, juillet et août étaient avant la crise réelle", estime Holger Schmieding, économiste chez Bank of America.
"On peut parier que le quatrième affichera une contraction plus forte au fur et à mesure que les conséquences de la crise financière se font plus nettes sur l'économie réelle", renchérit Howard Archer, économiste chez Global Insight.
Il s'attend à ce que le PIB de la zone euro affiche une croissance de 1% seulement pour 2008 et baisse de 0,8% en 2009.
Dans ce contexte, Holger Schmieding estime que la Banque centrale européenne, qui réunit jeudi son conseil des gouverneurs, décidera de soulager la machine économique en abaissant le coût du crédit de 75 points de base.
Les marchés sont plus prudents et attendent une baisse de 50 points de base, qui ramènerait le principal taux directeur de la BCE à 2,75%.
Les attentes sont hautes après la décision en matinée de la banque centrale suédoise, la Riksbank, de réduire très fortement le coût du crédit, de 175 points de base, pour ramener son taux directeur à 2%.
Au Royaume-Uni, le taux directeur de la Banque d'Angleterre a été diminué de 100 points de base et ramené à 2%.
En Nouvelle-Zélande, les taux ont été réduits de 150 points de base et ramenés à 5%.
La BCE a déjà abaissé ses taux directeurs de 100 points de base (un point de pourcentage) depuis début octobre, ramenant le taux de refinancement à 3,25%, au terme de deux réductions de 50 points chacune.
Les analystes estiment que la BCE, qui cherche avant tout à maintenir l'inflation à moins de 2%, dispose d'une marge de manœuvre dans la mesure où la hausse des prix est en train de ralentir.
Avec la chute des cours pétroliers, l'inflation a été ramenée à 2,1% en novembre alors qu'elle était à 4% en juillet au moment où l'or noir et les prix de l'essence atteignaient des sommets.
Dans le détail, Eurostat précise que l'investissement a retranché 0,1 point au PIB et le commerce extérieur 0,5 point. La contribution de la demande des ménages a été nulle.
Les seules contributions positives proviennent des dépenses publiques (0,2 point) et des stocks (0,3 point).
Par secteur, l'industrie et le bâtiment ont le plus pesé, avec des contributions négatives de 0,2 et 0,1 point respectivement. Les services non financiers ont ajouté 0,1 point.
Eurostat a confirmé aussi que l'Allemagne et l'Italie étaient en récession technique. La France y a échappé de peu, avec une croissance de 0,1% au troisième trimestre.
Source: Yahoo News
En rythme annuel, le taux de croissance s'est établi à 0,6% au troisième trimestre (0,7% en première estimation), en net ralentissement par rapport au rythme annuel de 1,4% du deuxième trimestre et de 2,1% au premier trimestre.
"C'est simplement le prélude à une grave récession parce que, deux mois sur trois, juillet et août étaient avant la crise réelle", estime Holger Schmieding, économiste chez Bank of America.
"On peut parier que le quatrième affichera une contraction plus forte au fur et à mesure que les conséquences de la crise financière se font plus nettes sur l'économie réelle", renchérit Howard Archer, économiste chez Global Insight.
Il s'attend à ce que le PIB de la zone euro affiche une croissance de 1% seulement pour 2008 et baisse de 0,8% en 2009.
Dans ce contexte, Holger Schmieding estime que la Banque centrale européenne, qui réunit jeudi son conseil des gouverneurs, décidera de soulager la machine économique en abaissant le coût du crédit de 75 points de base.
Les marchés sont plus prudents et attendent une baisse de 50 points de base, qui ramènerait le principal taux directeur de la BCE à 2,75%.
Les attentes sont hautes après la décision en matinée de la banque centrale suédoise, la Riksbank, de réduire très fortement le coût du crédit, de 175 points de base, pour ramener son taux directeur à 2%.
Au Royaume-Uni, le taux directeur de la Banque d'Angleterre a été diminué de 100 points de base et ramené à 2%.
En Nouvelle-Zélande, les taux ont été réduits de 150 points de base et ramenés à 5%.
La BCE a déjà abaissé ses taux directeurs de 100 points de base (un point de pourcentage) depuis début octobre, ramenant le taux de refinancement à 3,25%, au terme de deux réductions de 50 points chacune.
Les analystes estiment que la BCE, qui cherche avant tout à maintenir l'inflation à moins de 2%, dispose d'une marge de manœuvre dans la mesure où la hausse des prix est en train de ralentir.
Avec la chute des cours pétroliers, l'inflation a été ramenée à 2,1% en novembre alors qu'elle était à 4% en juillet au moment où l'or noir et les prix de l'essence atteignaient des sommets.
Dans le détail, Eurostat précise que l'investissement a retranché 0,1 point au PIB et le commerce extérieur 0,5 point. La contribution de la demande des ménages a été nulle.
Les seules contributions positives proviennent des dépenses publiques (0,2 point) et des stocks (0,3 point).
Par secteur, l'industrie et le bâtiment ont le plus pesé, avec des contributions négatives de 0,2 et 0,1 point respectivement. Les services non financiers ont ajouté 0,1 point.
Eurostat a confirmé aussi que l'Allemagne et l'Italie étaient en récession technique. La France y a échappé de peu, avec une croissance de 0,1% au troisième trimestre.
Source: Yahoo News