Retour "aux fondamentaux", soutien scolaire, semaine de quatre jours dans le primaire, le ministre de l'Education Xavier Darcos a mis en place des réformes pour une rentrée qui, a-t-il assuré, "se passera tout à fait normalement", malgré la suppression annoncée de 11.200 postes en 2008. (40.000 en trois ans selon la FCPE, la première fédération de parents d'élèves de l'enseignement public). Les syndicats ont d'ores et déjà appelé à une journée d'action le 11 septembre.
Première concernée par la réforme, l'école primaire. Les élèves de maternelle et de primaire effectuent désormais une semaine de quatre jours, avec 24 heures de cours par semaine, contre 26 heures auparavant, pour se rapprocher "du volume horaire" de "la moyenne européenne", a expliqué Xavier Darcos. Les deux heures dégagées seront consacrées à une "aide personnalisée" aux élèves en difficulté.
Dans la même veine, l'accompagnement éducatif testé l'an dernier dans les collèges des zones d'éducation prioritaires (ZEP) s'étend désormais à tous les collèges, privés et publics, ainsi qu'aux écoles primaires situées en ZEP. Ce dispositif permet aux jeunes volontaires de bénéficier gratuitement d'heures de soutien durant l'année scolaire.
De nouveaux programmes entrent également en application, avec une concentration sur "les enseignements fondamentaux" comme le français et les mathématiques, avec une "évaluation des acquis" de chaque élève que ce soit en primaire ou au collège.
Pour le lycée, le baccalauréat professionnel se préparera désormais en trois ans au lieu de quatre jusqu'à présent. De plus, le ministre de l'Education nationale va proposer des "stages d'anglais oral intensifs" lors des vacances de février et d'été, avec objectif que les jeunes Français deviennent "bilingues" dès "la fin de la scolarité obligatoire".
Dans le cadre d'une "revalorisation du métier d'enseignant", par ailleurs, une prime d'installation de 1.500 euros a été créée pour les jeunes professeurs, ainsi que 500 euros pour les professeurs qui acceptent d'effectuer trois heures supplémentaires par semaine, leur permettant ainsi d'augmenter leur salaire annuel de 4.400 euros.
Quant au "service minimum d'accueil", il continue de susciter la polémique. Il oblige les instituteurs grévistes de se déclarer 48 heures avant une grève auprès de "l'autorité administrative" dont ils relèvent. A partir de 10% de grévistes dans une commune, cette dernière sera tenue d'organiser un service minimum d'accueil en partie financé par l'Etat.
Ces annonces ne rassurent pas les syndicats enseignants qui appellent à une journée d'action le 11 septembre prochain. Les fédérations de l'Education entendent dénoncer les suppressions de postes, le "manque de moyens" ou encore le "service minimum en cas de grève".
Source: Yahoo News
Première concernée par la réforme, l'école primaire. Les élèves de maternelle et de primaire effectuent désormais une semaine de quatre jours, avec 24 heures de cours par semaine, contre 26 heures auparavant, pour se rapprocher "du volume horaire" de "la moyenne européenne", a expliqué Xavier Darcos. Les deux heures dégagées seront consacrées à une "aide personnalisée" aux élèves en difficulté.
Dans la même veine, l'accompagnement éducatif testé l'an dernier dans les collèges des zones d'éducation prioritaires (ZEP) s'étend désormais à tous les collèges, privés et publics, ainsi qu'aux écoles primaires situées en ZEP. Ce dispositif permet aux jeunes volontaires de bénéficier gratuitement d'heures de soutien durant l'année scolaire.
De nouveaux programmes entrent également en application, avec une concentration sur "les enseignements fondamentaux" comme le français et les mathématiques, avec une "évaluation des acquis" de chaque élève que ce soit en primaire ou au collège.
Pour le lycée, le baccalauréat professionnel se préparera désormais en trois ans au lieu de quatre jusqu'à présent. De plus, le ministre de l'Education nationale va proposer des "stages d'anglais oral intensifs" lors des vacances de février et d'été, avec objectif que les jeunes Français deviennent "bilingues" dès "la fin de la scolarité obligatoire".
Dans le cadre d'une "revalorisation du métier d'enseignant", par ailleurs, une prime d'installation de 1.500 euros a été créée pour les jeunes professeurs, ainsi que 500 euros pour les professeurs qui acceptent d'effectuer trois heures supplémentaires par semaine, leur permettant ainsi d'augmenter leur salaire annuel de 4.400 euros.
Quant au "service minimum d'accueil", il continue de susciter la polémique. Il oblige les instituteurs grévistes de se déclarer 48 heures avant une grève auprès de "l'autorité administrative" dont ils relèvent. A partir de 10% de grévistes dans une commune, cette dernière sera tenue d'organiser un service minimum d'accueil en partie financé par l'Etat.
Ces annonces ne rassurent pas les syndicats enseignants qui appellent à une journée d'action le 11 septembre prochain. Les fédérations de l'Education entendent dénoncer les suppressions de postes, le "manque de moyens" ou encore le "service minimum en cas de grève".
Source: Yahoo News
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