La dépression : le tueur silencieux en Afrique (suite)

Il est plus réel qu’on ne le pense. Il n’y a pas ce pays sur le continent qui n’enregistre pas de cas. Malheureusement, il manque cruellement de mesures de prévention et de soins. Il manque de personnel et de matériel de soins. Malgré les alertes de l’organisation mondiale de la santé sur la situation, les dirigeants ne font pas encore attention à la situation. L’urgence est pourtant évidente. Des milliers de patients ont besoins de soins. Les quelques spécialistes ont besoin de matériel et d’espace pour soigner et suivre les patients.

On ne se rend souvent pas compte de sa méthode. C’est lorsque l’irréparable est fait que les attentions sont captées pour un moment. Sur le continent, il n’y a pas ce pays qui n’enregistre pas des cas de suicide et de démence chaque année. La fréquence n’inquiète pas souvent. On traite souvent les victimes de lâches. Ce n’est pourtant pas toujours le cas. Le manque d’assistance est plus lâche que le suicide. Toutes les tranches d’âges sont concernées, mais la jeunesse est plus victime.

Ceux qui ne choisissent pas le suicide développent des maladies chroniques dans le temps. L’hypertension, les AVC et autres maladies. C’est une mort lente que l’on ne voie pas venir. Aujourd’hui, cela devient une cause d’incapacité sur le continent. 

Il ne devrait normalement pas avoir des causes spécifiques pour l’Afrique. Malheureusement, la variété des réalités y oblige. La pauvreté est une des causes incontestables de la dépression en Afrique. Sur le continent, la majorité de la jeunesse manque d’emploi. C’est une situation favorable à la dépression. Les jeunes sont les premières victimes. Il y a cette tendance à se donner à l’alcool et la cigarette qui favorise aussi la dépression. On peut parler aussi de la solitude. C’est pourtant incroyable dans une société africaine où la famille est grande. 

La réalité est que les personnes malades du VIH par exemple subissent un isolement intolérable sur le continent. Ceci est pareil pour plusieurs autres maladies. La dépression les récupère rapidement. Sans suivi, ils en meurent généralement.