La délinquance des filles explose-t-elle

La délinquance des filles explose-t-elle
La délinquance des mineures explose', c'est ce qu'on pourrait conclure, au vu de l'étude (PDF) de rendue publique par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) mardi 5 octobre. Selon ces chiffres de police et de gendarmerie, les filles sont effectivement de plus en plus en cause pour des faits de délinquance, une hausse sensible sur cinq ans pour les violences aux personnes. Mais il y a des nuances à apporter.'Nous constatons qu'il y a de moins en moins d'écart avec les garçons pour ce qui est de régler leurs comptes', affirme notamment le criminologue Christophe Soullez, l'un des responsables de l'ONDRP, organisme chargé de la publication des statistiques officielles de la délinquance, et l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice. Entre 1996 et 2009, la hausse du nombre de mineures mises en cause a été de 6,8 % en moyenne, une hausse 'régulière' mais plus importante que celle des garçons. Elles représentent 15,5 % du total des mineurs mis en cause (pour des délits non routiers), soit 33 316 personnes sur 181 296. En 1996, elles ne pesaient que 9,9% du total.Les chiffres policiers traduiraient aussi une hausse des actes violents, selon l'ONDRP. Certes, entre 2004 et 2009, les filles 'mineures sont majoritairement impliquées pour des atteintes aux biens', rappelle l'institution. Mais au cours de la même période, le nombre de mineures mises en cause pour des atteintes aux personnes a augmenté de 83,7 %.  'Pour un oui pour un non, un contentieux, des jalousies, des vengeances, il y a un recours à la violence, c'est un phénomène nouveau et récent', affirme Christophe Soullez. Les atteintes à l'intégrité physique commises par des filles mineures ont augmenté de 83 % depuis 2004, selon l'ONDRP. Précisons toutefois que, pour ce dernier chiffre comme pour d'autres, la tendance pour les garçons est elle aussi à la hausse: + 46 %.(Le Monde)



4,9 milliards d'euros c'est...
4,9 milliards d'euros, c'est le montant des pertes subies par la Société Générale à cause des agissements de Jérôme Kerviel, au creux de l'hiver 2008. 4,9 milliards d'euros, c'est donc la somme de dommages et intérêts que doit payer l'ex-trader à la banque, en vertu du jugement rendu ce mardi matin au Palais de justice de Paris. Une somme astronomique, vertigineuse, exorbitante. Impossible à rembourser.A titre de comparaison, 4,9 milliards d'euros équivalent à 387.000 années de Smic. Jérôme Kerviel dit gagner 2.300 euros par mois pour son activité de consultant informatique. Avec cette paie, il devrait travailler 177.000 ans pour rembourser son ancien employeur.Sinon, il faudrait que Jérôme Kerviel soit l'heureux propriétaire de 52 Ronaldo et qu'il vende ces 52 joueurs 94 millions d'euros, montant du transfert de la star du ballon rond de Manchester United au Real Madrid.Liliane Bettencourt à la rescousse.Cette somme, c'est l'équivalent du PIB du Burkina-Fasso qui lui-même correspond au prix du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. Ou de 20 Airbus A380 à 252 millions d'euros pièce sur catalogue, ou encore de 196 TGV à 25 millions d'euros l'unité.Hormis remporter 40 fois la plus grosse somme jamais gagnée à l'Euro Millions (126 millions d'euros), l'une des seules portes de secours de Jérôme Kerviel ' s'il était amené à payer, ce qui ne sera sûrement pas le cas-, serait de compter sur le soutien d'une grosse fortune. Comme celle de Liliane Bettencourt, la femme la plus riche de France.(20minutes)





Source : Yahoo Actualités