Total a réévalué mercredi à 500 tonnes contre 400 précédemment la quantité de fuel lourd qui s'est déversée accidentellement dans l'estuaire de la Loire lors du chargement d'un navire le 16 mars à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique).
"Je n'ai pas de raisons de penser qu'il y a eu malice dans les premiers chiffres de Total" a-t-il ajouté.
Depuis l'accident, un arrêté impose à Total d'inspecter ses quelque 30.000 kilomètres de canalisations aériennes. Des vérifications ont en effet fait apparaître qu'outre la tuyauterie défectueuse, trois autres canalisations de fuel/gazoil ont été attaquées par la corrosion à la raffinerie de Donges.
La raffinerie aura également l'obligation de protéger la Loire. "Il faudra trouver un nouveau dispositif de surveillance des canalisations et prévoir une forme de rétention des produits en cas de nouvel accident", a dit Bernard Hagelsteen.
La mise en place de caméras thermiques, pour surveiller les canalisations, a été évoquée par Total.
Le préfet a aussi demandé à la centrale thermique EDF de Cordemais et au terminal méthanier GDF de Montoir-de-Bretagne de protéger leurs installations, les deux équipements pompant et rejetant une grande quantité d'eau dans la Loire.
Selon les services de l'Etat, le bilan écologique de la catastrophe est relatif.
"Des observations bi-hebdomadaires réalisées par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont montré que le nombre d'oiseaux morts est inférieur à 10 en Loire-Atlantique", a indiqué la préfecture. Une étude va toutefois être menée pour mesurer les conséquences à long terme de la pollution.
Des procédures d'indemnisations sont également en cours pour les professionnels touchés par la pollution (pêcheurs, ostréiculteurs, mareyeurs, etc.).
La dépollution touche quant à elle à sa fin. Sur les 89 kilomètres de berges et de côtes touchés, 15 sont encore souillés et les derniers chantiers devraient être levés dans quelques semaines, selon Bernard Hagelsteen.
"Il n'y a plus de fuel dans l'eau ou sur les plages", a insisté le préfet, à l'approche de la saison touristique.
Total a réaffirmé le 31 mars qu'il prendrait en charge l'intégralité des frais engagés, évalués à 10 millions d'euros.
Source: news.yahoo.com
"Je n'ai pas de raisons de penser qu'il y a eu malice dans les premiers chiffres de Total" a-t-il ajouté.
Depuis l'accident, un arrêté impose à Total d'inspecter ses quelque 30.000 kilomètres de canalisations aériennes. Des vérifications ont en effet fait apparaître qu'outre la tuyauterie défectueuse, trois autres canalisations de fuel/gazoil ont été attaquées par la corrosion à la raffinerie de Donges.
La raffinerie aura également l'obligation de protéger la Loire. "Il faudra trouver un nouveau dispositif de surveillance des canalisations et prévoir une forme de rétention des produits en cas de nouvel accident", a dit Bernard Hagelsteen.
La mise en place de caméras thermiques, pour surveiller les canalisations, a été évoquée par Total.
Le préfet a aussi demandé à la centrale thermique EDF de Cordemais et au terminal méthanier GDF de Montoir-de-Bretagne de protéger leurs installations, les deux équipements pompant et rejetant une grande quantité d'eau dans la Loire.
Selon les services de l'Etat, le bilan écologique de la catastrophe est relatif.
"Des observations bi-hebdomadaires réalisées par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont montré que le nombre d'oiseaux morts est inférieur à 10 en Loire-Atlantique", a indiqué la préfecture. Une étude va toutefois être menée pour mesurer les conséquences à long terme de la pollution.
Des procédures d'indemnisations sont également en cours pour les professionnels touchés par la pollution (pêcheurs, ostréiculteurs, mareyeurs, etc.).
La dépollution touche quant à elle à sa fin. Sur les 89 kilomètres de berges et de côtes touchés, 15 sont encore souillés et les derniers chantiers devraient être levés dans quelques semaines, selon Bernard Hagelsteen.
"Il n'y a plus de fuel dans l'eau ou sur les plages", a insisté le préfet, à l'approche de la saison touristique.
Total a réaffirmé le 31 mars qu'il prendrait en charge l'intégralité des frais engagés, évalués à 10 millions d'euros.
Source: news.yahoo.com
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