L'Union européenne a déjà décidé lundi de mettre en place une unité spéciale chargée de coordonner les patrouilles des navires de guerre au large de la Somalie. La France a ainsi décidé d'envoyer un bâtiment escorter à partir de mercredi les navires civils et s'est engagée, au lendemain de sa seconde opération de libération d'otages, après celle du "Ponant", à protéger ses ressortissants. M. Sarkozy a décidé de présenter en outre "une initiative au Conseil de sécurité des Nations Unies" sur ce dossier.
Il ne s'agira pas de la première intervention étrangère destinée à enrayer la progression des arraisonnements de navires civils dans le Golfe d'Aden, une zone stratégique située entre la mer Rouge et l'océan Indien et empruntée par près de 50.000 bateaux chaque année.
Depuis novembre dernier en effet, les navires du Programme alimentaire mondial ont ainsi été escortés par des bâtiments militaires français, danois, néerlandais et canadiens et le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté en juin une résolution permettant aux marines étrangères d'intervenir contre les pirates dans les eaux territoriales somaliennes.
Mais cette mobilisation n'empêche pas les côtes somaliennes de rester les plus dangereuses du globe, selon le Bureau maritime international (BMI): plus de 40 bateaux y ont été attaqués depuis le début de l'année. "Cent cinquante personnes et au moins une quinzaine de bateaux de toutes les nationalités sont retenus en Somalie par des pirates", a décrit le président français. "Il ne s'agit plus aujourd'hui de cas isolés, mais bien d'une véritable industrie du crime", alimentée par le versement de rançons, a-t-il dénoncé.
Pour Paris, qui dispose de forces militaires basée à Djibouti, à l'entrée de la mer Rouge, il est nécessaire de mettre en place "une forme de police des mers, avec toute la communauté internationale, qui doit mettre des bateaux à disposition, peut-être pas pour accompagner les convois, mais en tout cas pour sécuriser la zone". Une façon pour le président de la République de répondre aux armateurs de pêche français qui ont demandé la protection de la marine depuis l'attaque à la roquette du "Drennec", un thonier qui a réussi à échapper à une attaque samedi.
"Je souhaite très clairement qu'en plus de cette action préventive, il y ait des actions punitives", a ajouté le président français. "Il ne s'agit pas d'envisager une action d'envergure sur le territoire somalien", a-t-il cadré, relevant que la plupart des opérations de prise en otage des bateaux se font désormais en "haute mer" et non à proximité de la zone d'Eyl, sur la côte, là où sont concentrés les bateaux capturés.
"Le monde ne doit rester ni indifférent ni passif", a martelé le président français, qui a reconnu que "la France ne peut porter seule la surveillance d'une zone aussi immense". "J'appelle les autres pays du monde à assumer leurs responsabilités, comme la France vient de le faire à deux reprises" en s'en prenant militairement contre des pirates, a-t-il lancé.
source:Yahoo News
Il ne s'agira pas de la première intervention étrangère destinée à enrayer la progression des arraisonnements de navires civils dans le Golfe d'Aden, une zone stratégique située entre la mer Rouge et l'océan Indien et empruntée par près de 50.000 bateaux chaque année.
Depuis novembre dernier en effet, les navires du Programme alimentaire mondial ont ainsi été escortés par des bâtiments militaires français, danois, néerlandais et canadiens et le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté en juin une résolution permettant aux marines étrangères d'intervenir contre les pirates dans les eaux territoriales somaliennes.
Mais cette mobilisation n'empêche pas les côtes somaliennes de rester les plus dangereuses du globe, selon le Bureau maritime international (BMI): plus de 40 bateaux y ont été attaqués depuis le début de l'année. "Cent cinquante personnes et au moins une quinzaine de bateaux de toutes les nationalités sont retenus en Somalie par des pirates", a décrit le président français. "Il ne s'agit plus aujourd'hui de cas isolés, mais bien d'une véritable industrie du crime", alimentée par le versement de rançons, a-t-il dénoncé.
Pour Paris, qui dispose de forces militaires basée à Djibouti, à l'entrée de la mer Rouge, il est nécessaire de mettre en place "une forme de police des mers, avec toute la communauté internationale, qui doit mettre des bateaux à disposition, peut-être pas pour accompagner les convois, mais en tout cas pour sécuriser la zone". Une façon pour le président de la République de répondre aux armateurs de pêche français qui ont demandé la protection de la marine depuis l'attaque à la roquette du "Drennec", un thonier qui a réussi à échapper à une attaque samedi.
"Je souhaite très clairement qu'en plus de cette action préventive, il y ait des actions punitives", a ajouté le président français. "Il ne s'agit pas d'envisager une action d'envergure sur le territoire somalien", a-t-il cadré, relevant que la plupart des opérations de prise en otage des bateaux se font désormais en "haute mer" et non à proximité de la zone d'Eyl, sur la côte, là où sont concentrés les bateaux capturés.
"Le monde ne doit rester ni indifférent ni passif", a martelé le président français, qui a reconnu que "la France ne peut porter seule la surveillance d'une zone aussi immense". "J'appelle les autres pays du monde à assumer leurs responsabilités, comme la France vient de le faire à deux reprises" en s'en prenant militairement contre des pirates, a-t-il lancé.
source:Yahoo News
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