L'indice vedette a gagné 13,75 points à 3.166,65 points dans un maigre volume d'échange de 3,202 milliards d'euros. Il a poursuivi son mouvement de yo-yo après avoir plongé de 5,59% lundi et regagné 2,35% mardi.
Londres a pris 1,14%, Francfort 0,78% et l'Eurostoxx 50 0,65%.
Le CAC 40 a évolué en net repli tout au long de la séance, avant d'inverser la tendance en fin de journée, imitant Wall Street. Après avoir ouvert dans le rouge, la Bourse de New York s'est ressaisie en début de séance.
"Les volumes globaux sont très faibles. C'est un marché d'attente avant les décisions de la Banque centrale européenne (BCE) et de relances budgétaires", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gérant chez Meeschaert Gestion Privée.
Le consensus du marché anticipe une baisse jeudi de 0,75 point du taux directeur de la BCE, actuellement fixé à 3,25%.
Le président français Nicolas Sarkozy doit présenter le même jour un plan de plus de 20 milliards d'euros pour soutenir les secteurs vitaux de l'économie française.
Selon M. Rozier, "l'urgence d'un geste fort sur les taux et la perspective des plans de relance constituent un cocktail pour aider les marchés à se redresser".
La place parisienne est restée fragilisée en outre par des indicateurs macroéconomiques exécrables aux Etats-Unis.
Le secteur privé a détruit 250.000 emplois en novembre aux Etats-Unis, selon le cabinet en ressources humaines ADP, une dégradation plus marquée qu'attendu par les économistes, et de mauvais augure avant la publication vendredi des chiffres officiels de l'emploi américain.
"L'emploi n'est pas bon. C'est vraiment problématique parce que c'est la consommation à venir", a rappelé M. Rozier.
Ces chiffres ont conforté la morosité des investisseurs après la baisse des ventes de détail en zone euro, annoncée dans la matinée pour le mois d'octobre et, elle aussi, plus importante que prévu.
Côté valeurs, le recul de plusieurs poids lourds a limité les gains du CAC 40.
Total (-1,50% à 38,72 euros), principal composante de l'indice, a souffert après des informations du Financial Times évoquant une offre du pétrolier, pour plus de 16 milliards de dollars, sur le groupe canadien Nexen. Total a qualifié l'information de "rumeurs de marché".
Cependant, une source proche du dossier indique que Total envisage bien une offre d'achat mais a décidé mardi de repousser l'opération par crainte des répercussions sur son cours de Bourse et dans l'espoir que le prix des actifs baissent davantage.
EDF (-0,50% à 44,34 euros) a limité la casse après avoir proposé de débourser 4,5 milliards de dollars pour acquérir 50% des activités nucléaires de l'américain Constellation Energy, en cours de rachat par le groupe MidAmerican Energy de Warren Buffett.
Bouygues a été violemment sanctionné (-8,57% à 29,12 euros) malgré des résultats légèrement supérieurs aux attentes sur les neuf premiers mois de l'année 2008, les analystes se focalisant sur les risques de dégradation des marges en 2009.
Peugeot (-1,01% à 14,65 euros) et Renault (+1,46% à 17,73 euros) ont évolué en ordre dispersé mais "la politique de la prime à la casse pourrait avoir un effet positif à court terme", a relevé Frédéric Rozier.
Une mesure de ce type pourrait être annoncée par le président français Nicolas Sarkozy jeudi pour soutenir le secteur automobile.
Enfin, les valeurs défensives se sont bien comportées à l'image de Sanofi-Aventis (+1,53% à 43,90 euros), Danone (+1,71% à 44,66 euros) et Vivendi (+2,86% à 22,63 euros).
Source: Yahoo News
Londres a pris 1,14%, Francfort 0,78% et l'Eurostoxx 50 0,65%.
Le CAC 40 a évolué en net repli tout au long de la séance, avant d'inverser la tendance en fin de journée, imitant Wall Street. Après avoir ouvert dans le rouge, la Bourse de New York s'est ressaisie en début de séance.
"Les volumes globaux sont très faibles. C'est un marché d'attente avant les décisions de la Banque centrale européenne (BCE) et de relances budgétaires", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gérant chez Meeschaert Gestion Privée.
Le consensus du marché anticipe une baisse jeudi de 0,75 point du taux directeur de la BCE, actuellement fixé à 3,25%.
Le président français Nicolas Sarkozy doit présenter le même jour un plan de plus de 20 milliards d'euros pour soutenir les secteurs vitaux de l'économie française.
Selon M. Rozier, "l'urgence d'un geste fort sur les taux et la perspective des plans de relance constituent un cocktail pour aider les marchés à se redresser".
La place parisienne est restée fragilisée en outre par des indicateurs macroéconomiques exécrables aux Etats-Unis.
Le secteur privé a détruit 250.000 emplois en novembre aux Etats-Unis, selon le cabinet en ressources humaines ADP, une dégradation plus marquée qu'attendu par les économistes, et de mauvais augure avant la publication vendredi des chiffres officiels de l'emploi américain.
"L'emploi n'est pas bon. C'est vraiment problématique parce que c'est la consommation à venir", a rappelé M. Rozier.
Ces chiffres ont conforté la morosité des investisseurs après la baisse des ventes de détail en zone euro, annoncée dans la matinée pour le mois d'octobre et, elle aussi, plus importante que prévu.
Côté valeurs, le recul de plusieurs poids lourds a limité les gains du CAC 40.
Total (-1,50% à 38,72 euros), principal composante de l'indice, a souffert après des informations du Financial Times évoquant une offre du pétrolier, pour plus de 16 milliards de dollars, sur le groupe canadien Nexen. Total a qualifié l'information de "rumeurs de marché".
Cependant, une source proche du dossier indique que Total envisage bien une offre d'achat mais a décidé mardi de repousser l'opération par crainte des répercussions sur son cours de Bourse et dans l'espoir que le prix des actifs baissent davantage.
EDF (-0,50% à 44,34 euros) a limité la casse après avoir proposé de débourser 4,5 milliards de dollars pour acquérir 50% des activités nucléaires de l'américain Constellation Energy, en cours de rachat par le groupe MidAmerican Energy de Warren Buffett.
Bouygues a été violemment sanctionné (-8,57% à 29,12 euros) malgré des résultats légèrement supérieurs aux attentes sur les neuf premiers mois de l'année 2008, les analystes se focalisant sur les risques de dégradation des marges en 2009.
Peugeot (-1,01% à 14,65 euros) et Renault (+1,46% à 17,73 euros) ont évolué en ordre dispersé mais "la politique de la prime à la casse pourrait avoir un effet positif à court terme", a relevé Frédéric Rozier.
Une mesure de ce type pourrait être annoncée par le président français Nicolas Sarkozy jeudi pour soutenir le secteur automobile.
Enfin, les valeurs défensives se sont bien comportées à l'image de Sanofi-Aventis (+1,53% à 43,90 euros), Danone (+1,71% à 44,66 euros) et Vivendi (+2,86% à 22,63 euros).
Source: Yahoo News