La 9e Nuit blanche promet

La 9e Nuit blanche promet une offre dense centrée sur l'art contemporain
La 9e Nuit blanche, prévue dans la nuit du 2 au 3 octobre à Paris, proposera moins d'oeuvres monumentales que les éditions précédentes, mais plus d'installations dédiées aux arts plastiques et à l'art contemporain, au coeur de trois pôles dans Paris, ont annoncé mercredi Bertrand Delanoë et son adjoint à la Culture Christophe Girard. Une Nuit blanche, dont le budget de 1,2 million d'euros, majoritairement couvert, par des partenariats reste "stable en période de crise et ne coûtera pas plus d'un café noir par jour à chaque Parisien", a promis Christophe Girard, à l'origine de la manifestation en 2002. "Nuit blanche", un nom déposé par la Ville et qui rassemble régulièrement plus d'un million de personnes dans les rues de Paris, se déclinera simultanément pour sa 9e édition dans plusieurs villes de banlieue parisienne, dans quatre villes de province mais aussi à l'international, de Bruxelles à Toronto en passant par Oran (Algérie), Brescia (Italie) ou encore dans plusieurs villes du Proche-Orient, dont Gaza, Ramallah, Naplouse ou Jérusalem-Est. La Ville a confié la direction artistique de la manifestation à Martin Bethenod, ancien patron de Foire internationale d'art contemporain de Paris (FIAC), et fraîchement nommé directeur du Palazzo Grassi et de la Punta della Dogana à Venise. Les installations des 44 artistes invités, auxquelles s'ajoutent une centaine de manifestations associées, se répartissent sur trois "territoires" reliés par les lignes 9 et 14 du métro parisien. Ces trois épicentres sont l'ouest parisien (Alma, Chaillot, Trocadéro), le centre (îles Saint-Louis et de la Cité et le quartier du Marais) et l'est parisien, autour du quartier de Belleville. Quelque 90 médiateurs culturels seront présents sur une sélection de sites pour éclairer les profanes en matière d'art contemporain, ainsi qu'une médiation ciblée envers les jeunes publics, les seniors ou les personnes en situation de handicap ou d'exclusion.(AP)

France Télévisions suspend l'émission de Jean-Luc Delarue
Nous venons de recevoir un communiqué de presse de France Télévisions annonçant la suspension de Toute une histoire, l'émission de Jean-Luc Delarue. En voici la reproduction : Le vocabulaire employé par le service communication du groupe audiovisuel public montre à quel point l'affaire est sensible. Chaque mot est pesé, mesuré, mais forme un ensemble étrangement ambivalent. D'un côté une terminologie presque chrétienne, d'écoute et de pardon, de communion : "engager un échange" avec l'animateur. De l'autre une intransigeance induite par "l'éthique", car il faut bien soigner les relations qui unissent le groupe à son public. D'où la mise au banc de Delarue dont le public réclamerait la tête - ce qui ne semble pas être le cas jusqu'ici, ses telespectateurs lui étant, depuis tant d'années, restés fidèles. Mais comment ne pas réagir à une affaire de drogues, sale et choquante pour le télespectateur de France Télévisions ? Toute cette ambiguité est illustrée dans l'apposition de terme presque contradictoires : l'émission est suspendue pour une période "indéterminée" et "provisoire". Ca va être long les amis, mais sait-on jamais, rien n'est définitif.(fluctuat)

Source: Yahoo Actualités