En pesant sur la balance commerciale de la France, l'appréciation de l'euro devrait freiner la croissance économique de 0,6 point en 2008, estime l'Institut national de la statistique et des études économiques dans sa note de conjoncture publiée vendredi, tout en précisant qu'il s'agit d'un effet à court terme.
Cette hausse de la valeur de la monnaie européenne a des conséquences sur la balance commerciale des pays de la zone euro, et donc de la France: le prix de ses exportations augmente (+0,2% par an) alors que celui des exportations de nos principaux concurrents baisse (-0,6% par an). Mais elle touche également les produits français destinés au marché national: le prix des importations a en effet reculé de 1,2% par an. Idem pour les produits destinés aux marchés des autres pays de la zone euro.
La hausse des quantités importées et la baisse des exportations ont un résultat négatif sur l'investissement et l'emploi, ce qui se fait ressentir sur la croissance. Selon l'INSEE, l'appréciation de l'euro depuis 2007 devrait coûter 0,1 à 0,2 point de croissance à la France par trimestre jusqu'à la fin 2008, ou environ 0,6 point sur toute l'année.
En revanche, l'appréciation de l'euro a des effets bénéfiques sur l'inflation: -0,1 point par trimestre en 2008, -0,2 point sur l'ensemble de l'année. Et à long terme, note l'INSEE, la baisse de l'inflation, priorité de la Banque centrale européenne (BCE), conjuguée à d'autres mécanismes correcteurs, pourrait "soutenir le potentiel de croissance de l'économie".
Sources: news.yahoo.com
Cette hausse de la valeur de la monnaie européenne a des conséquences sur la balance commerciale des pays de la zone euro, et donc de la France: le prix de ses exportations augmente (+0,2% par an) alors que celui des exportations de nos principaux concurrents baisse (-0,6% par an). Mais elle touche également les produits français destinés au marché national: le prix des importations a en effet reculé de 1,2% par an. Idem pour les produits destinés aux marchés des autres pays de la zone euro.
La hausse des quantités importées et la baisse des exportations ont un résultat négatif sur l'investissement et l'emploi, ce qui se fait ressentir sur la croissance. Selon l'INSEE, l'appréciation de l'euro depuis 2007 devrait coûter 0,1 à 0,2 point de croissance à la France par trimestre jusqu'à la fin 2008, ou environ 0,6 point sur toute l'année.
En revanche, l'appréciation de l'euro a des effets bénéfiques sur l'inflation: -0,1 point par trimestre en 2008, -0,2 point sur l'ensemble de l'année. Et à long terme, note l'INSEE, la baisse de l'inflation, priorité de la Banque centrale européenne (BCE), conjuguée à d'autres mécanismes correcteurs, pourrait "soutenir le potentiel de croissance de l'économie".
Sources: news.yahoo.com