L'Europe ou le village des Schtroumfs

Les gouvernements de l'Union européenne ont convenu lundi de renforcer leur embargo sur les armes et leurs sanctions contre la Syrie, où le soulèvement contre le président Bachar al Assad dure depuis mars 2011. La nouvelle réglementation obligera à partir de mardi les Etats membres de l'UE à perquisitionner dans les navires situés dans leurs eaux territoriales et à fouiller les avions dans leurs aéroports, s'ils sont soupçonnés de transporter des armes et d'autres équipements à destination de la Syrie. Elle inclut également une interdiction de la compagnie nationale aérienne syrienne, qui empêchera ses avions d'atterrir dans les aéroports de l'Union européenne, même s'ils pourront continuer à survoler l'espace aérien européen et effectuer des atterrissages en urgence. "Ces sanctions sont importantes car elle permettent aux navires d'être examinés pour vérifier la cargaison qu'ils transportent", a déclaré Catherine Ashton, Haute Représentante pour la politique extérieure de l'Union européenne, lors d'une réunion qui s'est tenue à Bruxelles. "Et j'espère que cela empêchera les armes d'arriver en Syrie." Elle a précisé que la mise en oeuvre des inspections des cargaisons de navires dépendrait de chaque gouvernement. "J'espère que cela signifie que les pays de l'Union européenne seront plus efficaces ensemble pour prévenir l'approvisionnement en armes du régime syrien", a estimé pour sa part William Hague, secrétaire britannique au Foreign Office. Les sanctions devront être respectées par les 27 membres de l'UE, y compris Chypre que certains diplomates occidentaux soupçonnent de servir d'étape au transport maritime d'armes russes vers la Syrie, ce que le président chypriote, Démétris Christofias, a qualifié de "contes de fées". Les sanctions pourraient par ailleurs compliquer l'approvisionnement en armes des insurgés. Selon des responsables du renseignement américain, les rebelles les importent surtout à travers la frontière libanaise, à partir de l'Arabie saoudite et du Qatar.(fr.reuters.com) C'est un embargo typiquement européen, lent à monté en force. Ce qui le rend inutile car les cibles de l'embargo ont largement le temps de rebondir et de prévoir le prochain coup, à mon avis cette embargo est fait de guimauve. D'autre part une Union Européenne non fédérée ressemble fortement à une congrégation de faux-culs, par conséquent, cette embargo est fait de la guimauve la plus tendre et fondant imaginable. Non pas que je sois eurosceptique, bien au contraire je pense que seul l'Europe fédérale peut encore nous sauver.

Source: Yahoo actualités

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