Si tous les sondages promettent à l'actuelle opposition de droite d'emporter la mise, sa principale composante, le Likoud dirigé par Benjamin Netanyahu, n'est pas assurée d'arriver en première place face au parti Kadima de la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni.
Le Likoud et le Kadima (centre droit) seraient au coude à coude alors que le parti d'extrême droite laïc, Israël Beiteinou, d'Avigdor Lieberman, se retrouverait en troisième position, devançant le parti travailliste (centre gauche) du ministre de la Défense Ehud Barak.
Le Likoud et le Kadima sont crédités de 25 mandats environ chacun, sur 120, alors que Lieberman les talonnerait avec près de 20 mandats.
Il incarne une politique de fermeté, rejette le principe de "paix contre des territoires" et a pris pour cible la minorité arabe d'Israël en remettant en question le droit à la citoyenneté de ce 1,2 million d'habitants, soit environ 20% de la population.
Quel que soit le cas de figure, l'extrême droite alliée aux partis religieux se retrouve en position de force, bénéficiant d'un report des voix de la droite traditionnelle.
Elle pourrait devenir la clef de voûte de tout gouvernement futur, que Netanyahu en prenne la tête - hypothèse la plus probable - ou que Livni réalise une alliance contre nature avec elle.
Netanyahu affirme quant à lui vouloir diriger un "gouvernement d'union nationale le plus large possible", pour ne pas devenir otage de l'extrême droite, face à une nouvelle administration américaine moins encline à donner un blanc-seing à Israël.
"Un gouvernement restreint (de droite) ne serait pas en mesure de faire face aux défis que représentent la menace d'un Iran nucléaire, du Hamas, des tirs de roquettes et de la crise économique," a-t-il encore averti dimanche soir.
Selon lui, une victoire étriquée du Likoud "mènerait à une impasse politique et à des élections anticipées dans les 18 mois".
Mais il ne s'est pas dissocié des positions de Lieberman. Au contraire, il s'est lancé dans une surenchère, promettant que son gouvernement n'accepterait plus "la politique de retenue et d'accalmie" de son prédécesseur.
"Jamais dans l'histoire d'Israël autant de gens ne savaient comment voter à 24 heures du scrutin", relève le quotidien Yediot Aharonot.
Le journal estime que "l'establishment politique a démontré qu'il n'est pas à la hauteur des défis qu'Israël va devoir affronter", pour avoir fait de la sécurité le thème central des élections, sans prendre position sur des questions aussi cruciales qu'un règlement de paix avec les Palestiniens et les frontières de l'Etat.
Le président israélien Shimon Peres s'est quant à lui déclaré inquiet lundi de la dérive hostile à la communauté arabe durant la campagne électorale.
"En tant que chef de l'Etat, je m'inquiète des incitations à la violence contre une partie de l'opinion. Les Arabes, comme tous les citoyens du pays, ont des droits et des devoirs égaux", a-t-il déclaré.
A l'issue du scrutin, M. Peres devra procéder à des consultations avec les chefs des différents partis de la Knesset pour désigner le plus apte, selon lui, à former la prochaine coalition gouvernementale.
Source: Yahoo News
Le Likoud et le Kadima (centre droit) seraient au coude à coude alors que le parti d'extrême droite laïc, Israël Beiteinou, d'Avigdor Lieberman, se retrouverait en troisième position, devançant le parti travailliste (centre gauche) du ministre de la Défense Ehud Barak.
Le Likoud et le Kadima sont crédités de 25 mandats environ chacun, sur 120, alors que Lieberman les talonnerait avec près de 20 mandats.
Il incarne une politique de fermeté, rejette le principe de "paix contre des territoires" et a pris pour cible la minorité arabe d'Israël en remettant en question le droit à la citoyenneté de ce 1,2 million d'habitants, soit environ 20% de la population.
Quel que soit le cas de figure, l'extrême droite alliée aux partis religieux se retrouve en position de force, bénéficiant d'un report des voix de la droite traditionnelle.
Elle pourrait devenir la clef de voûte de tout gouvernement futur, que Netanyahu en prenne la tête - hypothèse la plus probable - ou que Livni réalise une alliance contre nature avec elle.
Netanyahu affirme quant à lui vouloir diriger un "gouvernement d'union nationale le plus large possible", pour ne pas devenir otage de l'extrême droite, face à une nouvelle administration américaine moins encline à donner un blanc-seing à Israël.
"Un gouvernement restreint (de droite) ne serait pas en mesure de faire face aux défis que représentent la menace d'un Iran nucléaire, du Hamas, des tirs de roquettes et de la crise économique," a-t-il encore averti dimanche soir.
Selon lui, une victoire étriquée du Likoud "mènerait à une impasse politique et à des élections anticipées dans les 18 mois".
Mais il ne s'est pas dissocié des positions de Lieberman. Au contraire, il s'est lancé dans une surenchère, promettant que son gouvernement n'accepterait plus "la politique de retenue et d'accalmie" de son prédécesseur.
"Jamais dans l'histoire d'Israël autant de gens ne savaient comment voter à 24 heures du scrutin", relève le quotidien Yediot Aharonot.
Le journal estime que "l'establishment politique a démontré qu'il n'est pas à la hauteur des défis qu'Israël va devoir affronter", pour avoir fait de la sécurité le thème central des élections, sans prendre position sur des questions aussi cruciales qu'un règlement de paix avec les Palestiniens et les frontières de l'Etat.
Le président israélien Shimon Peres s'est quant à lui déclaré inquiet lundi de la dérive hostile à la communauté arabe durant la campagne électorale.
"En tant que chef de l'Etat, je m'inquiète des incitations à la violence contre une partie de l'opinion. Les Arabes, comme tous les citoyens du pays, ont des droits et des devoirs égaux", a-t-il déclaré.
A l'issue du scrutin, M. Peres devra procéder à des consultations avec les chefs des différents partis de la Knesset pour désigner le plus apte, selon lui, à former la prochaine coalition gouvernementale.
Source: Yahoo News
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